Silencieux, le cortège composé en majorité de très jeunes gens, était conduit par les familles des victimes, précédées d'une banderole où l'on pouvait lire: "justice et vérité pour Moshin et Lakami". Devant roulait un corbillard portant un drapeau français sur le capot et des portraits des deux adolescents sur le pare-brise.
Moshin Cehhouli, 15 ans, et Lakami Samoura, 16 ans, ont péri dimanche dans une collision entre leur moto et un véhicule de police. Leur mort a été été suivie de deux nuits de très violents affrontements entre des groupes de jeunes et la police, alors que les premières conclusions des enquêteurs écartant toute responsabilité des policiers à bord du véhicule ont déclenché une polémique.
La procureure de Pontoise a annoncé mercredi l'ouverture d'une information judiciaire contre X pour "homicides involontaires" sur leurs deux personnes, une décision annoncée aux familles auparavant par le président de la République Nicolas Sarkozy. Le cortège, prévu à midi, est parti plus tôt, à 11h45, alors que les représentants des médias étaient tenus à distance par un service d'ordre improvisé. Il a relié la salle Jacques-Brel, rue Pierre-Sémard, au gymnase Emile-Zola où une cérémonie de prière était prévue.
Le calme a régné mercredi soir à Villiers-le-Bel, quadrillée par les forces de l'ordre, pour la seconde nuit consécutive, comme dans l'ensemble du département du Val d'Oise.
La préfecture a seulement dénombré "quelques dizaines de feux de voitures et de poubelles" mais pas de policiers blessés ni de bâtiments incendiés. "Ca a été la nuit la plus calme depuis le début des événements. La situation est presque revenue à la normale", a assuré une porte-parole du préfet.
Les villes de Cergy, Garges-lès-Gonesse, Ermont et Villiers-le-Bel ont été les plus touchées par les dizaines de feux de voitures et de poubelles recensés par la préfecture dans la soirée de mercredi.
A Villiers-le-Bel, où des affrontements violents ont suivi, dimanche et lundi, la mort de deux adolescents lors de la collision de leur mini-moto avec une voiture de police, aucun attroupement n'était visible, hormis les dizaines de journalistes français et étrangers, et tous les commerces étaient fermés.
Les forces de police ont patrouillé en nombre les rues de la ville, à pied, en fourgons ou en voitures, particulièrement aux abords des grands ensembles. Les CRS ont pénétré à plusieurs reprises dans le quartier de la ZAC, considéré comme le plus sensible de la ville.
Dans le ciel, un hélicoptère de la gendarmerie n'a cessé d'éclairer les façades des immeubles à l'aide d'un puissant projecteur.
Un des rares habitants rencontrés dans la nuit de mercredi à jeudi, Jimmy, 30 ans, a expliqué à la presse : "Ce qu'on veut, c'est enterrer nos petits frères sans qu'il y ait d'embrouille. Ce sont nos voitures qui brûlent, nos boutiques, il faut s'arrêter parce que, sinon demain, ça va être la guerre".
La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie s'est rendue à 22H15 au PC installé dans la caserne de pompiers de Villiers-le-Bel où elle a fait le point de la situation avec les équipes de policiers et de pompiers et les a assurés de son soutien.
En Seine-Saint-Denis, la situation est globalement restée très calme, selon la police. Seuls "quelques feux épars et peu nombreux sur le département" ont été enregistrés et aucun accrochage n'était signalé entre jeunes et policiers, précise-t-on de source policière.
A Pierrefitte, quatre voitures ont été incendiées sur le parking d'une concession automobile Toyota, mais les flammes ne se sont pas propagées au bâtiment. Après avoir quitté Villiers-le-Bel, Michèle Alliot-Marie s'est brièvement arrêtée sur les lieux de l'incendie.
Deux personnes ont par ailleurs été interpellées en début de soirée à La Courneuve où elles sont suspectées d'avoir projeté un véhicule sur le portail d'une crèche. Il n'y a pas eu d'incendie.
Dans l'Essonne, selon la préfecture, huit voitures et dix-huit poubelles ont été incendiées mais il n'y a pas eu d'affrontements.
Un cocktail molotov, qui n'a pas pris feu, a été lancé sur le poste de la police municipale de Viry-Châtillon et une demi-douzaine d'interpellations ont été effectuées. Par ailleurs, une dizaine de cocktails molotov a été découverte à la Grande-Borne à Grigny, selon une source policière.
Enfin, une soixantaine d'occupants d'un immeuble du quartier des Pyramides à Evry a été évacuée après un fort dégagement de fumée dû à un feu de détritus au sous-sol et qui s'est propagé aux gaines électriques vers 23H00. Environ trente personnes ont été incommodées ou légèrement intoxiquées, selon les pompiers. Les causes de ce sinistre n'avaient été établies jeudi matin.
Moshin Cehhouli, 15 ans, et Lakami Samoura, 16 ans, ont péri dimanche dans une collision entre leur moto et un véhicule de police. Leur mort a été été suivie de deux nuits de très violents affrontements entre des groupes de jeunes et la police, alors que les premières conclusions des enquêteurs écartant toute responsabilité des policiers à bord du véhicule ont déclenché une polémique.
La procureure de Pontoise a annoncé mercredi l'ouverture d'une information judiciaire contre X pour "homicides involontaires" sur leurs deux personnes, une décision annoncée aux familles auparavant par le président de la République Nicolas Sarkozy. Le cortège, prévu à midi, est parti plus tôt, à 11h45, alors que les représentants des médias étaient tenus à distance par un service d'ordre improvisé. Il a relié la salle Jacques-Brel, rue Pierre-Sémard, au gymnase Emile-Zola où une cérémonie de prière était prévue.
Le calme a régné mercredi soir à Villiers-le-Bel, quadrillée par les forces de l'ordre, pour la seconde nuit consécutive, comme dans l'ensemble du département du Val d'Oise.
La préfecture a seulement dénombré "quelques dizaines de feux de voitures et de poubelles" mais pas de policiers blessés ni de bâtiments incendiés. "Ca a été la nuit la plus calme depuis le début des événements. La situation est presque revenue à la normale", a assuré une porte-parole du préfet.
Les villes de Cergy, Garges-lès-Gonesse, Ermont et Villiers-le-Bel ont été les plus touchées par les dizaines de feux de voitures et de poubelles recensés par la préfecture dans la soirée de mercredi.
A Villiers-le-Bel, où des affrontements violents ont suivi, dimanche et lundi, la mort de deux adolescents lors de la collision de leur mini-moto avec une voiture de police, aucun attroupement n'était visible, hormis les dizaines de journalistes français et étrangers, et tous les commerces étaient fermés.
Les forces de police ont patrouillé en nombre les rues de la ville, à pied, en fourgons ou en voitures, particulièrement aux abords des grands ensembles. Les CRS ont pénétré à plusieurs reprises dans le quartier de la ZAC, considéré comme le plus sensible de la ville.
Dans le ciel, un hélicoptère de la gendarmerie n'a cessé d'éclairer les façades des immeubles à l'aide d'un puissant projecteur.
Un des rares habitants rencontrés dans la nuit de mercredi à jeudi, Jimmy, 30 ans, a expliqué à la presse : "Ce qu'on veut, c'est enterrer nos petits frères sans qu'il y ait d'embrouille. Ce sont nos voitures qui brûlent, nos boutiques, il faut s'arrêter parce que, sinon demain, ça va être la guerre".
La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie s'est rendue à 22H15 au PC installé dans la caserne de pompiers de Villiers-le-Bel où elle a fait le point de la situation avec les équipes de policiers et de pompiers et les a assurés de son soutien.
En Seine-Saint-Denis, la situation est globalement restée très calme, selon la police. Seuls "quelques feux épars et peu nombreux sur le département" ont été enregistrés et aucun accrochage n'était signalé entre jeunes et policiers, précise-t-on de source policière.
A Pierrefitte, quatre voitures ont été incendiées sur le parking d'une concession automobile Toyota, mais les flammes ne se sont pas propagées au bâtiment. Après avoir quitté Villiers-le-Bel, Michèle Alliot-Marie s'est brièvement arrêtée sur les lieux de l'incendie.
Deux personnes ont par ailleurs été interpellées en début de soirée à La Courneuve où elles sont suspectées d'avoir projeté un véhicule sur le portail d'une crèche. Il n'y a pas eu d'incendie.
Dans l'Essonne, selon la préfecture, huit voitures et dix-huit poubelles ont été incendiées mais il n'y a pas eu d'affrontements.
Un cocktail molotov, qui n'a pas pris feu, a été lancé sur le poste de la police municipale de Viry-Châtillon et une demi-douzaine d'interpellations ont été effectuées. Par ailleurs, une dizaine de cocktails molotov a été découverte à la Grande-Borne à Grigny, selon une source policière.
Enfin, une soixantaine d'occupants d'un immeuble du quartier des Pyramides à Evry a été évacuée après un fort dégagement de fumée dû à un feu de détritus au sous-sol et qui s'est propagé aux gaines électriques vers 23H00. Environ trente personnes ont été incommodées ou légèrement intoxiquées, selon les pompiers. Les causes de ce sinistre n'avaient été établies jeudi matin.
A lire également:
-
L'Investissement en Nue-Propriété : Une Option Prisée au Lieu du Viager à Nice et Cannes avec Azur Real Estate - Tel : +33 7 67 99 15 64
-
SDF tué par un parpaing à Lyon : Arrestation d'un homme à Toulon, soupçonné de plusieurs crimes et agressions
-
Meurtres de SDF à Lyon et à Rotterdam : un lien possible entre les deux affaires
-
Alerte météo à Marseille
-
Le suspect du meurtre de Philippine remis à la justice française