Riposter à Sarkozy et faire entendre les citoyens
On retrouve la même logique dans le budget 2008 avec « de nouveaux mauvais coups » comme le paquet fiscal de 14 milliards d’euros » tandis que « la dramatisation est organisée » sur le thème de « la France en faillite ». Les propositions des communistes « poursuivront l’objectif de desserrer les contraintes de la BCE et des marchés financiers sacralisés par le nouveau traité simplifié »en « mettant l’accent sur l’accès au crédit des PME, le pouvoir d’achat, la pénalisation de la spéculation financière ». « Le budget fera mal aux collectivités ouvrières qui ont peu de moyens, avec la non-compensation par l’Etat de produits comme la taxe professionnelle ».
Pour ces élus, « la rentrée est placée sous le signe du coup de force permanent. Depuis son élection, Sarkozy et son gouvernement posent les jalons de la politique néoconservatrice qu’ils maquillent du vocable de rupture ». Pour lui, le sort fait aux régimes spéciaux présage d’une régression sociale pour tous. »Les récentes déclarations de Sarkozy sont là pour nous rappeler que les 45 annuités préconisées par le MEDEF sont en bonne voie. C’est sous cet angle qu’il nous faudra envisager le débat, en rappelant notre exigence du retour à la situation antérieure à 1993 » et « d’un vaste débat public sur les modalités et finalités d’une réforme de notre système de retraites ».
Quant aux trois conférences sociales organisées par le gouvernement, « il n’y a rien de positif à attendre de ces discussions », la droite souhaitant y imposer ses projets sur le Code du travail. Le Sénat s’attelle d’ailleurs déjà à sa refonte. Pas question, disent les élus du PCF, de recodification décidé hors de tout contrôle par ordonnances. » Subrepticement on s’attaque au congé maternité ».
Au chapitre des institutions, l’objectif assigné au comité Balladur d’une « constitutionnalisation d’un régime hyperprésidentialiste. On aurait un président libre de s’adresser au Parlement comme au peuple, irresponsable mais doté du droit de dissolution et d’immenses pouvoirs. C’est donc bien une monarchie présidentielle qui est en route ». Les communistes y sont opposés. L’idée a été lancée d’un « appel pour populariser notre projet d’une 6e République ».
Enfin l’ANECR (Association nationale des élus communistes et républicains) organise un forum ouvert « à toutes les forces vives » sur l’environnement à la mi-novembre. Les communistes vont juger sur pièces ce qui sortira du Grenelle de l’environnement. »Sur le constat et les objectifs, il y a consensus mais c’esdt sur les moyens que nous divergeons avec le gouvernement. Il aura à coeur de renvoyer les solutions aux initiatives privées, voire aux collectivités, à l’instar de la casse du fret public de la SNCf, contradictoire à l’objectif affiché ».
Pour ces élus, « la rentrée est placée sous le signe du coup de force permanent. Depuis son élection, Sarkozy et son gouvernement posent les jalons de la politique néoconservatrice qu’ils maquillent du vocable de rupture ». Pour lui, le sort fait aux régimes spéciaux présage d’une régression sociale pour tous. »Les récentes déclarations de Sarkozy sont là pour nous rappeler que les 45 annuités préconisées par le MEDEF sont en bonne voie. C’est sous cet angle qu’il nous faudra envisager le débat, en rappelant notre exigence du retour à la situation antérieure à 1993 » et « d’un vaste débat public sur les modalités et finalités d’une réforme de notre système de retraites ».
Quant aux trois conférences sociales organisées par le gouvernement, « il n’y a rien de positif à attendre de ces discussions », la droite souhaitant y imposer ses projets sur le Code du travail. Le Sénat s’attelle d’ailleurs déjà à sa refonte. Pas question, disent les élus du PCF, de recodification décidé hors de tout contrôle par ordonnances. » Subrepticement on s’attaque au congé maternité ».
Au chapitre des institutions, l’objectif assigné au comité Balladur d’une « constitutionnalisation d’un régime hyperprésidentialiste. On aurait un président libre de s’adresser au Parlement comme au peuple, irresponsable mais doté du droit de dissolution et d’immenses pouvoirs. C’est donc bien une monarchie présidentielle qui est en route ». Les communistes y sont opposés. L’idée a été lancée d’un « appel pour populariser notre projet d’une 6e République ».
Enfin l’ANECR (Association nationale des élus communistes et républicains) organise un forum ouvert « à toutes les forces vives » sur l’environnement à la mi-novembre. Les communistes vont juger sur pièces ce qui sortira du Grenelle de l’environnement. »Sur le constat et les objectifs, il y a consensus mais c’esdt sur les moyens que nous divergeons avec le gouvernement. Il aura à coeur de renvoyer les solutions aux initiatives privées, voire aux collectivités, à l’instar de la casse du fret public de la SNCf, contradictoire à l’objectif affiché ».
Lors de leur journée parlementaire, les tensions se sont cristallisées.
La journée parlementaire des élus communistes, organisée mercredi 26 septembre au Sénat, n'aura duré qu'une matinée. "Globalement, on est tous d'accord", ironise le porte-parole des députés PCF, Alain Bocquet, pour justifier cette précipitation. "C'est la débandade", résume le sénateur du Nord Ivan Renar. Depuis la constitution d'un groupe avec les Verts, la cohésion affichée entre les différentes sensibilités communistes a volé en éclats.
Pour la première fois depuis les débuts de la Ve République, le PCF, ne pouvant atteindre le seuil nécessaire de vingt élus, n'a plus de groupe à l'Assemblée nationale. M. Bocquet a bien tenté d'obtenir un abaissement de ce seuil à quinze. Mais, au nom du "réalisme", Marie-George Buffet et une partie des élus rénovateurs ont poussé à la constitution d'un groupe "technique" avec les quatre députés Verts et deux élus d'outre-mer, Huguette Bello et Alfred Marie-Jeanne.
Depuis, certains traînent des pieds, à l'image de Maxime Gremetz (Somme), convaincu que "le Parti est en train d'y perdre son identité". Avec lui, Jean-Pierre Brard (Seine-Saint-Denis), Jean-Jacques Candelier (Nord), Jacques Desallangre (Aisne) et André Gerin (Rhône) ont menacé de faire éclater le groupe s'ils n'obtenaient pas une meilleure reconnaissance de la composante communiste.
La constitution du groupe a obligé le PCF à consentir de lourds sacrifices, les moyens qui lui sont attribués ayant été divisés en trois pour être répartis entre communistes, Verts et ultramarins. La présidence du groupe tournera tous les vingt mois entre les trois sensibilités. Jean-Claude Sandrier (PCF, Cher) devra passer la main à Martine Billard (Verts, Paris). Pour calmer les communistes, un rééquilibrage des moyens financiers entre les trois composantes a dû être trouvé en septembre.
Reste à travailler en commun et à harmoniser les positions défendues. Jusqu'à la session de septembre, chaque composante préparait ses propres amendements, les réunions de groupe servant à répartir les temps de parole. "Les choses bougent", assure Martine Billard. "Ce groupe technique peut être une de ces petites graines qui permettront de nouvelles avancées". "De toutes façons, on ne peut pas tenir longtemps sans faire de la politique ensemble", renchérit Patrick Braouezec (PCF, Seine-Saint-Denis).
Pour la première fois depuis les débuts de la Ve République, le PCF, ne pouvant atteindre le seuil nécessaire de vingt élus, n'a plus de groupe à l'Assemblée nationale. M. Bocquet a bien tenté d'obtenir un abaissement de ce seuil à quinze. Mais, au nom du "réalisme", Marie-George Buffet et une partie des élus rénovateurs ont poussé à la constitution d'un groupe "technique" avec les quatre députés Verts et deux élus d'outre-mer, Huguette Bello et Alfred Marie-Jeanne.
Depuis, certains traînent des pieds, à l'image de Maxime Gremetz (Somme), convaincu que "le Parti est en train d'y perdre son identité". Avec lui, Jean-Pierre Brard (Seine-Saint-Denis), Jean-Jacques Candelier (Nord), Jacques Desallangre (Aisne) et André Gerin (Rhône) ont menacé de faire éclater le groupe s'ils n'obtenaient pas une meilleure reconnaissance de la composante communiste.
La constitution du groupe a obligé le PCF à consentir de lourds sacrifices, les moyens qui lui sont attribués ayant été divisés en trois pour être répartis entre communistes, Verts et ultramarins. La présidence du groupe tournera tous les vingt mois entre les trois sensibilités. Jean-Claude Sandrier (PCF, Cher) devra passer la main à Martine Billard (Verts, Paris). Pour calmer les communistes, un rééquilibrage des moyens financiers entre les trois composantes a dû être trouvé en septembre.
Reste à travailler en commun et à harmoniser les positions défendues. Jusqu'à la session de septembre, chaque composante préparait ses propres amendements, les réunions de groupe servant à répartir les temps de parole. "Les choses bougent", assure Martine Billard. "Ce groupe technique peut être une de ces petites graines qui permettront de nouvelles avancées". "De toutes façons, on ne peut pas tenir longtemps sans faire de la politique ensemble", renchérit Patrick Braouezec (PCF, Seine-Saint-Denis).
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