Hérault : grève reconduite massivement.
Sans tambours ni trompettes, la mobilisation contre la réforme des régimes spéciaux a encore été très forte hier dans l’Hérault. 79% de cheminots en grève au niveau régional, autant dire que les gares de Montpellier, Béziers et Sète ont été désertées ce mercredi qui sonne comme une montée en puissance. Dans les différentes villes, les AG ont d’ailleurs voté la reconduction du mouvement à une écrasante majorité. A Montpellier, les électriciens et gaziers – en grève à 66% dans le département – ont rejoint les cheminots à 10h devant la gare Saint-Roch pour défilé ensemble jusqu’à la préfecture. Avec une petite délégation d’étudiants des facs de Lettres et Sciences, ils étaient près de 500 à manifester contre le projet de réforme.
A Béziers, ils étaient 300 – comptant dans leurs rangs des hospitaliers et enseignants - à solliciter le sénateur-maire UMP Raymond Couderc qui ne les recevra pas. Des agents EDF-GDF ont rejoint Montpellier dans l’après-midi pour décider que des AG auraient lieu ce matin dans tous les services…
Bouches-du-Rhône : la grève à taux plein
Forte participation à la grève des cheminots et des gaziers et électriciens d’EDF GDF hier à Marseille. Ils sont cheminots ou agents d’EDF GDF. Ils étaient en grève hier pour la défense de leurs régimes spéciaux. Ils se sont retrouvés « tous ensemble » à la Préfecture.
A l’appel de FO, es uns s’y sont rendus directement de leurs lieux habituels de travail où ils venaient de tenir des assemblées générales. Les autres, avec la CGT, y sont venus en cortège parti du bas des escaliers de la gare Saint-Charles pour se rendre ensuite à la Préfecture.
Pendant ce temps, on apprenait que le poste de Rognac vient d’être occupé par des militants de la CGT, de FO et de la CFDT. « Il pourrait y avoir d’autres coupures », peut-on aussi entendre. A Marseille, le taux de participation à la grève a atteint le niveau du 18 octobre dernier, 80% chez les cheminots et 72% à EDF.
Vaucluse : une répétition du 20 novembre
Même si la mobilisation était loin de celle du 18 octobre, ils étaient au moins 2000 au départ de la gare centre hier matin. Cheminots, électriciens, gaziers, profs, mais aussi des salariés du privé, moins nombreux. La manif d’hier ressemblait plus à une préparation dans un contexte incertain quant à la volonté du gouvernement d’entendre ou pas les conditions de négociation.
Une ambiance qui n’obérait en rien la combativité de manifestants remontés contre un gouvernement « qui nous désigne comme des privilégiés aux yeux des citoyens, quand il donne tout aux vrais privilégiés », remarque un retraité cheminot. Pas d’étudiants dans le cortège, l’université d’Avignon n’ayant à ce jour connu ni assemblée générale, ni réflexion sur le sujet. Tous attendent pour mardi prochain une mobilisation record sur un ensemble de revendications d’autant plus politiques.
Var : grève et manifestation, service compris
Remarquable succès. 70% de participation à la grève chez les cheminots et un trafic ferroviaire inexistant, quelque 60 % chez les gaziers et électriciens : la mobilisation n’a que peu fléchi par rapport au 18 octobre et devrait de surcroît constituer le meilleur des points d’appui à la mobilisation à venir dès mardi prochain. Les deux corporations, choisies comme cobayes par le gouvernement dans sa frénésie de conjuguer la réforme sur le mode du recul social, ont donc donné le ton de la riposte. A Toulon, quelque sept cents agents ont manifesté au sein d’un bruyant cortège ouvert par les véhicules d’EDF et de GDF se payant le « luxe » d’un bon tour de la ville avant d’être accueilli sur le parvis d’une gare paralysée par de multiples délégations de la CGT, visiblement impatientes d’en découdre. Les assemblées générales convoquées ce matin décideront de la reconduction de la grève. Les syndicats auront quoi qu’il en soit marqué un point précieux.
Gard : SNCF et EDF en pleine paralysie
Le trafic a été très perturbé en gare de Nîmes avec seulement 10% de trains en service. « Deux TER affichés seulement. La direction régionale annonçait 6 TGV, mais pour quatre d’entre eux, la SNCF ne disposait pas du personnel roulant » a constaté Gérald Barjavel, secrétaire gardois de la CGT des cheminots, tout en se réjouissant d’un taux de 79% de grévistes au niveau régional. La grève a été reconduite pour 24 h à l’unanimité dans les gares d’Alès et Nîmes, soit 440 votants au total. Forte participation également à EDF-GDF où environ 70% des agents s’offusquaient de la remise en cause des régimes spéciaux. Des coupures de réseaux et d’éclairage public, des écoles placées au tarif zéro, le plateau d’accueil téléphonique coupé constituent les principales actions des syndiqués du service public de l’énergie en ce mercredi. La reconduction de la grève à raison de 2 h par jour pour sensibiliser la population et les députés a été votée dans l’après-midi.
Sans tambours ni trompettes, la mobilisation contre la réforme des régimes spéciaux a encore été très forte hier dans l’Hérault. 79% de cheminots en grève au niveau régional, autant dire que les gares de Montpellier, Béziers et Sète ont été désertées ce mercredi qui sonne comme une montée en puissance. Dans les différentes villes, les AG ont d’ailleurs voté la reconduction du mouvement à une écrasante majorité. A Montpellier, les électriciens et gaziers – en grève à 66% dans le département – ont rejoint les cheminots à 10h devant la gare Saint-Roch pour défilé ensemble jusqu’à la préfecture. Avec une petite délégation d’étudiants des facs de Lettres et Sciences, ils étaient près de 500 à manifester contre le projet de réforme.
A Béziers, ils étaient 300 – comptant dans leurs rangs des hospitaliers et enseignants - à solliciter le sénateur-maire UMP Raymond Couderc qui ne les recevra pas. Des agents EDF-GDF ont rejoint Montpellier dans l’après-midi pour décider que des AG auraient lieu ce matin dans tous les services…
Bouches-du-Rhône : la grève à taux plein
Forte participation à la grève des cheminots et des gaziers et électriciens d’EDF GDF hier à Marseille. Ils sont cheminots ou agents d’EDF GDF. Ils étaient en grève hier pour la défense de leurs régimes spéciaux. Ils se sont retrouvés « tous ensemble » à la Préfecture.
A l’appel de FO, es uns s’y sont rendus directement de leurs lieux habituels de travail où ils venaient de tenir des assemblées générales. Les autres, avec la CGT, y sont venus en cortège parti du bas des escaliers de la gare Saint-Charles pour se rendre ensuite à la Préfecture.
Pendant ce temps, on apprenait que le poste de Rognac vient d’être occupé par des militants de la CGT, de FO et de la CFDT. « Il pourrait y avoir d’autres coupures », peut-on aussi entendre. A Marseille, le taux de participation à la grève a atteint le niveau du 18 octobre dernier, 80% chez les cheminots et 72% à EDF.
Vaucluse : une répétition du 20 novembre
Même si la mobilisation était loin de celle du 18 octobre, ils étaient au moins 2000 au départ de la gare centre hier matin. Cheminots, électriciens, gaziers, profs, mais aussi des salariés du privé, moins nombreux. La manif d’hier ressemblait plus à une préparation dans un contexte incertain quant à la volonté du gouvernement d’entendre ou pas les conditions de négociation.
Une ambiance qui n’obérait en rien la combativité de manifestants remontés contre un gouvernement « qui nous désigne comme des privilégiés aux yeux des citoyens, quand il donne tout aux vrais privilégiés », remarque un retraité cheminot. Pas d’étudiants dans le cortège, l’université d’Avignon n’ayant à ce jour connu ni assemblée générale, ni réflexion sur le sujet. Tous attendent pour mardi prochain une mobilisation record sur un ensemble de revendications d’autant plus politiques.
Var : grève et manifestation, service compris
Remarquable succès. 70% de participation à la grève chez les cheminots et un trafic ferroviaire inexistant, quelque 60 % chez les gaziers et électriciens : la mobilisation n’a que peu fléchi par rapport au 18 octobre et devrait de surcroît constituer le meilleur des points d’appui à la mobilisation à venir dès mardi prochain. Les deux corporations, choisies comme cobayes par le gouvernement dans sa frénésie de conjuguer la réforme sur le mode du recul social, ont donc donné le ton de la riposte. A Toulon, quelque sept cents agents ont manifesté au sein d’un bruyant cortège ouvert par les véhicules d’EDF et de GDF se payant le « luxe » d’un bon tour de la ville avant d’être accueilli sur le parvis d’une gare paralysée par de multiples délégations de la CGT, visiblement impatientes d’en découdre. Les assemblées générales convoquées ce matin décideront de la reconduction de la grève. Les syndicats auront quoi qu’il en soit marqué un point précieux.
Gard : SNCF et EDF en pleine paralysie
Le trafic a été très perturbé en gare de Nîmes avec seulement 10% de trains en service. « Deux TER affichés seulement. La direction régionale annonçait 6 TGV, mais pour quatre d’entre eux, la SNCF ne disposait pas du personnel roulant » a constaté Gérald Barjavel, secrétaire gardois de la CGT des cheminots, tout en se réjouissant d’un taux de 79% de grévistes au niveau régional. La grève a été reconduite pour 24 h à l’unanimité dans les gares d’Alès et Nîmes, soit 440 votants au total. Forte participation également à EDF-GDF où environ 70% des agents s’offusquaient de la remise en cause des régimes spéciaux. Des coupures de réseaux et d’éclairage public, des écoles placées au tarif zéro, le plateau d’accueil téléphonique coupé constituent les principales actions des syndiqués du service public de l’énergie en ce mercredi. La reconduction de la grève à raison de 2 h par jour pour sensibiliser la population et les députés a été votée dans l’après-midi.