Il dit qu’il a tourné la page, qu’il veut oublier. Le 7 novembre 2005, Salim, 33 ans, a été condamné à six mois de prison pour avoir participé aux violences urbaines qui ont embrasé plusieurs villes de France, il y a deux ans.
Ce jeune Créillois d’origine algérienne, deuxième d’une fratrie de sept, fut le premier incendiaire arrêté dans l’Oise. Un briquet à la main, un sac-poubelle rempli de papiers dans l’autre, un feu à ses pieds, selon l’accusation.
Au cours de l’audience, au tribunal de Senlis, Salim s’était montré apathique, confus. Son avocat avait indiqué qu’il s’agissait d’un « acte de désespoir », que Salim n’avait pas le profil d’un émeutier. « Le désordre général l’a poussé à passer à l’acte », avait-il plaidé. Le substitut du procureur n’avait rien voulu entendre et demandé une « décision exemplaire ».
Après quatre mois de prison, il nie toujours les faits
Deux ans après les faits, Salim nie toujours. « Ce n’est pas moi, lâche-t-il. J’ai été accusé à tort. Ils ont voulu faire un exemple. Je n’ai rien pu faire. » Condamné à six mois de prison, il en a purgé quatre. Seul dans sa cellule. Des journées à ne rien faire. « Ça ne m’a pas arrangé », reconnaît-il aujourd’hui. Laconique, il ajoute : « J’ai fait de la prison pour rien. »
Avant les émeutes de 2005, Salim, qui vit toujours à Creil, travaillait dans une mairie comme paysagiste. Il aimerait retrouver l’équivalent, promet qu’il veut « s’en sortir », qu’il va à l’ANPE. Mais il a l’air un peu groggy, dans son « monde ». « Je ne veux plus parler de ça, tranche-t-il. Surtout, on ne me reprendra plus à être au mauvais moment, au mauvais endroit. »
lire la suite: http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2322905&rubId=788
Ce jeune Créillois d’origine algérienne, deuxième d’une fratrie de sept, fut le premier incendiaire arrêté dans l’Oise. Un briquet à la main, un sac-poubelle rempli de papiers dans l’autre, un feu à ses pieds, selon l’accusation.
Au cours de l’audience, au tribunal de Senlis, Salim s’était montré apathique, confus. Son avocat avait indiqué qu’il s’agissait d’un « acte de désespoir », que Salim n’avait pas le profil d’un émeutier. « Le désordre général l’a poussé à passer à l’acte », avait-il plaidé. Le substitut du procureur n’avait rien voulu entendre et demandé une « décision exemplaire ».
Après quatre mois de prison, il nie toujours les faits
Deux ans après les faits, Salim nie toujours. « Ce n’est pas moi, lâche-t-il. J’ai été accusé à tort. Ils ont voulu faire un exemple. Je n’ai rien pu faire. » Condamné à six mois de prison, il en a purgé quatre. Seul dans sa cellule. Des journées à ne rien faire. « Ça ne m’a pas arrangé », reconnaît-il aujourd’hui. Laconique, il ajoute : « J’ai fait de la prison pour rien. »
Avant les émeutes de 2005, Salim, qui vit toujours à Creil, travaillait dans une mairie comme paysagiste. Il aimerait retrouver l’équivalent, promet qu’il veut « s’en sortir », qu’il va à l’ANPE. Mais il a l’air un peu groggy, dans son « monde ». « Je ne veux plus parler de ça, tranche-t-il. Surtout, on ne me reprendra plus à être au mauvais moment, au mauvais endroit. »
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