L’EURO, qui fêtera dans un mois son neuvième anniversaire, est devenu un épouvantail pour ses propres industriels. Un comble alors que la monnaie unique devait servir de bouclier à l’Europe face aux frasques du dollar. Hier, Louis Gallois, le président d’EADS, maison mère d’Airbus, a averti que face à la chute du billet vert, il allait être obligé de « faire fabriquer des pièces d’avion, des portes, des éléments d’ailes, à l’extérieur de l’Europe » . Le drame pour l’Europe est que le dollar de plus en plus faible reste néanmoins la monnaie mondiale ultraprédominante.
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