Hier, à sa demande, Bernard Thibault, accompagné des secrétaires généraux des fédérations CGT cheminots et énergie, s’est rendu au ministère du Travail pour réclamer l’ouverture « d’un cycle de discussion tripartite » entre l’État, les employeurs et les syndicats sur chacun des régimes spéciaux. Le secrétaire général de la CGT, syndicat majoritaire à la SNCF, à EDF et à la RATP, a souhaité « un calendrier de rencontres » qui pourrait être étalé sur un mois, chaque régime ayant son histoire et ses spécificités propres. Bernard Thibault a expliqué au ministre, Xavier Bertrand, « les yeux dans les yeux », qu’il est « illusoire de penser que des négociations sous la seule responsabilité des directions d’entreprise seront de nature à trouver une issue au conflit ».
L’autre voie
Le gouvernement a déclenché hier toute l’armada médiatique dont il est capable pour, une fois de plus, chercher à discréditer l’action des cheminots, des gaziers et électriciens, des agents de la RATP pour la défense de l’avenir de leurs retraites. Depuis un mois qu’il connaît la détermination des salariés à refuser son projet, le gouvernement n’a pas fait un geste pour négocier sérieusement, mettant toute son énergie à tenter vainement de diviser le front syndical. Aujourd’hui, comme si cela n’avait pas existé, son argumentaire fait feu de tout bois. D’un côté, il présente systématiquement les salariés concernés comme une minorité de « privilégiés » qu’il faudrait rabattre sur le droit commun. De l’autre, bien qu’il ne cesse d’insister sur le caractère extrêmement minoritaire des professions concernées pour justifier son passage en force, il fait de la liquidation de leurs régimes spéciaux un enjeu central qui mettrait la France en péril si par malheur on venait à y renoncer.
L’autre voie
Le gouvernement a déclenché hier toute l’armada médiatique dont il est capable pour, une fois de plus, chercher à discréditer l’action des cheminots, des gaziers et électriciens, des agents de la RATP pour la défense de l’avenir de leurs retraites. Depuis un mois qu’il connaît la détermination des salariés à refuser son projet, le gouvernement n’a pas fait un geste pour négocier sérieusement, mettant toute son énergie à tenter vainement de diviser le front syndical. Aujourd’hui, comme si cela n’avait pas existé, son argumentaire fait feu de tout bois. D’un côté, il présente systématiquement les salariés concernés comme une minorité de « privilégiés » qu’il faudrait rabattre sur le droit commun. De l’autre, bien qu’il ne cesse d’insister sur le caractère extrêmement minoritaire des professions concernées pour justifier son passage en force, il fait de la liquidation de leurs régimes spéciaux un enjeu central qui mettrait la France en péril si par malheur on venait à y renoncer.
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