Sa mise en examen, annoncée par son avocat Me Jean Veil, signifie que la juge Xavière Simeoni considère que des "indices graves et concordants" pèsent sur M. Chirac dans cette affaire d'emplois de complaisance présumés payés par le cabinet du maire de Paris avant 1995 au bénéfice de proches du RPR.
M. Chirac est redevenu en juin un justiciable ordinaire après avoir été protégé pendant douze ans par sa fonction à la tête de l'Etat. Il a depuis déjà été entendu le 19 juillet comme témoin assisté dans une autre affaire, celle des emplois fictifs au profit du RPR.
Jacques Chirac est arrivé à 08h30 au pôle financier du palais de justice de Paris en tant que "témoin assisté" et a été entendu pendant trois heures lors d'une audition qui s'est déroulée "dans le meilleur climat", selon Me Veil.
Me Veil a tenu à souligner qu"aucun enrichissement personnel" n'était reproché à l'ancien chef de l'Etat dont la mise en examen n'est assortie, selon une source judiciaire, d'aucun contrôle judiciaire, ni d'aucune caution. M. Chirac sera à nouveau entendu d'ici quelques mois sur les chargés de mission, son avocat précisant que l'audition de mercredi a porté sur l'organision générale de la mairie de Paris et "l'organigramme des responsabilités des uns et des autres".
Dans cette affaire instruite depuis 1999, les enquêteurs considèrent que certains emplois rémunérés par la mairie de Paris étaient totalement fictifs.
Dans une tribune dans Le Monde de jeudi, M. Chirac écrit avoir "souhaité ou autorisé" ces recrutements car ils étaient "légitimes autant que nécessaires". S'exprimant pour la première fois sur ce sujet, il ajoute qu'ils ont été autorisés par le conseil municipal de Paris. Mais selon une source proche du dossier, une autorisation du conseil municipal ne garantirait pas la légalité de ces recrutements. Dans sa tribune, M. Chirac assure en outre que "jamais les moyens de la ville de Paris n'ont été mis au service d'autres ambitions que d'agir pour les Parisiennes et Parisiens".
Parmi les bénéficiaires présumés de ces emplois se trouve un ancien préfet, soupçonné d'avoir bénéficié d'un chauffeur payé par le cabinet du maire de Paris. Selon une source proche du dossier, il s'agit du seul contrat signé de la main de M. Chirac, lorsqu'il dirigeait la capitale de 1977 à 1995.
Une vingtaine de personnes sont soupçonnées d'avoir attribué ces emplois litigieux ou d'en avoir bénéficié dans les années 1980 et 1990. Me Veil souligne que "ces 20 cas sur une période de maire de 18 ans" sont à apprécier au regard des "40.000 agents et quelque 300 chargés de mission" employés par la mairie.
Parmi eux, 5 ex-directeurs de cabinet de la mairie sont déjà mis en examen, notamment pour "détournement de fonds publics": Robert Pandraud, Daniel Naftalski, Michel Roussin, Rémy Chardon et Bernard Bled.
L'ancien député UMP de Paris Jean de Gaulle est également mis en examen dans ce dossier pour avoir bénéficié d'une assistante en 1990/91 ou encore Marc Blondel, alors secrétaire général de FO, pour un garde du corps payé par la Ville. Cette affaire a également valu à Alain Juppé, ancien adjoint aux finances de la ville, d'être entendu comme simple témoin le 15 mai par les policiers à Nanterre.
Les policiers s'intéressent également à Claude Chirac, la fille de M. Chirac, conseillère à la mairie de Paris de 1989 à 1993 mais qui était alors salariée d'une société privée.
M. Chirac est redevenu en juin un justiciable ordinaire après avoir été protégé pendant douze ans par sa fonction à la tête de l'Etat. Il a depuis déjà été entendu le 19 juillet comme témoin assisté dans une autre affaire, celle des emplois fictifs au profit du RPR.
Jacques Chirac est arrivé à 08h30 au pôle financier du palais de justice de Paris en tant que "témoin assisté" et a été entendu pendant trois heures lors d'une audition qui s'est déroulée "dans le meilleur climat", selon Me Veil.
Me Veil a tenu à souligner qu"aucun enrichissement personnel" n'était reproché à l'ancien chef de l'Etat dont la mise en examen n'est assortie, selon une source judiciaire, d'aucun contrôle judiciaire, ni d'aucune caution. M. Chirac sera à nouveau entendu d'ici quelques mois sur les chargés de mission, son avocat précisant que l'audition de mercredi a porté sur l'organision générale de la mairie de Paris et "l'organigramme des responsabilités des uns et des autres".
Dans cette affaire instruite depuis 1999, les enquêteurs considèrent que certains emplois rémunérés par la mairie de Paris étaient totalement fictifs.
Dans une tribune dans Le Monde de jeudi, M. Chirac écrit avoir "souhaité ou autorisé" ces recrutements car ils étaient "légitimes autant que nécessaires". S'exprimant pour la première fois sur ce sujet, il ajoute qu'ils ont été autorisés par le conseil municipal de Paris. Mais selon une source proche du dossier, une autorisation du conseil municipal ne garantirait pas la légalité de ces recrutements. Dans sa tribune, M. Chirac assure en outre que "jamais les moyens de la ville de Paris n'ont été mis au service d'autres ambitions que d'agir pour les Parisiennes et Parisiens".
Parmi les bénéficiaires présumés de ces emplois se trouve un ancien préfet, soupçonné d'avoir bénéficié d'un chauffeur payé par le cabinet du maire de Paris. Selon une source proche du dossier, il s'agit du seul contrat signé de la main de M. Chirac, lorsqu'il dirigeait la capitale de 1977 à 1995.
Une vingtaine de personnes sont soupçonnées d'avoir attribué ces emplois litigieux ou d'en avoir bénéficié dans les années 1980 et 1990. Me Veil souligne que "ces 20 cas sur une période de maire de 18 ans" sont à apprécier au regard des "40.000 agents et quelque 300 chargés de mission" employés par la mairie.
Parmi eux, 5 ex-directeurs de cabinet de la mairie sont déjà mis en examen, notamment pour "détournement de fonds publics": Robert Pandraud, Daniel Naftalski, Michel Roussin, Rémy Chardon et Bernard Bled.
L'ancien député UMP de Paris Jean de Gaulle est également mis en examen dans ce dossier pour avoir bénéficié d'une assistante en 1990/91 ou encore Marc Blondel, alors secrétaire général de FO, pour un garde du corps payé par la Ville. Cette affaire a également valu à Alain Juppé, ancien adjoint aux finances de la ville, d'être entendu comme simple témoin le 15 mai par les policiers à Nanterre.
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