Les bureaux du Premier ministre palestinien à Ramallah incendiés
La violence interpalestinienne a gagné en intensité. Des activistes du Fatah ont incendié à Ramallah les bureaux du gouvernement et du Parlement, dominés par le Hamas, tandis que des heurts meurtriers ont opposé les deux groupes à Gaza.
Les activistes ont mis le feu aux bureaux du Conseil des ministres, au quatrième étage du bâtiment de cinq étages, ont constaté un journaliste et des témoins. Une épaisse fumée noire s'est dégagée. Des voitures de pompiers sont arrivées sur les lieux.
Les activistes des Brigades des martyrs d'Al-Aqsa et des centaines de membres des services de sécurité ont pris d'assaut le bâtiment lors d'une manifestation contre la violence partisane dans la bande de Gaza, qu'ils imputent aux islamistes du Hamas. Ils ont brisé des vitres, détruit des ordinateurs et déchiré des dossiers, puis ont mis le feu au Parlement.
Dans la bande de Gaza, un activiste de la branche armée du Hamas et un civil ont été tués dans de nouveaux accrochages interpalestiniens. Les affrontements ont opposé des activistes du Hamas à des membres de la Sécurité préventive, un service fidèle au Fatah à Rafah.
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Les activistes ont mis le feu aux bureaux du Conseil des ministres, au quatrième étage du bâtiment de cinq étages, ont constaté un journaliste et des témoins. Une épaisse fumée noire s'est dégagée. Des voitures de pompiers sont arrivées sur les lieux.
Les activistes des Brigades des martyrs d'Al-Aqsa et des centaines de membres des services de sécurité ont pris d'assaut le bâtiment lors d'une manifestation contre la violence partisane dans la bande de Gaza, qu'ils imputent aux islamistes du Hamas. Ils ont brisé des vitres, détruit des ordinateurs et déchiré des dossiers, puis ont mis le feu au Parlement.
Dans la bande de Gaza, un activiste de la branche armée du Hamas et un civil ont été tués dans de nouveaux accrochages interpalestiniens. Les affrontements ont opposé des activistes du Hamas à des membres de la Sécurité préventive, un service fidèle au Fatah à Rafah.
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Le Conseil législatif palestinien, dominé par le Hamas, a reporté lundi jusqu'au 20 juin un vote contre le référendum
Le Conseil législatif palestinien, dominé par le Hamas, a reporté lundi jusqu'au 20 juin un vote contre le référendum annoncé par le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas sur un plan comportant la reconnaissance implicite d'Israël.
Le Parlement palestinien a finalement choisi de ne pas bloquer pour le moment le référendum. Les députés ont voté par 69 voix contre 6 le report du vote pour donner une nouvelle chance aux pourparlers entre le Hamas et le Fatah de Mahmoud Abbas. Les dirigeants des deux parties devaient se réunir lundi soir pour la troisième journée consécutive.
Le président de l'Autorité palestinienne a convoqué un référendum pour le 26 juillet sur une proposition appelant à la création d'un Etat palestinien au côté d'Israël, reconnaissant implicitement le droit à l'existence de l'Etat hébreu. Or le Hamas, qui dirige le gouvernement après sa victoire aux législatives du 25 janvier dernier, ne reconnaît pas Israël.
La séance houleuse du Conseil législatif palestinien (CLP) s'est ouverte lundi par une manifestation de centaines de fonctionnaires du gouvernement réclamant le versement de leurs salaires dus depuis trois mois. Des manifestants en colère ont frappé sur les portes de la salle du CLP après le début de la séance.
Par ailleurs, un tireur du Hamas a été tué lundi dans une fusillade devant les locaux d'une agence de sécurité palestinienne à Rafah dans le sud de la Bande de Gaza. La fusillade a éclaté quand des tireurs du mouvement de la Résistance islamique, qui assistaient aux funérailles d'un des leurs, tué dans des affrontements avec des militants du Fatah, ont ouvert le feu sur les bureaux du services, dirigé par la faction de Mahmoud Abbas. Les policiers ont répliqué, tuant un tireur qui est mort lors de son transfert à l'hôpital.
Par la suite, les tireurs ont encerclé le bâtiment exigeant en vain que le policier auteur des coups de feu mortels sorte. Ils ont ensuite ouvert le feu sur des sympathisants du Fatah et du Djihad islamique, venus réclamer la fin du siège. Un passant a été tué et 14 autres personnes blessées, selon des témoins et des policiers palestiniens.
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Le Parlement palestinien a finalement choisi de ne pas bloquer pour le moment le référendum. Les députés ont voté par 69 voix contre 6 le report du vote pour donner une nouvelle chance aux pourparlers entre le Hamas et le Fatah de Mahmoud Abbas. Les dirigeants des deux parties devaient se réunir lundi soir pour la troisième journée consécutive.
Le président de l'Autorité palestinienne a convoqué un référendum pour le 26 juillet sur une proposition appelant à la création d'un Etat palestinien au côté d'Israël, reconnaissant implicitement le droit à l'existence de l'Etat hébreu. Or le Hamas, qui dirige le gouvernement après sa victoire aux législatives du 25 janvier dernier, ne reconnaît pas Israël.
La séance houleuse du Conseil législatif palestinien (CLP) s'est ouverte lundi par une manifestation de centaines de fonctionnaires du gouvernement réclamant le versement de leurs salaires dus depuis trois mois. Des manifestants en colère ont frappé sur les portes de la salle du CLP après le début de la séance.
Par ailleurs, un tireur du Hamas a été tué lundi dans une fusillade devant les locaux d'une agence de sécurité palestinienne à Rafah dans le sud de la Bande de Gaza. La fusillade a éclaté quand des tireurs du mouvement de la Résistance islamique, qui assistaient aux funérailles d'un des leurs, tué dans des affrontements avec des militants du Fatah, ont ouvert le feu sur les bureaux du services, dirigé par la faction de Mahmoud Abbas. Les policiers ont répliqué, tuant un tireur qui est mort lors de son transfert à l'hôpital.
Par la suite, les tireurs ont encerclé le bâtiment exigeant en vain que le policier auteur des coups de feu mortels sorte. Ils ont ensuite ouvert le feu sur des sympathisants du Fatah et du Djihad islamique, venus réclamer la fin du siège. Un passant a été tué et 14 autres personnes blessées, selon des témoins et des policiers palestiniens.
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