Des analyses complémentaires, dont les résultats seront publiés lundi soir, devraient permettre de savoir lequel des trois virus de la rage --celui du chien, du renard ou de la chauve-souris, moins pathogène que les deux autres--, est en cause, a-t-on précisé à la direction des services vétérinaires de Vendée.
"Il n'y a aucune crainte de rage humaine", a précisé Francis Cloris, sous-préfet de Fontenay-le-Comte (Vendée), où résident les pharmaciens propriétaires du chat. Dix-sept personnes en contact avec le chat ont reçu le traitement médical adapté au CHU de Nantes. Le premier vétérinaire qui a examiné le chat a été mordu, mais il a été vacciné et son état de santé n'inspire pas d'inquiétude. La rage est une maladie mortelle.
"Le dernier cas de rage animal terrestre diagnostiqué sur le territoire français remonte à 2004, mais il s'agissait d'un chien importé illégalement du Maroc. La France a été déclarée officiellement indemne de la rage en 2001", a souligné M. Cloris.
Concrètement, le dernier cas de rage du renard date de 1998. La rage canine, dont était atteint le chiot importé en 2004, a disparu du territoire depuis "des dizaines d'années au moins", précise Didier Boisseleau, directeur départemental des services vétérinaires de Vendée.
Des cas de rage de chauve-souris sont en revanche régulièrement relevés. "Il y en a eu une vingtaine sur la décennie 2000", indique M. Boisseleau.
Mais ce virus-là ne se transmet que "très rarement à d'autres espèces", que ce soit l'homme ou l'animal, poursuit le vétérinaire.
Un scientifique, qui tentait de soigner une chauve-souris atteinte de la rage, avait ainsi été contaminé via une morsure en 2004, dans la région de Bourges. Il avait été vacciné à temps.
Le décès le 10 novembre du chat vendéen, dû à cette maladie révélée vendredi soir par des analyses, constitue "un cas très ponctuel et localisé qui fera sûrement l'objet d'une publication scientifique, mais ne devrait pas avoir de grandes conséquences" sanitaires, estime M. Boisseleau.
Si l'hypothèse d'une contamination par une chauve-souris prévaut, c'est que l'animal "sortait peu" et "n'était pas allé à l'étranger. Il fréquentait surtout le toit et le grenier de l'appartement de ses propriétaires", a précisé M. Cloris.
S'il s'agit du virus de la chauve-souris, la rage du chat vendéen ne devrait pas donner lieu à une série de mesures comparables à celles de 2004, même si les vétérinaires du département ont été appelés à la "vigilance", selon M. Boisseleau.
Le décès du chiot Tikki en août de cette année-là avait entraîné six mois d'alerte sanitaire, avec avis urgents de recherche de personnes, campagne régionale de dépistage, vaccinations préventives, euthanasie d'animaux errants notamment.
En attendant les analyses complémentaires, les recommandations des autorités sanitaires restent les mêmes: ne pas toucher aux chauves-souris, toujours consulter un médecin et un vétérinaire en cas de morsure d'un homme par un chat ou un chien, ne consulter en cas de griffure que si l'animal a par ailleurs un comportement suspect (agressivité, ou salivage inhabituel).
La contamination se fait entre la salive de l'animal et le sang ou les muqueuses de l'homme ou d'un autre animal.
Le dernier décès d'un humain atteint de la rage en France date de 2003. Il s'agissait d'une petite fille de 3 ans contaminée au Gabon et hospitalisée à Lyon. La dernière victime humaine d'une rage contractée sur le territoire français date de 1924.
"Il n'y a aucune crainte de rage humaine", a précisé Francis Cloris, sous-préfet de Fontenay-le-Comte (Vendée), où résident les pharmaciens propriétaires du chat. Dix-sept personnes en contact avec le chat ont reçu le traitement médical adapté au CHU de Nantes. Le premier vétérinaire qui a examiné le chat a été mordu, mais il a été vacciné et son état de santé n'inspire pas d'inquiétude. La rage est une maladie mortelle.
"Le dernier cas de rage animal terrestre diagnostiqué sur le territoire français remonte à 2004, mais il s'agissait d'un chien importé illégalement du Maroc. La France a été déclarée officiellement indemne de la rage en 2001", a souligné M. Cloris.
Concrètement, le dernier cas de rage du renard date de 1998. La rage canine, dont était atteint le chiot importé en 2004, a disparu du territoire depuis "des dizaines d'années au moins", précise Didier Boisseleau, directeur départemental des services vétérinaires de Vendée.
Des cas de rage de chauve-souris sont en revanche régulièrement relevés. "Il y en a eu une vingtaine sur la décennie 2000", indique M. Boisseleau.
Mais ce virus-là ne se transmet que "très rarement à d'autres espèces", que ce soit l'homme ou l'animal, poursuit le vétérinaire.
Un scientifique, qui tentait de soigner une chauve-souris atteinte de la rage, avait ainsi été contaminé via une morsure en 2004, dans la région de Bourges. Il avait été vacciné à temps.
Le décès le 10 novembre du chat vendéen, dû à cette maladie révélée vendredi soir par des analyses, constitue "un cas très ponctuel et localisé qui fera sûrement l'objet d'une publication scientifique, mais ne devrait pas avoir de grandes conséquences" sanitaires, estime M. Boisseleau.
Si l'hypothèse d'une contamination par une chauve-souris prévaut, c'est que l'animal "sortait peu" et "n'était pas allé à l'étranger. Il fréquentait surtout le toit et le grenier de l'appartement de ses propriétaires", a précisé M. Cloris.
S'il s'agit du virus de la chauve-souris, la rage du chat vendéen ne devrait pas donner lieu à une série de mesures comparables à celles de 2004, même si les vétérinaires du département ont été appelés à la "vigilance", selon M. Boisseleau.
Le décès du chiot Tikki en août de cette année-là avait entraîné six mois d'alerte sanitaire, avec avis urgents de recherche de personnes, campagne régionale de dépistage, vaccinations préventives, euthanasie d'animaux errants notamment.
En attendant les analyses complémentaires, les recommandations des autorités sanitaires restent les mêmes: ne pas toucher aux chauves-souris, toujours consulter un médecin et un vétérinaire en cas de morsure d'un homme par un chat ou un chien, ne consulter en cas de griffure que si l'animal a par ailleurs un comportement suspect (agressivité, ou salivage inhabituel).
La contamination se fait entre la salive de l'animal et le sang ou les muqueuses de l'homme ou d'un autre animal.
Le dernier décès d'un humain atteint de la rage en France date de 2003. Il s'agissait d'une petite fille de 3 ans contaminée au Gabon et hospitalisée à Lyon. La dernière victime humaine d'une rage contractée sur le territoire français date de 1924.
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