L'hypothèse d'un échec général de la conférence, désormais plombée par un relatif pessimisme, était évoquée au plus haut niveau.
«Je suis très inquiet sur le rythme des choses», a déclaré aux journalistes le patron de la Convention climat de l'ONU, Yvo de Boer. «Demain à midi, il sera trop tard», a ajouté le secrétaire exécutif de la Convention de l'ONU sur le changement climatique (UNFCCC).
L'objectif principal de la réunion de Bali est de tracer une feuille de route de négociations, que les ONG veulent ambitieuse, afin de prolonger au-delà de 2012 le protocole de Kyoto, seul outil international pour freiner les émissions des gaz à effet de serre responsables du réchauffement.
Mais le doute régnait ce matin à Bali sur la possibilité d'achever à temps la déclaration finale, laborieusement négociée mot par mot, virgule par virgule.
«J'ai le sentiment que parce que de nombreux sujets ont été transférés au haut niveau (de négociations) et reliés entre eux, nous sommes d'une certaine façon dans une situation où tout passe ou tout casse», a estimé de Boer. Si nous ne parvenons pas à finir le travail à temps, alors tout le château va s'effondrer».
Interrogé sur la possibilité de geler les discussions pour les reprendre plus tard, de Boer a répondu: «Je ne crois pas que nous puissions nous offrir le luxe d'une conférence bis».
Ses propos ont fait écho aux préoccupations des principales ONG présentes dans l'île indonésienne, qui ont dénoncé la...
«Je suis très inquiet sur le rythme des choses», a déclaré aux journalistes le patron de la Convention climat de l'ONU, Yvo de Boer. «Demain à midi, il sera trop tard», a ajouté le secrétaire exécutif de la Convention de l'ONU sur le changement climatique (UNFCCC).
L'objectif principal de la réunion de Bali est de tracer une feuille de route de négociations, que les ONG veulent ambitieuse, afin de prolonger au-delà de 2012 le protocole de Kyoto, seul outil international pour freiner les émissions des gaz à effet de serre responsables du réchauffement.
Mais le doute régnait ce matin à Bali sur la possibilité d'achever à temps la déclaration finale, laborieusement négociée mot par mot, virgule par virgule.
«J'ai le sentiment que parce que de nombreux sujets ont été transférés au haut niveau (de négociations) et reliés entre eux, nous sommes d'une certaine façon dans une situation où tout passe ou tout casse», a estimé de Boer. Si nous ne parvenons pas à finir le travail à temps, alors tout le château va s'effondrer».
Interrogé sur la possibilité de geler les discussions pour les reprendre plus tard, de Boer a répondu: «Je ne crois pas que nous puissions nous offrir le luxe d'une conférence bis».
Ses propos ont fait écho aux préoccupations des principales ONG présentes dans l'île indonésienne, qui ont dénoncé la...
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