Grâce à des échantillons de matériel génétique viral prélevés chez des grands singes et à ceux collectés lors des épidémies humaines de fièvre hémorragique survenues depuis 2001, "ils ont pu démontrer l'existence d'une nouvelle lignée génétique de l'espèce Zaïre", a indiqué l'IRD.
Des phénomènes de recombinaison génétique (échanges de matériel génétique) entre des virus appartenant à deux lignées différentes de virus Ebola de l'espèce Zaïre (ZEBOV) se seraient produits entre 1996 et 2001, donnant naissance aux virus responsables des épidémies apparues au Gabon et en République du Congo entre 2001 et 2003, selon les chercheurs. Processus connu pour les virus semblables au VIH responsable du sida, le phénomène de recombinaison génétique n'avait jamais été décrit dans la famille des Filoviridae (Ebola, Marburg), souligne l'IRD.
La capacité du virus Ebola à donner naissance à de nouvelles souches, via une recombinaison génétique, "ajoute un niveau de complexité" à la lutte contre l'émergence du ZEBOV, la plus virulente souche du virus Ebola, chez l'homme et l'animal, soulignaient Eric Leroy et son équipe dans la revue scientifique américaine PNAS du 17 octobre. A elle seule, l'espèce Zaïre est responsable de 88% des décès humains par fièvre hémorragique répertoriés depuis la découverte en 1976 du virus Ebola, précise l'IRD. Si les recombinaisons génétiques font effectivement partie de l'arsenal du virus Ebola, il faut le prendre en compte pour l'élaboration de vaccins, souligne l'IRD. En effet, inoculer au patient un virus vivant atténué risquerait d'entraîner l'apparition de nouvelles souches virales issues d'une recombinaison entre la souche vaccinale et des souches naturellement virulentes du virus.
Des phénomènes de recombinaison génétique (échanges de matériel génétique) entre des virus appartenant à deux lignées différentes de virus Ebola de l'espèce Zaïre (ZEBOV) se seraient produits entre 1996 et 2001, donnant naissance aux virus responsables des épidémies apparues au Gabon et en République du Congo entre 2001 et 2003, selon les chercheurs. Processus connu pour les virus semblables au VIH responsable du sida, le phénomène de recombinaison génétique n'avait jamais été décrit dans la famille des Filoviridae (Ebola, Marburg), souligne l'IRD.
La capacité du virus Ebola à donner naissance à de nouvelles souches, via une recombinaison génétique, "ajoute un niveau de complexité" à la lutte contre l'émergence du ZEBOV, la plus virulente souche du virus Ebola, chez l'homme et l'animal, soulignaient Eric Leroy et son équipe dans la revue scientifique américaine PNAS du 17 octobre. A elle seule, l'espèce Zaïre est responsable de 88% des décès humains par fièvre hémorragique répertoriés depuis la découverte en 1976 du virus Ebola, précise l'IRD. Si les recombinaisons génétiques font effectivement partie de l'arsenal du virus Ebola, il faut le prendre en compte pour l'élaboration de vaccins, souligne l'IRD. En effet, inoculer au patient un virus vivant atténué risquerait d'entraîner l'apparition de nouvelles souches virales issues d'une recombinaison entre la souche vaccinale et des souches naturellement virulentes du virus.
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