Chien renifleur et rang serré de gendarmes : pour le dernier volet judiciaire d'un attentat dont six auteurs, membres d'un commando nationaliste, sont déjà sous les verrous, le palais de justice de Paris avait renforcé sa sécurité pour juger, pendant un mois, ce corse de 47 ans.
Depuis l'île, où sa famille a recueilli plus de 31.000 signatures de soutien, plusieurs responsables nationalistes avaient fait le voyage en signe de solidarité, comme le Dr Edmond Siméoni, figure historique, membre d'une des trois composantes du groupe Unione naziunale et conseiller territorial.
"Nous venons demander un procès équitable, le respect de la présomption d'innocence. Nous ne sommes pas inquiets quant à l'issue du procès", a-t-il déclaré avant l'audience, tout en soulignant que "dans le cas corse, la justice ne s'exprime pas sereinement".
Jean-Guy Talamoni, dirigeant de Corzica nazione indipendente, a lui aussi apporté son "soutien total et sans la moindre réserve". "Tous les Corses sont convaincus qu'il n'a rien à faire dans cette histoire mais il fallait un coupable", a-t-il ajouté.
Flanqué des six magistrats professionnels qui remplacent les jurés populaires dans cette cour spéciale formée pour les affaires de terrorisme, le président Dominique Coujard a commencé par décliner l'identité de l'accusé.
"Né le 7 avril 1960, de Jean-Hugues et Cécile. Profession berger", a répondu Yvan Colonna, pull sombre et cheveux ras, avant de s'accouder à la rambarde du box, face à la famille du préfet : sa veuve Dominique et ses deux enfants.
Au premier rang du public, le clan Colonna - père, frère, soeur, tante, ex-compagne.. - se serrait sur un banc.
Puis, le président a entamé la longue procédure d'appel des dizaines de témoins, leur fixant des rendez-vous pour le mois d'audience que la grève prévue des transports pourrait bien bousculer, a-t-il remarqué.
Parmi ceux cités par la défense, l'ancien rugbyman Daniel Herrero viendra parler du temps où il enseignait le sport au jeune Yvan à Nice, avant que le nationaliste ne retourne sur l'île pour retrouver ses racines.
Parmi les temps forts attendus de l'audience, les trois juges d'instruction de ce lourd dossier témoigneront le 28 novembre, deux jours après l'ancien chef de la division nationale antiterroriste (DNAT), Roger Marion, et le successeur de Claude Erignac, Bernard Bonnet, qui a promis dans la presse "d'éclairer certains faits d'un jour nouveau".
Pour le 5 décembre, la défense du nationaliste a fait citer le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, à la suite d'un article du Point selon lequel il aurait convoqué récemment Roger Marion pour "s'assurer" qu'il "s'abstiendrait de tout règlement de comptes avec des policiers chargés de l'enquête". M. Guéant a par avance démenti toute tentative d'influence.
Deux jours plus tôt, le 3 décembre, ce sont les membres du commando qui quitteront leur cellule pour témoigner.
Quatre d'entre eux avaient désigné Colonna comme un des leurs, lui plaçant même l'arme entre les mains avant de se rétracter en expliquant leurs dénonciations par des "pressions" policières.
Si Colonna comparaît seul aujourd'hui, c'est que la police n'a pu l'appréhender dans le maquis corse qu'en juillet 2003, après plus de quatre ans de cavale.
Depuis l'île, où sa famille a recueilli plus de 31.000 signatures de soutien, plusieurs responsables nationalistes avaient fait le voyage en signe de solidarité, comme le Dr Edmond Siméoni, figure historique, membre d'une des trois composantes du groupe Unione naziunale et conseiller territorial.
"Nous venons demander un procès équitable, le respect de la présomption d'innocence. Nous ne sommes pas inquiets quant à l'issue du procès", a-t-il déclaré avant l'audience, tout en soulignant que "dans le cas corse, la justice ne s'exprime pas sereinement".
Jean-Guy Talamoni, dirigeant de Corzica nazione indipendente, a lui aussi apporté son "soutien total et sans la moindre réserve". "Tous les Corses sont convaincus qu'il n'a rien à faire dans cette histoire mais il fallait un coupable", a-t-il ajouté.
Flanqué des six magistrats professionnels qui remplacent les jurés populaires dans cette cour spéciale formée pour les affaires de terrorisme, le président Dominique Coujard a commencé par décliner l'identité de l'accusé.
"Né le 7 avril 1960, de Jean-Hugues et Cécile. Profession berger", a répondu Yvan Colonna, pull sombre et cheveux ras, avant de s'accouder à la rambarde du box, face à la famille du préfet : sa veuve Dominique et ses deux enfants.
Au premier rang du public, le clan Colonna - père, frère, soeur, tante, ex-compagne.. - se serrait sur un banc.
Puis, le président a entamé la longue procédure d'appel des dizaines de témoins, leur fixant des rendez-vous pour le mois d'audience que la grève prévue des transports pourrait bien bousculer, a-t-il remarqué.
Parmi ceux cités par la défense, l'ancien rugbyman Daniel Herrero viendra parler du temps où il enseignait le sport au jeune Yvan à Nice, avant que le nationaliste ne retourne sur l'île pour retrouver ses racines.
Parmi les temps forts attendus de l'audience, les trois juges d'instruction de ce lourd dossier témoigneront le 28 novembre, deux jours après l'ancien chef de la division nationale antiterroriste (DNAT), Roger Marion, et le successeur de Claude Erignac, Bernard Bonnet, qui a promis dans la presse "d'éclairer certains faits d'un jour nouveau".
Pour le 5 décembre, la défense du nationaliste a fait citer le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, à la suite d'un article du Point selon lequel il aurait convoqué récemment Roger Marion pour "s'assurer" qu'il "s'abstiendrait de tout règlement de comptes avec des policiers chargés de l'enquête". M. Guéant a par avance démenti toute tentative d'influence.
Deux jours plus tôt, le 3 décembre, ce sont les membres du commando qui quitteront leur cellule pour témoigner.
Quatre d'entre eux avaient désigné Colonna comme un des leurs, lui plaçant même l'arme entre les mains avant de se rétracter en expliquant leurs dénonciations par des "pressions" policières.
Si Colonna comparaît seul aujourd'hui, c'est que la police n'a pu l'appréhender dans le maquis corse qu'en juillet 2003, après plus de quatre ans de cavale.
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