Les facteurs du 10e arrondissement en grève depuis le 20 novembre, ont poursuivi hier, leur mouvement contre la restructuration des tournées dans cette partie des quartiers est de Marseille générant la suppression de 6 d’entre elles.
Ils dénoncent une restructuration qui aboutirait à la suppression de 6 des 41 tournées existantes, ce qui agrandirait d’autant, le périmètre de celles restantes, avec une aggravation des conditions de travail des facteurs, et une qualité moindre du service rendu aux usagers.
Ils en ont donc appelé à ceux-ci, 70 d’entre eux s’étant rassemblés hier matin devant la Poste. Ce fut l’occasion de prises de parole dont celle du syndicat CGT qui a souligné les enjeux de cette restructuration. Prétexte avancé par La Poste pour justifier ces restructurations, « la concurrence d’Internet et des sociétés privées ». En fait, il s’agit de réaliser des économies pour préparer La Poste à la concurrence accrue qui résultera de la libéralisation totale du courrier décidée par Bruxelles.
Réitérant cet argument devant l’assemblée générale du CIQ de Pont-de-Vivaux, Jean-Jacques Tibi directeur du groupement courrier à Marseille Etoile, a ensuite prétendu que la restructuration refusée par les grévistes de Marseille 10, « avait été acceptée dans tous les autres arrondissements de Marseille ». Histoire de tenter dresser la population contre eux, mais histoire inventée de toute pièce, à la seule exception de Marseille 3.
De premiers contacts ont été pris hier en début d’après-midi, entre les représentants du personnel et la direction. A cette occasion, indiquait Jean-Luc Botella, secrétaire général du syndicat CGT La Poste 13, la direction a injecté des fractions de tournée « au compte goutte ». Vers 16 heures, avant l’ouverture d’une séance de négociation, le nombre de tournées supprimées était passé ramené de 6 à 4,5. La discussion aura-t-elle permis de faire bouger davantage le curseur? La reprise du travail semblait liée à la réponse à cette question?
Ils dénoncent une restructuration qui aboutirait à la suppression de 6 des 41 tournées existantes, ce qui agrandirait d’autant, le périmètre de celles restantes, avec une aggravation des conditions de travail des facteurs, et une qualité moindre du service rendu aux usagers.
Ils en ont donc appelé à ceux-ci, 70 d’entre eux s’étant rassemblés hier matin devant la Poste. Ce fut l’occasion de prises de parole dont celle du syndicat CGT qui a souligné les enjeux de cette restructuration. Prétexte avancé par La Poste pour justifier ces restructurations, « la concurrence d’Internet et des sociétés privées ». En fait, il s’agit de réaliser des économies pour préparer La Poste à la concurrence accrue qui résultera de la libéralisation totale du courrier décidée par Bruxelles.
Réitérant cet argument devant l’assemblée générale du CIQ de Pont-de-Vivaux, Jean-Jacques Tibi directeur du groupement courrier à Marseille Etoile, a ensuite prétendu que la restructuration refusée par les grévistes de Marseille 10, « avait été acceptée dans tous les autres arrondissements de Marseille ». Histoire de tenter dresser la population contre eux, mais histoire inventée de toute pièce, à la seule exception de Marseille 3.
De premiers contacts ont été pris hier en début d’après-midi, entre les représentants du personnel et la direction. A cette occasion, indiquait Jean-Luc Botella, secrétaire général du syndicat CGT La Poste 13, la direction a injecté des fractions de tournée « au compte goutte ». Vers 16 heures, avant l’ouverture d’une séance de négociation, le nombre de tournées supprimées était passé ramené de 6 à 4,5. La discussion aura-t-elle permis de faire bouger davantage le curseur? La reprise du travail semblait liée à la réponse à cette question?