Le très médiatique numéro deux du gouvernement - qui part favori face à l'outsider Michel Zumkeller - veut lancer "un nouveau cycle de vie du Parti radical", après sa co-présidence "tranquille" avec André Rossinot, a-t-il indiqué à l'AFP.
Le congrès devra d'abord se prononcer sur la réforme des statuts, préalable nécessaire à l'élection du chef qui se fera pour la première fois au suffrage direct des militants, pour un mandat de trois ans, renouvelable une fois.
Le nouveau système donne donc une légitimité totale au président élu jusqu'ici par les cadres du parti et surtout ouvre à Jean-Louis Borloo la possibilité de porter la bannière radicale pendant la campagne de 2012.
La présidence bicéphale avait été installée en 2005, au terme du premier mandat d'André Rossinot, avec la bénédiction de ce dernier.
Conscient de la singularité de Jean-Louis Borloo dans le paysage politique, qui lui vaut sa popularité auprès des Français, M. Rossinot s'était alors dit "prêt à partager, pour faire grandir le Parti radical".
Borloo est "un créatif dont on a forcément besoin", résume Dominique Paillé, vice-président du Parti radical et conseiller de l'Elysée.
"Les Français aiment voir clair sur l'échiquier politique mais ils aiment aussi avoir dans le paysage quelqu'un qui sort des schémas habituels", explique-t-il à l'AFP.
Mais certains "valoisiens" expriment des doutes: "Si Borloo savait diriger un parti, ça se saurait", ironise un cadre.
"Je m'inscris dans la durée et je suis méthodique contrairement à ce que l'on croit", répond le ministre d'Etat.
"Borloo a son brevet du radicalisme et il va s'intéresser au parti", renchérit M. Rossinot. Les nouveaux statuts "permettent au président d'être en poste six ans. A l'inverse ils offrent une durée raisonnable pour apporter la preuve que l'on peut diriger le parti", avertit toutefois le maire de Nancy.
La présidence du Parti radical "peut donner à Borloo la stature d'un candidat pour 2012", assure un cadre national.
Mais "surtout elle peut permettre aux +Valoisiens+ de peser dans le débat" pendant la campagne de 2012, nuance M. Paillé qui est aussi secrétaire général adjoint du parti giron, l'UMP.
La plateforme électorale de Borloo tient en trois points: "Tripler le nombre d'adhérents en un an, utiliser pleinement notre force territoriale et fédérer au delà des radicaux de gauche". Il veut aussi que le Parti radical "joue un rôle dans la recomposition du paysage politique".
"Rupture, ouverture, rassemblement", résume le mot d'ordre de ce congrès électif du petit parti "valoisien" associé à l'UMP, mais très attaché à son identité radicale.
Fort de 196 députés en 1914, le parti radical n'en compte plus aujourd'hui que 17, sept sénateurs et une eurodéputée. Il revendique 10.000 adhérents et 2.000 jeunes militants.
Autant dire qu'avec cette "ossature minimale" la route est longue jusqu'en 2012, concède le jeune député de Meurthe-et-Moselle Laurent Hénart, proche de Jean-Louis Borloo, qui veut asseoir le parti sur des fédérations plus militantes.
"On ne veut pas devenir un parti régiment, on n'en a pas les moyens, mais plutôt un parti commando", ambitionne M. Hénart qui part favori pour succéder, samedi, au secrétaire général sortant Renaud Dutreil.
Le congrès devra d'abord se prononcer sur la réforme des statuts, préalable nécessaire à l'élection du chef qui se fera pour la première fois au suffrage direct des militants, pour un mandat de trois ans, renouvelable une fois.
Le nouveau système donne donc une légitimité totale au président élu jusqu'ici par les cadres du parti et surtout ouvre à Jean-Louis Borloo la possibilité de porter la bannière radicale pendant la campagne de 2012.
La présidence bicéphale avait été installée en 2005, au terme du premier mandat d'André Rossinot, avec la bénédiction de ce dernier.
Conscient de la singularité de Jean-Louis Borloo dans le paysage politique, qui lui vaut sa popularité auprès des Français, M. Rossinot s'était alors dit "prêt à partager, pour faire grandir le Parti radical".
Borloo est "un créatif dont on a forcément besoin", résume Dominique Paillé, vice-président du Parti radical et conseiller de l'Elysée.
"Les Français aiment voir clair sur l'échiquier politique mais ils aiment aussi avoir dans le paysage quelqu'un qui sort des schémas habituels", explique-t-il à l'AFP.
Mais certains "valoisiens" expriment des doutes: "Si Borloo savait diriger un parti, ça se saurait", ironise un cadre.
"Je m'inscris dans la durée et je suis méthodique contrairement à ce que l'on croit", répond le ministre d'Etat.
"Borloo a son brevet du radicalisme et il va s'intéresser au parti", renchérit M. Rossinot. Les nouveaux statuts "permettent au président d'être en poste six ans. A l'inverse ils offrent une durée raisonnable pour apporter la preuve que l'on peut diriger le parti", avertit toutefois le maire de Nancy.
La présidence du Parti radical "peut donner à Borloo la stature d'un candidat pour 2012", assure un cadre national.
Mais "surtout elle peut permettre aux +Valoisiens+ de peser dans le débat" pendant la campagne de 2012, nuance M. Paillé qui est aussi secrétaire général adjoint du parti giron, l'UMP.
La plateforme électorale de Borloo tient en trois points: "Tripler le nombre d'adhérents en un an, utiliser pleinement notre force territoriale et fédérer au delà des radicaux de gauche". Il veut aussi que le Parti radical "joue un rôle dans la recomposition du paysage politique".
"Rupture, ouverture, rassemblement", résume le mot d'ordre de ce congrès électif du petit parti "valoisien" associé à l'UMP, mais très attaché à son identité radicale.
Fort de 196 députés en 1914, le parti radical n'en compte plus aujourd'hui que 17, sept sénateurs et une eurodéputée. Il revendique 10.000 adhérents et 2.000 jeunes militants.
Autant dire qu'avec cette "ossature minimale" la route est longue jusqu'en 2012, concède le jeune député de Meurthe-et-Moselle Laurent Hénart, proche de Jean-Louis Borloo, qui veut asseoir le parti sur des fédérations plus militantes.
"On ne veut pas devenir un parti régiment, on n'en a pas les moyens, mais plutôt un parti commando", ambitionne M. Hénart qui part favori pour succéder, samedi, au secrétaire général sortant Renaud Dutreil.
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