Faits Divers - Société
30/04/2019 16:05

​Gilets jaunes et Black blocs: point sur la répression

Demain, 1° mai 2019, il serait prévu une convergences des luttes dont je ne perçois que difficilement les contours puisque les syndicats feraient enfin leur travail des manifestants aux revendications claires. Peut-être cela évitera-t-il les dérives des Gilets jaunes et des Black blocs. Ci-dessous, un point non exhaustif sur des condamnations dont sont frappés certains manifestants Gilets jaunes ou non.



Mais, avant cela, et pour ne pas me montrer négligent, peut-être faut-il évoquer la question du suicide des policiers. J’apprends en effet que le taux de suicide de nos policiers serait de 30% supérieur au taux de suicide national. Pourtant, je crois savoir que, dans chaque commissariat, une assistante sociale est la pour écouter et éventuellement résoudre les problèmes sociaux.

A présent, la question à se poser est la suivante - et pourtant je suis loin d’être maoïste - pourquoi la police n’est pas dans la population comme un poisson dans l’eau? Pourquoi ne pas mettre en place une véritable police de proximité? Pourquoi ne pas leur payer leurs heures supplémentaires? Souvent, le désespoir prend sa source dans des problèmes sociaux-financiers. Je gage qu’il y a moins de suicides chez les gendarmes, dont l’hébergement est assuré et la solde meilleure, que chez les policiers. Peut-être peut-on aussi s’interroger sur le nombre de policiers qui se suicident en utilisant leur arme de service… A savoir. 

Enfin, outre les yeux crevés, les contusions et fractures faisant suite aux coups de matraque et aux chocs des boucliers, a-t-on enregistré des blessures provenant de chiens de policiers non muselés?

 

Les condamnations relayées dans la Presse

... un homme jugé ce lundi 29 avril pour avoir participé à ces appels au suicide a été condamné à huit mois de prison avec sursis par le tribunal de Paris.
Ce cuisinier au chômage, âgé de 49 ans, devra également accomplir 180 heures de travail d'intérêt général, avec obligation de trouver un travail et de verser 500 euros à chacun des deux policiers qui ont porté plainte au titre du préjudice moral. ("Suicidez-vous" lancé à des policiers : un gilet jaune condamné à 8 mois de prison avec sursis - par Magazine Marianne Publié le 30/04/2019 à 12:53)

Un placement provisoire des enfants peut être prononcé. Les enfants n’ont pas été placés en raison de l’engagement de leur père, explique le procureur de Belfort à 20 Minutes. Ils font l’objet d’une mesure de protection car un « état d’insalubrité » dans le logement de la famille a été constaté, « à l’occasion de la perquisition » et de « l’audition de l’épouse » du « gilet jaune », détaille Eric Plantier. « La santé, la sécurité, la moralité, le développement des enfants paraissaient compromis », ajoute le magistrat, en s’appuyant sur le code civil (Des enfants d'un «gilet jaune» ont-ils été vraiment placés en foyer? 20 Minutes Publié le 30/04/19 à 12h50)

Le gilet jaune est décidément lourd à porter devant les tribunaux français. Confrontés au renvoi quasi systématique en comparution immédiate des interpellés du samedi, même pour des faits "mineurs", nombre d'avocats en viennent à s'insurger plus ou moins ostensiblement, chaque lundi, dans des audiences engorgées, d'un parquet supposément "aux ordres" œuvrant à "vider les cortèges". (Tribunal correctionnel de Marseille: à la barre, les gilets jaunes défilent... La Provence Publié le 30/04/2019 à 08h47)

Henri Vario-Nouioua



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