Il n'y aurait pas d'élevage intensif en Suisse mais en 2014 : https://www.24heures.ch/la-suisse-compte-45-000-cochons-de-trop-623668098121
et en 2022 : https://www.bluewin.ch/fr/infos/suisse/il-y-a-trop-de-cochons-en-suisse-1324510.html
Après la Seconde Guerre mondiale, les subventions à l'agriculture ont encouragé son intensification (sélection végétale, utilisation à grande échelle d'engrais et de pesticides, mécanisation massive) et une nouvelle ère est apparue dans le secteur de l'élevage : l'agriculture intensive. Ce phénomène a permis de produire de grandes quantités de viande, de lait et d'œufs à des coûts de production apparemment faibles.
Aujourd'hui, l'expansion rapide de la population mondiale - ajoutée à nos régimes alimentaires de plus en plus riches en viande - oblige les producteurs à augmenter encore plus la production. Le nombre d'exploitations d'élevage intensif est six fois plus élevé que celui des exploitations mixtes traditionnelles. Aujourd'hui, nous élevons et abattons plus de 70 milliards d'animaux par an. Environ deux tiers de ces animaux sont élevés dans des systèmes intensifs.
La viande, les produits laitiers et les œufs bon marché cachent en fait des coûts réels très élevés pour les animaux, l'humanité et la planète en général.
Nous savons que les activités humaines ont une forte incidence sur le changement climatique et constituent une menace sérieuse pour la planète et ses habitants. Selon les données actuelles, il faudrait réduire d'au moins 80 % les émissions de gaz à effet de serre dans les pays développés d'ici à 2050 pour avoir une chance de rester sous le seuil de danger d'une augmentation de la température moyenne de 2°C.
L'élevage : l'éléphant dans la pièce
Une étude de 2014 montre que si le système actuel d'intensification de l'agriculture et de l'élevage reste en l'état, il entraînera à lui seul une augmentation de 77 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050. Ces émissions pourraient à elles seules provoquer une augmentation de la température mondiale de près de 2°.
Changement climatique et élevage intensif
Sources de gaz à effet de serre
L'élevage intensif produit des gaz à effet de serre tout au long de sa "chaîne de production" ; outre la digestion des aliments par les animaux, qui produit évidemment des gaz, le défrichage des forêts pour faire pousser des plantes et élever des animaux réduit les sources vitales de carbone et libère des gaz précédemment stockés dans le sol et la végétation.
Mais le dioxyde de carbone n'est pas le seul problème
Le dioxyde de carbone n'est pas le seul à poser problème : des gaz tels que le méthane et le protoxyde d'azote sont également produits en grandes quantités et libérés dans l'atmosphère par différentes sources, notamment les déchets animaux et l'utilisation d'engrais. L'élevage produit respectivement 37 % et 65 % du méthane et de l'oxyde nitreux dans le monde. Ces deux gaz sont beaucoup plus nocifs que le dioxyde de carbone.
et en 2022 : https://www.bluewin.ch/fr/infos/suisse/il-y-a-trop-de-cochons-en-suisse-1324510.html
Après la Seconde Guerre mondiale, les subventions à l'agriculture ont encouragé son intensification (sélection végétale, utilisation à grande échelle d'engrais et de pesticides, mécanisation massive) et une nouvelle ère est apparue dans le secteur de l'élevage : l'agriculture intensive. Ce phénomène a permis de produire de grandes quantités de viande, de lait et d'œufs à des coûts de production apparemment faibles.
Aujourd'hui, l'expansion rapide de la population mondiale - ajoutée à nos régimes alimentaires de plus en plus riches en viande - oblige les producteurs à augmenter encore plus la production. Le nombre d'exploitations d'élevage intensif est six fois plus élevé que celui des exploitations mixtes traditionnelles. Aujourd'hui, nous élevons et abattons plus de 70 milliards d'animaux par an. Environ deux tiers de ces animaux sont élevés dans des systèmes intensifs.
La viande, les produits laitiers et les œufs bon marché cachent en fait des coûts réels très élevés pour les animaux, l'humanité et la planète en général.
Nous savons que les activités humaines ont une forte incidence sur le changement climatique et constituent une menace sérieuse pour la planète et ses habitants. Selon les données actuelles, il faudrait réduire d'au moins 80 % les émissions de gaz à effet de serre dans les pays développés d'ici à 2050 pour avoir une chance de rester sous le seuil de danger d'une augmentation de la température moyenne de 2°C.
L'élevage : l'éléphant dans la pièce
Une étude de 2014 montre que si le système actuel d'intensification de l'agriculture et de l'élevage reste en l'état, il entraînera à lui seul une augmentation de 77 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050. Ces émissions pourraient à elles seules provoquer une augmentation de la température mondiale de près de 2°.
Changement climatique et élevage intensif
Sources de gaz à effet de serre
L'élevage intensif produit des gaz à effet de serre tout au long de sa "chaîne de production" ; outre la digestion des aliments par les animaux, qui produit évidemment des gaz, le défrichage des forêts pour faire pousser des plantes et élever des animaux réduit les sources vitales de carbone et libère des gaz précédemment stockés dans le sol et la végétation.
Mais le dioxyde de carbone n'est pas le seul problème
Le dioxyde de carbone n'est pas le seul à poser problème : des gaz tels que le méthane et le protoxyde d'azote sont également produits en grandes quantités et libérés dans l'atmosphère par différentes sources, notamment les déchets animaux et l'utilisation d'engrais. L'élevage produit respectivement 37 % et 65 % du méthane et de l'oxyde nitreux dans le monde. Ces deux gaz sont beaucoup plus nocifs que le dioxyde de carbone.
Que faire ? Comment agir ?
Quand il s'agit de beaucoup d'argent il n'y a pas de respect animal et pas de respect pour la planète. Voter Oui à l'initiative contre l'élevage intensif semble être nécessaire pour poser une vraie pierre concrète pour le climat et contre la souffrance animale !