En Angola, l’heure est au civisme fiscal. En effet, le parlement vient d’approuver deux textes portant sur le rapatriement des capitaux angolais domiciliés à l’étranger. Le premier texte, soumis par l’exécutif, porte sur le rapatriement de ces ressources, tandis que le second, proposé par l’Unita (principal parti d’opposition du pays) concerne le régime extraordinaire de régulation des actifs.
Ces deux textes viennent concrétiser une proposition effectuée par le président João Lourenço (photo), et qui veut inciter les Angolais disposant de ressources financières à l’étranger, à les rapatrier afin d’imprimer une nouvelle dynamique aux investissements dans le pays.
Selon le texte soumis à l’étude du parlement par l’exécutif, les Angolais disposant à l’étranger de fonds non déclarés auront six mois pour les rapatrier sans subir de tracasseries de la part des services fiscaux du pays. La proposition de l’Unita, elle, veut soumettre ces fonds à une taxe de 45%.
Ces textes qui concernent aussi bien les personnes physiques que les personnes morales visent les montants supérieurs à 100 000 $, détenus tant en liquide qu’en certificats de dépôts, titres, et autres instruments financiers, incluant également les polices d’assurance-vie adossées à des fonds d’investissement.
João Lourenço qui a pris la succession d’Eduardo dos Santos, en septembre dernier, continue à imprimer sa marque au pays, après s’être débarrassé des enfants de son prédécesseur qui contrôlaient de larges pans de l’économie de ce pays d’Afrique centrale.
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L’Angola adopte deux lois visant à rapatrier les capitaux détenus par ses citoyens à l’étranger
Rédigé le Lundi 26 Février 2018 à 12:47 | Lu 105 fois | 0 commentaire(s)
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