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JUSTICE : L’affaire de l'assassinat de Me Babacar Seye revient à la barre


Rédigé le Vendredi 28 Juillet 2017 à 11:20 | Lu 47 fois | 0 commentaire(s)


La vie d’un homme peut-elle être passée par pertes et profits ? Un crime odieux enterré par une loi d’amnistie qui pue la corruption, l’achat de consciences et le machiavélisme le plus abject ?


JUSTICE : L’affaire de l'assassinat de Me Babacar Seye revient à la barre
Non ! C’est la réponse définitive d’un groupe de juristes déterminés à rouvrir le procès pour ramener les assassins et leurs commanditaires en prison. Et surtout éclairer, une fois pour toute les sénégalais sur cette « affaire » terrifiante qui a secoué la république. Cette nouvelle initiative va s’accélérer avec les révélations de Pape Samba Mboup, ancien chef de cabinet du président Abdoulaye Wade qui affirme avoir remis « des centaines de millions de francs CFA à Clédor Sène, un maître chanteur de la part de Wade ». Pourquoi donc ? Pourquoi « la loi Ezzan » qui amnistie les personnes reconnues coupables du crime de Me Seye ? Pourquoi avoir donné de l’argent à la famille du défunt ? Pourquoi Wade qui a été accusé dans le livre de Latif Coulibaly n’a même daigné répondre ? Quand c’est flou dit Martine Aubry, maire de Lille ; c’est qu’il y a un loup. Avec l’assassinat de Me Babacar Seye, vice-président du Conseil Constitutionnel, le flou est de plus en plus transparent et laisse apparaître un visage et une tête bien dégarnie. Et comme par hasard, ce personnage s’acharne à effacer toutes les traces de ce crime d’Etat en faisant voter une loi d’amnistie. Mais c’est peine perdue car le groupe des juristes qui a repris le dossier est suffisamment outillé pour remettre le métier à l’ouvrage et surtout mettre au pied du mur les coupables pour qu’ils balancent les commanditaires et donneurs d’ordre. Ceux-là sans qui l’assassinat n’aurait pas été commis. Les menaces de l’ex-chef de cabinet de Wade sont bien prises au sérieux. La trace Clédor Sène aussi. Parler c’est aussi se mettre à découvert, et demain donner des raisons aux enquêteurs pour se faire convoquer. Cette fois-ci le procès sera verrouillé et rien ne pourra sauver les vrais coupables. Car justice doit être rendue. Pour le peuple sénégalais ! Pour la famille de Me Babacar Seye. Et pour l’Histoire.





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