A lire la déclaration d’après match de l’entraineur du Sénégal Aliou Cissé, on serait bien tenté de se demander si le coach des lions a regardé le même match que les 14 millions de sé- négalais. Visiblement, Aliou Cissé semble être le seul à se réjouir de ce match nul qu’on pourrait considérer comme une défaite, tant le Burkina était largement à la portée des lions. « Ce match nul est un point super important pour nous », a-t-il déclaré à la fin du match. Et de poursuivre « je suis satisfait du résultat. Je suis également satisfait du rendement des joueurs et de leur mental. Les personnes qui doutaient du mental du Sénégal ont vu que nous sommes aujourd’hui venus avec un gros mental et beaucoup de dé- termination»!!! C’est une lapalissade de le répéter, jusque-là personne ne doute de la capacité des lions à mouiller le maillot national, encore moins de leur mental. Bomber le torse pour si peu parait méconnaitre les potentialités qu’on peut tirer de ce groupe. Les critiques formulées par les observateurs avertis, reposent sur une analyse objective de la philosophie de jeu et sur les erreurs dans les choix tactiques qui nous valent des défaites qu’un entraineur chevronné aurait évitées. Il n’est pas question ici, de dire qu’un bon entraineur ne doit pas commettre des erreurs tactiques, mais allez demander à Luiz F. Scolari les conséquences d’un entêtement sur la vie d’une nation de football. Dans le haut niveau, toute erreur se paye cash. Aliou Cissé et son mentor, le préparateur mental Régis Bogaert, manifestement semblent ignorer les composantes essentielles du football moderne, veulent avoir comme seule grille d’analyse, le mental et la détermination, lesquels ne suffisent plus pour gagner un match. Dans le football de haut niveau, les rencontres se jouent et se gagnent sur des détails prés. En réalité, c’est cette petite étincelle qui fait les grands entraineurs de ce monde contemporain dont il est question.
Un groupe qui change chaque printemps
C’est cette capacité à lire le jeu de l’adversaire et à vite trouver une solution. Évidemment, cela ne peut être possible quand on ne maitrise pas les capacités de son groupe surtout quand celui-ci change à chaque printemps. Tous les observateurs du football s’accordent sur la qualité de cette génération exceptionnelle de footballeurs. Toutefois, il faut regretter qu’au fil des compétitions, ces garçons ne parviennent pas à montrer la pleine mesure de leur talent en équipe nationale. Ce qui pose véritablement la question de leur prise en charge tactique. Après quatre matches disputés, le bilan peut flatteur de 2 nuls, 1 défaite et 1 victoire, ne répond pas aux attentes du peuple sénégalais. Les lions sont en train de griller toutes leurs cartes durant ces phases éliminatoires du Mondial2018. Et pourtant, après le tirage au sort des poules, d’aucuns s’attendaient à une qualification facile des lions. Hélas, la réalité du terrain est devenue toute autre. Les matches se suivent et se ressemblent, avec au finish des explications tellement tirées sur les cheveux, qu’on en arrive à se demander s’il n’est pas pré- férable de ne pas se qualifier à la Coupe du monde, pour éviter de subir une humiliation jamais vécue dans l’histoire de notre football. Avec Aliou Cissé, c’est une probabilité à ne point écarter.
L’urgence d’un renforcement du staff technique
A moins d’un miracle, le Sénégal classé 3e du groupe D court vers une élimination certaine. Le président de la fédération, Me Augustin Senghor doit être interpellé. Après l’échec de la dernière CAN disputée au Gabon, les sénégalais s’attendaient, à défaut de tenir les assises du football, qu’un bilan technique sans complaisance de la gestion de la campagne des lions soit fait et publié, comme il l’avait du reste promis. Le Sénégal fut engagé dans la CAN des jeunes, en dépit des assurances données par le président de la fédération qui soutenait avec force « que par respect pour les sénégalais, ce bilan sera fait avant à la CAN des juniors »!!! Depuis, rien... A la limite, c’est à se demander même, si la fédération et son staff technique ne sont pas en train de narguer le peuple sénégalais. Au regard de son immaturité et de sa gestion tatillonne de la coupe d’Afrique des Nations et des éliminatoires de la coupe du monde, Aliou Cissé est en train de mener le football sénégalais vers des horizons incertains... Et pourtant, au sortir de la dernière CAN, le renforcement du staff technique des lions avait été souhaité par la quasi-totalité des techniciens locaux, pour permettre de lui apporter le soutien et l’encadrement nécessaires à son apprentissage. Aliou Cissé avait tout bonnement refusé de se séparer de Régis Bogaert, au risque de mettre sa démission sur la table de la fédération, mettant ainsi Augustin Senghor dans un embarras certain. Ce dernier avait pourtant fermement promis d’apporter des correctifs. Augustin Senghor a laissé passer la vague. Finalement, comme à son habitude, a fini par faire comme si de rien n’était. Dans le contrat qui lie Aliou Cissé à la fédération de football figurent en bonne place des objectifs à atteindre dont la qualification à la coupe du monde Russie 2018. Quand on se satisfait d’avoir été éliminé en quarts par le Cameroun ; quand on se satisfait encore d’avoir fait match nul contre le Burkina, c’est qu’on ne maitrise pas les véritables enjeux du football sénégalais. Les enjeux de l’heure sont tellement importants pour l’avenir de notre football, qu’on ne saurait se permettre de continuer de baigner dans un amateurisme aussi criard dans la gestion de notre football. Le staff technique doit être renforcé avant que la messe ne soit complétement dite. A défaut donc d’accepter avec humilité d’être soutenu, il lui sera loisible de mettre sur la table sa démission. Dans un passé récent, Otto Pfister avec le Ghana avait accepté de voir son staff se faire renforcer par des techniciens locaux. Dernièrement, l’entraineur du Cameroun Hugo Broos s’est soumis au même exercice. Au final, le résultat est connu. Il revient donc au ministre des sports, monsieur Matar Ba, et la fédération de football de prendre leurs responsabilités et de gérer sans complaisance aucune le dossier Aliou Cissé. Il urge de redéfinir de nouvelles orientions, afin de répondre aux attentes du président de la République, monsieur Macky Sall qui, pourtant, avait souhaité voir le Sénégal rejoindre le Ghotta du football mondial. Le peuple n’en attend pas moins. Avec Aliou Cissé, la lune de miel est en train de trop durer...
Un groupe qui change chaque printemps
C’est cette capacité à lire le jeu de l’adversaire et à vite trouver une solution. Évidemment, cela ne peut être possible quand on ne maitrise pas les capacités de son groupe surtout quand celui-ci change à chaque printemps. Tous les observateurs du football s’accordent sur la qualité de cette génération exceptionnelle de footballeurs. Toutefois, il faut regretter qu’au fil des compétitions, ces garçons ne parviennent pas à montrer la pleine mesure de leur talent en équipe nationale. Ce qui pose véritablement la question de leur prise en charge tactique. Après quatre matches disputés, le bilan peut flatteur de 2 nuls, 1 défaite et 1 victoire, ne répond pas aux attentes du peuple sénégalais. Les lions sont en train de griller toutes leurs cartes durant ces phases éliminatoires du Mondial2018. Et pourtant, après le tirage au sort des poules, d’aucuns s’attendaient à une qualification facile des lions. Hélas, la réalité du terrain est devenue toute autre. Les matches se suivent et se ressemblent, avec au finish des explications tellement tirées sur les cheveux, qu’on en arrive à se demander s’il n’est pas pré- férable de ne pas se qualifier à la Coupe du monde, pour éviter de subir une humiliation jamais vécue dans l’histoire de notre football. Avec Aliou Cissé, c’est une probabilité à ne point écarter.
L’urgence d’un renforcement du staff technique
A moins d’un miracle, le Sénégal classé 3e du groupe D court vers une élimination certaine. Le président de la fédération, Me Augustin Senghor doit être interpellé. Après l’échec de la dernière CAN disputée au Gabon, les sénégalais s’attendaient, à défaut de tenir les assises du football, qu’un bilan technique sans complaisance de la gestion de la campagne des lions soit fait et publié, comme il l’avait du reste promis. Le Sénégal fut engagé dans la CAN des jeunes, en dépit des assurances données par le président de la fédération qui soutenait avec force « que par respect pour les sénégalais, ce bilan sera fait avant à la CAN des juniors »!!! Depuis, rien... A la limite, c’est à se demander même, si la fédération et son staff technique ne sont pas en train de narguer le peuple sénégalais. Au regard de son immaturité et de sa gestion tatillonne de la coupe d’Afrique des Nations et des éliminatoires de la coupe du monde, Aliou Cissé est en train de mener le football sénégalais vers des horizons incertains... Et pourtant, au sortir de la dernière CAN, le renforcement du staff technique des lions avait été souhaité par la quasi-totalité des techniciens locaux, pour permettre de lui apporter le soutien et l’encadrement nécessaires à son apprentissage. Aliou Cissé avait tout bonnement refusé de se séparer de Régis Bogaert, au risque de mettre sa démission sur la table de la fédération, mettant ainsi Augustin Senghor dans un embarras certain. Ce dernier avait pourtant fermement promis d’apporter des correctifs. Augustin Senghor a laissé passer la vague. Finalement, comme à son habitude, a fini par faire comme si de rien n’était. Dans le contrat qui lie Aliou Cissé à la fédération de football figurent en bonne place des objectifs à atteindre dont la qualification à la coupe du monde Russie 2018. Quand on se satisfait d’avoir été éliminé en quarts par le Cameroun ; quand on se satisfait encore d’avoir fait match nul contre le Burkina, c’est qu’on ne maitrise pas les véritables enjeux du football sénégalais. Les enjeux de l’heure sont tellement importants pour l’avenir de notre football, qu’on ne saurait se permettre de continuer de baigner dans un amateurisme aussi criard dans la gestion de notre football. Le staff technique doit être renforcé avant que la messe ne soit complétement dite. A défaut donc d’accepter avec humilité d’être soutenu, il lui sera loisible de mettre sur la table sa démission. Dans un passé récent, Otto Pfister avec le Ghana avait accepté de voir son staff se faire renforcer par des techniciens locaux. Dernièrement, l’entraineur du Cameroun Hugo Broos s’est soumis au même exercice. Au final, le résultat est connu. Il revient donc au ministre des sports, monsieur Matar Ba, et la fédération de football de prendre leurs responsabilités et de gérer sans complaisance aucune le dossier Aliou Cissé. Il urge de redéfinir de nouvelles orientions, afin de répondre aux attentes du président de la République, monsieur Macky Sall qui, pourtant, avait souhaité voir le Sénégal rejoindre le Ghotta du football mondial. Le peuple n’en attend pas moins. Avec Aliou Cissé, la lune de miel est en train de trop durer...