Tout au long d’échanges profonds et francs,le Président de la République m’a signifié que ma décision est, à ses yeux, inopportune et mauvaise. En conséquence, et en dépit du fait qu’il m’a dit avoir compris les motifs qui m’ont poussé à pareille extrémité, il ne peut accepter cette démission. En somme, s’il n’a jamais douté de ma ferme volonté d’être à ses côtés et à son service, il n’en exige pas moins que je demeure dans les rangs de son parti. En vérité, l’essentiel de nos divers échanges renvoie plus à des leçons de vie qu’à la politique. Lorsqu’il s’est agi d’apprécier l’acte que j’ai posé le 09 septembre 2017, il n’a pas été trop question de rhétorique. Il m’a parlé et indiqué ce qu’il souhaitait, je l’ai écouté et entendu, et j’ai obtempéré.
Et la Première Dame?
Je vais vous faire une confidence qui, sans nul doute, ne va pas ravir quelques éléments de ma famille politique qui ont œuvré inlassablement à ma perte. Mais, tant pis pour eux ! La Première Dame est avec mon frère aîné, Papa Yama Mbaye, à qui je rends un hommage appuyé, les deux personnes qui ont été permanemment à mes côtés durant ces quinze derniers jours d’épreuves marquantes. Voilà qui est clair,no comment
Et la Première Dame?
Je vais vous faire une confidence qui, sans nul doute, ne va pas ravir quelques éléments de ma famille politique qui ont œuvré inlassablement à ma perte. Mais, tant pis pour eux ! La Première Dame est avec mon frère aîné, Papa Yama Mbaye, à qui je rends un hommage appuyé, les deux personnes qui ont été permanemment à mes côtés durant ces quinze derniers jours d’épreuves marquantes. Voilà qui est clair,no comment