Réunis en assemblée générale annuelle, les éleveurs de Thiès ont débattu des maux qui minent leur activité, et particulièrement de l’ « accaparement des terres » qui conduit à une réduction progressive du parcours de leur bétail. Une situation dont ils rendent les agriculteurs et l’administration forestière, responsables.
« Dans la région de Thiès, les éleveurs ont toujours décrié des problèmes fonciers. Ils ont beaucoup dénoncé des cas d’accaparement de terres. Il n’y a plus de parcours de bétail dans la région. C’est le problème majeur. Et chaque fois qu’il y a un problème entre un éleveur et un cultivateur, c’est toujours au premier que l’on demande de payer une amende. Les éleveurs sont curieux de savoir pourquoi,», a notamment confié Ismaëla Sow, le président de la Maison des éleveurs de Thiès, au site d’information Le Soleil.
Face à cette indignation, l’administration des forêts évoque la nécessité de protéger l’environnement. « Le parcours du bétail dans le domaine forestier de l’Etat est autorisé dans le Code forestier. Toutefois, si le Service des Eaux et Forêts voit que le parcours du bétail commence à avoir des impacts négatifs sur la gestion des ressources naturelles, il peut saisir le ministère de tutelle afin de publier un arrêté interdisant l’usage de ce droit.», explique à cet effet le chef de Division suivi-évaluation et chef du Bureau inventaire et cartographie de l’inspection régionale des Eaux et Forêts, le sous-lieutenant Abdou Konia Diop.
Les éleveurs ont toutefois décidé de soumettre une résolution au ministre de l’Elevage.
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