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Brigandage politique ?


Rédigé le Mardi 10 Octobre 2017 à 10:25 | Lu 122 fois | 0 commentaire(s)



Brigandage politique ?
LA DÉMOCRATIE progresse partout en Afrique. Pourtant,de vieilles habitudes persistent dans plusieurs pays:dans l’indifférence totale de la communauté internationale,des chefs d’Etat manipulent sans vergogne la Constitution pour prolonger leur règne. Ces dictateurs pourtant sortis des urnes se trouvent surtout en Afrique francophone,en raison d’une infernale accumulation de handicaps. Le sujet qui fait débat aujourd’hui relève du brigandage politique.Une élection présidentielle est attendue pour 2024 au Sénégal.Le Président Macky Sall va parvenir,lui aussi, au terme de son premier mandat,sans dire clairement s’il sera comptabilisé ou non. Tout changement de la Constitution va s’annoncer difficile pour lui, pour les mêmes raisons qu’avec le régime de Wade,un certain 23 juin. En realité,ce qui pourrait n’être qu’un épiphénomène,pour les affidés du régime traduit la crise profonde de la démocratie sénégalaise. La comptabilisation de ce mandat serait sans doute l’un des enjeux du dialogue auquel appelle le Président Macky Sall. Echaudée par les violences du 23 juin qui ont failli entacher le magistère de Wade,l’opposition va exiger des garanties au Président de la coalition Benno Bokk Yakaar. Selon certains observateurs,le mot « successif » utilisé par le constituant sénégalais a manqué de régler définitivement la question du nombre de renouvèlement du mandat présidentiel en cours. Un président élu peut se succéder à lui-même, s’il bénéficie encre une fois de la confiance du peuple. Simplement, toujours selon les spécialistes,la constitution n’autorise à Macky Sall qu’un seul renouvellement de son mandat de 5 ans,sans possibilité pour le Président de dépasser les deux mandats autorisés. Aux termes de l’article 5 de la loi constitutionnelle n° 2016-10 du 5 avril 2016, « les articles 104 à 108, de la loi fondamentale du 22 janvier 2001 relatifs aux dispositions transitoires sont abrogés ». Ainsi supprimée, la nouvelle réforme ne permet pas de dire exactement quelle disposition régit le mandat en cours. Ratione tempori,Macky Sall doit se prononcer sur la question pour nous permettre de gagner du temps d’ici à la présidentielle Abdoulaye Diop 24heures





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