« On améliore le décor, mais les acteurs sont mauvais. La Région a versé en 2007, 200 millions d'euros pour le fonctionnement de la desserte ferroviaire, or l'opérateur est dans l'incapacité d'honorer son contrat. Ainsi 8 % du service aux usagers n'a pas été effectué soit 14 000 trains supprimés en Provence-Alpes-Côte d'Azur et les grèves ne représentent qu'une faible part de ces annulations dues à un manque de personnel ou à des problèmes techniques. » La Région a donc décidé de durcir le ton : elle va engager un audit, afin de déterminer si la SNCF met les moyens nécessaires pour répondre à la demande et alourdir les pénalités. « Si aucune amélioration n'est constatée, nous attaquerons en justice pour l'exécution du reste du contrat signé pour 10 ans. »
En 2008-2009, avec la mise en service de 5 rames supplémentaires, financées par la Principauté de Monaco, l'objectif est d'augmenter la cadence sur la liaison Nice-Monaco. Et de proposer un train tous les quarts d'heure de 6 h 30 à 9 h 30 et de 16 heures à 19 heures, puis un train toutes les demi-heures en période normale.
Chaque jour 11 000 voyageurs transitent par la gare de Monaco dont 65 % en abonnement travail et la Principauté compte 20 000 actifs. La demande est là. Mais la SNCF sera-t-elle au rendez-vous ? « Nous travaillons à la mise en oeuvre des nouvelles rames achetées par la Principauté de Monaco ». Laconique, la direction régionale de la SNCF se refuse à tout commentaire sur la menace de procès brandie par la Région.
Entre Grasse et Vintimille, près de 50 000 personnes prennent le train. Et 100 000 pourraient être transportées chaque jour? « si le service était correctement assuré », conclut Gérard Piel. Dont acte.
En 2008-2009, avec la mise en service de 5 rames supplémentaires, financées par la Principauté de Monaco, l'objectif est d'augmenter la cadence sur la liaison Nice-Monaco. Et de proposer un train tous les quarts d'heure de 6 h 30 à 9 h 30 et de 16 heures à 19 heures, puis un train toutes les demi-heures en période normale.
Chaque jour 11 000 voyageurs transitent par la gare de Monaco dont 65 % en abonnement travail et la Principauté compte 20 000 actifs. La demande est là. Mais la SNCF sera-t-elle au rendez-vous ? « Nous travaillons à la mise en oeuvre des nouvelles rames achetées par la Principauté de Monaco ». Laconique, la direction régionale de la SNCF se refuse à tout commentaire sur la menace de procès brandie par la Région.
Entre Grasse et Vintimille, près de 50 000 personnes prennent le train. Et 100 000 pourraient être transportées chaque jour? « si le service était correctement assuré », conclut Gérard Piel. Dont acte.