Cher-e-s ami-e-s salarié-e-s de SHELL
Je suis comme vous scandalisée par l’annonce faite par le groupe Shell. La vente des trois raffineries leur fait courir le risque d'une prise de pouvoir de fond de pensions. A l’évidence ceux-ci n’auraient pas dans leurs objectifs le développement de cette industrie mais toujours la sacro-sainte boulimie des actionnaires. On peut ainsi craindre qu'un grand coup soit porté à notre patrimoine industriel, à l'emploi, ainsi qu’à la nécessaire maîtrise des enjeux énergétiques.
Vous avez mille fois raisons de demander des engagements à Shell et au futur repreneur sur le devenir du site, le développement de l’emploi et de l’activité, quelles que soient les décisions à venir.
Il y en a assez que des décisions de cette importance échappent totalement aux salariés et à l'intervention démocratique. Il faut que la citoyenneté à l’entreprise devienne un droit constitutionnel. Les institutions qui y concourent, et notamment les comités d’entreprise, doivent pouvoir exercer des droits étendus d’expertise, de contrôle, ainsi que de proposition et de décision.
C’est mon engagement. Il faut faire du besoin de démocratie à l’entreprise une réalité.
Sachez que je suis engagée de toutes mes forces et avec moi les hommes et les femmes de la gauche populaire et antilibérale pour que ça change dès 2007.
Marie-George Buffet
Je suis comme vous scandalisée par l’annonce faite par le groupe Shell. La vente des trois raffineries leur fait courir le risque d'une prise de pouvoir de fond de pensions. A l’évidence ceux-ci n’auraient pas dans leurs objectifs le développement de cette industrie mais toujours la sacro-sainte boulimie des actionnaires. On peut ainsi craindre qu'un grand coup soit porté à notre patrimoine industriel, à l'emploi, ainsi qu’à la nécessaire maîtrise des enjeux énergétiques.
Vous avez mille fois raisons de demander des engagements à Shell et au futur repreneur sur le devenir du site, le développement de l’emploi et de l’activité, quelles que soient les décisions à venir.
Il y en a assez que des décisions de cette importance échappent totalement aux salariés et à l'intervention démocratique. Il faut que la citoyenneté à l’entreprise devienne un droit constitutionnel. Les institutions qui y concourent, et notamment les comités d’entreprise, doivent pouvoir exercer des droits étendus d’expertise, de contrôle, ainsi que de proposition et de décision.
C’est mon engagement. Il faut faire du besoin de démocratie à l’entreprise une réalité.
Sachez que je suis engagée de toutes mes forces et avec moi les hommes et les femmes de la gauche populaire et antilibérale pour que ça change dès 2007.
Marie-George Buffet