Je voudrais que nous oeuvrions enfin et réellement dans le sens d’une vraie solidarité.

Rédigé par PCF Salon de Provence le Mardi 26 Février 2008 à 21:59 | Mardi 26 Février 2008 21:59
| Actualité de Salon de Provence

Muriel Mouton, candidate suppléante d'Olivier Lopez sur le canton Salon/Grans


Mon travail durant plus de 20 ans d’enseignante auprès de jeunes en grande difficulté (SEGPA de Salon de Provence) m’amène à être confrontée quotidiennement à une véritable misère sociale ; familles dans la détresse de la perte d’emploi, mal logement, violence, ghettoïsation due à l’incapacité physique et morale de participer à la vie de la cité. Pourtant, cette situation de dizaines de familles existe bel et bien dans nos jolies villes de Salon et de Grans. Et l’Education est loin d’avoir réussi l’enjeu de l’insertion sociale ! Les inégalités scolaires s’accroissent et les chances de réussite s’amenuisent pour les élèves stigmatisés très tôt par l’échec scolaire. Même si nous subissons une politique nationale, c’est en nous exprimant à chaque élection que nous donnerons du pouvoir à nos représentants pour inverser la vapeur ! C’est un enjeu essentiel. Nous nous y attellerons !

Dans le cadre des diverses associations que j’ai contribué à créer à Grans (Cercle des sculpteurs (atelier de sculpture sur terre), Compagnie Entre chien et loup, (Théâtre, cabarets etc.) , Mali’nke (contribution envers nos amis maliens), je mesure tous les jours combien il est important de donner la possibilité à tous de participer à des actions communes, d’avoir un accès à la culture, de partager notre ouverture sur le monde. C’est en s’exprimant et en s’enrichissant que l’on prend vraiment sa place dans la communauté. J’aime l’action, j’aime l’engagement des femmes et des hommes qui sont sur le terrain des luttes et de la défense des intérêts communs. Je suis communiste, et même si je rêve souvent d’un monde meilleur et plus juste, je ne suis pas pour autant une rêveuse. Lors de mon mandat municipal à Grans, j’ai travaillé pour rendre accessible à tous les jeunes loisirs et activités, en créant le Local jeunes. A l’époque il a fallu convaincre, défendre des idées, apporter des arguments. Aujourd’hui ce local a quadruplé sa capacité. Nous devons travailler pour cesser de subir les discours et décisions qui nous sont extérieurs, nous devons prendre la parole et la donner ; nous devons décider ensemble du devenir de nos villes et villages et exprimer nos propres choix dans une démocratie participative, sans exclusion et sans discrimination.

C’est avec énergie, conviction, lucidité et intégrité que nous nous battrons sur notre canton.
PCF Salon de Provence
Tags : cantonales grans pcf salon
| Rédigé par PCF Salon de Provence le Mardi 26 Février 2008 à 21:59