Lundi 19 Février 2007 - 10:29
Fil d'Infos
Marie-George Buffet est la candidate de la gauche populaire et antilibérale/PCF.
Nous l'avons saisie de la situation que vous connaissez dans votre entreprise et elle a souhaité vous adresser ce message
Cher-e-s ami-e-s salarié-e-s de SHELL
Je suis comme vous scandalisée par l’annonce faite par le groupe Shell. La vente des trois raffineries leur fait courir le risque d'une prise de pouvoir de fond de pensions. A l’évidence ceux-ci n’auraient pas dans leurs objectifs le développement de cette industrie mais toujours la sacro-sainte boulimie des actionnaires. On peut ainsi craindre qu'un grand coup soit porté à notre patrimoine industriel, à l'emploi, ainsi qu’à la nécessaire maîtrise des enjeux énergétiques.
Vous avez mille fois raisons de demander des engagements à Shell et au futur repreneur sur le devenir du site, le développement de l’emploi et de l’activité, quelles que soient les décisions à venir.
Il y en a assez que des décisions de cette importance échappent totalement aux salariés et à l'intervention démocratique. Il faut que la citoyenneté à l’entreprise devienne un droit constitutionnel. Les institutions qui y concourent, et notamment les comités d’entreprise, doivent pouvoir exercer des droits étendus d’expertise, de contrôle, ainsi que de proposition et de décision.
C’est mon engagement. Il faut faire du besoin de démocratie à l’entreprise une réalité.
Sachez que je suis engagée de toutes mes forces et avec moi les hommes et les femmes de la gauche populaire et antilibérale pour que ça change dès 2007.
Marie-George Buffet
Je suis comme vous scandalisée par l’annonce faite par le groupe Shell. La vente des trois raffineries leur fait courir le risque d'une prise de pouvoir de fond de pensions. A l’évidence ceux-ci n’auraient pas dans leurs objectifs le développement de cette industrie mais toujours la sacro-sainte boulimie des actionnaires. On peut ainsi craindre qu'un grand coup soit porté à notre patrimoine industriel, à l'emploi, ainsi qu’à la nécessaire maîtrise des enjeux énergétiques.
Vous avez mille fois raisons de demander des engagements à Shell et au futur repreneur sur le devenir du site, le développement de l’emploi et de l’activité, quelles que soient les décisions à venir.
Il y en a assez que des décisions de cette importance échappent totalement aux salariés et à l'intervention démocratique. Il faut que la citoyenneté à l’entreprise devienne un droit constitutionnel. Les institutions qui y concourent, et notamment les comités d’entreprise, doivent pouvoir exercer des droits étendus d’expertise, de contrôle, ainsi que de proposition et de décision.
C’est mon engagement. Il faut faire du besoin de démocratie à l’entreprise une réalité.
Sachez que je suis engagée de toutes mes forces et avec moi les hommes et les femmes de la gauche populaire et antilibérale pour que ça change dès 2007.
Marie-George Buffet
PCF Salon de Provence
Rédigé par PCF Salon de Provence le Lundi 19 Février 2007 à 10:29
Samedi 3 Février 2007 - 00:31
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Nous restons à leurs côtés ! Semaine d’action Resf du 3 au 11 février 07
Depuis des mois, des enseignants, des parents d’élèves, des élèves eux mêmes, des étudiants et de nombreux citoyens, par dizaines de milliers, manifestent, signent des pétitions, se rendent devant les préfectures, les tribunaux, les centres de rétention pour dire leur colère contre une politique qui brise leurs vies, la vie de leurs élèves, de leurs copains, des copains de leurs enfants.
Ils sont toujours là !
Dans leur classe, sur leur chaise, à côté des autres élèves !
Même si on les laisse sans droits, dans la précarité, le dénuement, toujours à la merci d’une arrestation, d’une expulsion, les enfants continuent à apprendre, à s'intégrer et prendre toute leur place dans la société française.
Pour de plus en plus de citoyens, le « clandestin », le « sans papiers » avec lequel on tente de les effrayer pour avoir des voix, c’est avant tout l’élève qu’on a en classe, c’est le copain de ses enfants, c’est l’étudiant de la table voisine, c’est le parent qui vient chercher ses enfants à l’école, c’est aussi une femme ou un homme qui travaille, le voisin du quartier, l’amie, l’amoureux…. des être humains qui ont le droit de vivre sans peur, sans honte, en famille et en toute dignité. Ils doivent être régularisés !
Nous restons à leurs côtés !
Nous, citoyens, parents d'élèves, élèves ou enseignants restons à leurs côtés pour les soutenir et dénoncer la négation du droit des étrangers, notamment :
► les dérives d'une administration plus encline à faire du chiffre en terme d’expulsions, qu’à examiner avec humanité les situations de ces enfants et des familles !
► les conditions de précarité, de dénuement dans lesquelles leur situation administrative les plonge.
► les rafles « au faciès » dans les transports, aux abords des lieux de travail et de vie.
► la rétention d’enfants, enfermés et arrachés à leur école, leur vie, causant des traumatismes définitifs
► les expulsions dans des conditions honteuses (violence, mensonges…)
Tout au long de la semaine, du 3 au 11 février, le Réseau Education Sans Frontières organise des actions de soutien et de protestation partout en France, pour affirmer que familles, comités de soutien, parrains, sont toujours là, et pour longtemps !
NON A LA CHASSE A L’ENFANT, AUX PARENTS, A L’ETUDIANT, L’ETRANGER !…
Régularisation des élèves et étudiants sans papiers et de leurs familles.
Respect pour tous du droit à l’éducation !
Resf 13 à Marseille
mardi 6 février –
20H - Projection du film "Sans papiers sans crayon;, film de 52 minutes, de Marie Berretti, au Polygone étoilé , 1 rue massabo 13002 Marseille (Métro Joliette ). (voir plan sur le site).
mercredi 7 février à 18 h Rassemblement gare St Charles
Ils sont toujours là !
Dans leur classe, sur leur chaise, à côté des autres élèves !
Même si on les laisse sans droits, dans la précarité, le dénuement, toujours à la merci d’une arrestation, d’une expulsion, les enfants continuent à apprendre, à s'intégrer et prendre toute leur place dans la société française.
Pour de plus en plus de citoyens, le « clandestin », le « sans papiers » avec lequel on tente de les effrayer pour avoir des voix, c’est avant tout l’élève qu’on a en classe, c’est le copain de ses enfants, c’est l’étudiant de la table voisine, c’est le parent qui vient chercher ses enfants à l’école, c’est aussi une femme ou un homme qui travaille, le voisin du quartier, l’amie, l’amoureux…. des être humains qui ont le droit de vivre sans peur, sans honte, en famille et en toute dignité. Ils doivent être régularisés !
Nous restons à leurs côtés !
Nous, citoyens, parents d'élèves, élèves ou enseignants restons à leurs côtés pour les soutenir et dénoncer la négation du droit des étrangers, notamment :
► les dérives d'une administration plus encline à faire du chiffre en terme d’expulsions, qu’à examiner avec humanité les situations de ces enfants et des familles !
► les conditions de précarité, de dénuement dans lesquelles leur situation administrative les plonge.
► les rafles « au faciès » dans les transports, aux abords des lieux de travail et de vie.
► la rétention d’enfants, enfermés et arrachés à leur école, leur vie, causant des traumatismes définitifs
► les expulsions dans des conditions honteuses (violence, mensonges…)
Tout au long de la semaine, du 3 au 11 février, le Réseau Education Sans Frontières organise des actions de soutien et de protestation partout en France, pour affirmer que familles, comités de soutien, parrains, sont toujours là, et pour longtemps !
NON A LA CHASSE A L’ENFANT, AUX PARENTS, A L’ETUDIANT, L’ETRANGER !…
Régularisation des élèves et étudiants sans papiers et de leurs familles.
Respect pour tous du droit à l’éducation !
Resf 13 à Marseille
mardi 6 février –
20H - Projection du film "Sans papiers sans crayon;, film de 52 minutes, de Marie Berretti, au Polygone étoilé , 1 rue massabo 13002 Marseille (Métro Joliette ). (voir plan sur le site).
mercredi 7 février à 18 h Rassemblement gare St Charles
PCF Salon de Provence
Rédigé par PCF Salon de Provence le Samedi 3 Février 2007 à 00:31
Dimanche 21 Janvier 2007 - 01:09
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Désindustrialisation et spéculation financière mortelles
L'industriel historique de l'étang de berre (1929), Royal Dutch Shell vient d'annoncer sa volonté de céder la raffinerie et l'ensemble de ses terrains et installations (ci joint son verbiage de développement local).
Ni en France,ni en Europe cette multinationale pétrolière et chimique ne produira ! juste un réseau de stations services ! Cette recherche frénétique de rentabilité financière doit être dénoncée combattue et sanctionnée. Les communistes français face à cette nouvelle phase de dictature spéculative , lancent une mobilisation contre les LBO (voir Huma du 17/01).
Les syndicats des salariés du site de Berre appellent à une mobilisation ce lundi 22 janvier (ci joint La Marseillaise du 17/01).
Shell comme les autres multinationales de l'énergie font disparaître d'Europe toute l'industrie du raffinage et de la pétro-chimie.La stratégie et la dictature pétrôlières de ces multinationales se poursuivent avec les nouvelles unités de Dubaï, des Emirats du golfe persique et d'Arabie . OUI il nous faut vite défendre la cohérence de nos filières industrielles énergétiques et chimiques.
Construisons avec MG BUFFET une politique publique française et europèenne armée d'un puissant service public de l'énergie.
Ni en France,ni en Europe cette multinationale pétrolière et chimique ne produira ! juste un réseau de stations services ! Cette recherche frénétique de rentabilité financière doit être dénoncée combattue et sanctionnée. Les communistes français face à cette nouvelle phase de dictature spéculative , lancent une mobilisation contre les LBO (voir Huma du 17/01).
Les syndicats des salariés du site de Berre appellent à une mobilisation ce lundi 22 janvier (ci joint La Marseillaise du 17/01).
Shell comme les autres multinationales de l'énergie font disparaître d'Europe toute l'industrie du raffinage et de la pétro-chimie.La stratégie et la dictature pétrôlières de ces multinationales se poursuivent avec les nouvelles unités de Dubaï, des Emirats du golfe persique et d'Arabie . OUI il nous faut vite défendre la cohérence de nos filières industrielles énergétiques et chimiques.
Construisons avec MG BUFFET une politique publique française et europèenne armée d'un puissant service public de l'énergie.
PCF Salon de Provence
Rédigé par PCF Salon de Provence le Dimanche 21 Janvier 2007 à 01:09
Mercredi 3 Janvier 2007 - 09:38
Fil d'Infos
DECLARATION D’ENTREE EN CAMPAGNE DE MARIE-GEORGE BUFFET
Chers amis, chers camarades,
Il y a urgence.
Hommes et femmes de gauche, communistes, socialistes, écologistes, alternatifs, républicains de gauche, toutes celles et ceux qui veulent une gauche populaire, antilibérale, nous nous devons d’entrer en campagne. Le 29 mai 2005, nous avons fait gagner l’Europe du progrès social, de la démocratie et de la paix, contre l’Europe du tout marchand et de la libre concurrence. Nous nous sommes retrouvés ensuite, toutes et tous ensemble, dans de multiples luttes, face à la droite au pouvoir et l’extrême droite. Les jeunes ont gagné le retrait du CPE.
Après les échecs de la gauche plurielle, avec les hommes et les femmes qui ne voulaient plus subir et qui voulaient combattre, nous avons décidé de construire une nouvelle majorité à gauche qui réponde enfin aux attentes populaires.
Quel défi formidable ! Mettre fin aux alternances où l’on sort les sortants sans que jamais notre vie s’améliore. Battre la droite durablement. Sortir du choix des renoncements à gauche. Celui qui une fois au pouvoir sacrifie les besoins populaires aux tenants de l’ordre établi, aux multinationales, à l’OMC, à la Bourse ou à la Banque centrale européenne. Et celui qui ne vise qu’à contester, à appeler les salariés à lutter sans jamais agir pour leur donner le pouvoir.
Oui, nous voulons proposer ensemble une autre voie à gauche.
Celle du courage et du combat. Parce que pour que chacun et chacune puisse bien vivre et non survivre, pour garantir des droits réels, un toit, un emploi, un revenu, une école de la réussite, la culture pour tous et toutes, il faudra un gouvernement porté par la mobilisation populaire qui affronte, affronte les actionnaires, affronte la commission de Bruxelles, affronte le capitalisme mondialisé.
On nous dit que ce n’est pas possible. Et pourtant les peuples d’Amérique latine montrent que l’espoir peut se lever. Notre peuple peut aussi, une nouvelle fois, bousculer les pronostics, comme avec le référendum, lors des prochaines élections présidentielles et législatives.
Tout cela est possible. Mais jusqu’à présent nous sommes absents.
Les hommes et les femmes qui souffrent au quotidien ne savent plus s’ils doivent attendre quelque chose de la politique.
Les garde-fous peuvent sauter ; le populisme avance, l’extrême droite se rassemble. La droite accélère son travail de casse.
Et le rassemblement antilibéral est lui bloqué par un débat de sommet sur la candidature.
Les salariés menacés de licenciement ou de délocalisation, les femmes qui subissent toutes les violences au quotidien, les hommes et les femmes qui craignent, le 15 mars, la reprise des expulsions locatives, ceux et celles qui travaillent et ne peuvent plus joindre les deux bouts, les sans papiers ou logement qui vivent dans la peur et le froid, toutes celles et tous ceux qui croient que peut-être on pourrait changer les choses ne peuvent attendre.
Il faut entrer en lutte. Il faut entrer en campagne. Il faut avec celles et ceux qui le veulent ouvrir un nouveau chemin à gauche.
Il y a urgence, et nous devons sortir de l’impasse.
Aussi, au nom des hommes et des femmes que je rencontre quotidiennement partout en France, au nom de celles et ceux que je reçois comme élue locale, je prends mes responsabilités.
Aucune candidature ne fait le consensus dans le rassemblement antilibéral. Prenons en acte. Ma candidature a été largement partagée par les collectifs locaux. Prenons en acte.Je rentre en campagne.
Pas seule, pas pour ma personne ou par intérêt de boutique. J’appelle toutes les composantes de ce rassemblement, mais aussi toutes celles et ceux qui voudraient s’y associer, à construire une campagne collective, respectueuse de toutes les sensibilités. Je rentre en campagne en suspendant mes fonctions de secrétaire nationale du Parti communiste français, comme je m’y étais engagée. Certaine de l’engagement des militantes et militants communistes, confiante dans leur unité.
Je rentre en campagne et j’appelle toutes celles et ceux qui le souhaitent, dans les collectifs locaux, et au-delà, à faire de même pour que se lève une dynamique populaire et citoyenne.
Je rentre en campagne avec vous pour battre la droite et gagner. Et porter vos colères, vos paroles, vos exigences. Pour gagner une sécurité d’emploi et de formation. Pour gagner un toit, un espace pour vivre. Pour gagner des salaires dignes et le temps de vivre. Pour gagner une loi cadre contre les violences faites aux femmes. Pour gagner le droit de vivre ensemble dans la tranquillité. Pour gagner une protection sociale assurant à chacun et chacune le bien-être. Pour gagner une école qui fasse que chacun et chacune exprime le meilleur de lui-même.
Bien sûr, les tenants de la pensée unique, nous diront, comme en 2005, que tout cela n’est pas possible. Et bien moi, je rentre en campagne avec vous pour affronter l’Europe libérale et construire l’Europe du progrès social et de la démocratie, pour faire respecter notre bien commun, les services publics. Je rentre en campagne pour affronter la tyrannie des actionnaires, des marchés, des banques, et pour rendre, par une réforme de la fiscalité, l’argent utile aux hommes et aux femmes de ce pays. Je rentre en campagne pour affronter le silence dans lequel tant d’hommes et de femmes sont réduits, avec une Vième République qui donne de vrais pouvoirs aux salariés dans l’entreprise, aux citoyens et citoyennes dans la vie publique, et le droit de vote aux résidents étrangers.
Je rentre en campagne pour affronter les mentalités rétrogrades qui refusent l’égalité entre les hommes et les femmes, qui entretiennent toutes les dominations, les discriminations.
Oui, je rentre en campagne comme féministe.
Je rentre en campagne pour offrir une autre vie à la jeunesse que celle de la précarité et du mal logement.
Je rentre en campagne pour affronter les logiques productivistes qui détruisent la planète.
Je rentre en campagne pour affronter tous les fauteurs de guerre, pour promouvoir la paix, le désarmement et une nouvelle organisation du monde ; pour soutenir de grandes causes humanitaires, le droit des enfants. Et pas seulement par souci de justice, de solidarité ou de développement mais parce que nous avons « besoin » d’Afrique, d’Asie, d’Amériques et d’Europe pour résoudre nos propres difficultés et développer une mondialité nouvelle.
Oui, rentrons en campagne collectivement. Il y a urgence. Chaque jour tous mes actes viseront le plus large rassemblement pour aujourd’hui et pour demain.
Avec ce geste, mon geste, je vise à dépasser les blocages, relancer la dynamique populaire pour que l’espoir revive. En ces temps de fêtes de fin d’année, j’ai envie de lancer un message d’espoir.
Aux hommes et aux femmes qui pensent qu’une gauche populaire antilibérale peut vraiment changer la vie, aux hommes et aux femmes qui en ont assez d’être gommés de la vie publique, aux hommes et aux femmes militantes et militants des collectifs locaux unitaires, aux hommes et aux femmes militantes et militants du Parti communiste français, je veux dire que tous et toutes ensemble nous pourrons tout bousculer. Notre peuple peut gagner. C’est le sens de mon engagement.
C’est le sens de ma candidature à l’élection présidentielle.
Marie-George Buffet
Il y a urgence.
Hommes et femmes de gauche, communistes, socialistes, écologistes, alternatifs, républicains de gauche, toutes celles et ceux qui veulent une gauche populaire, antilibérale, nous nous devons d’entrer en campagne. Le 29 mai 2005, nous avons fait gagner l’Europe du progrès social, de la démocratie et de la paix, contre l’Europe du tout marchand et de la libre concurrence. Nous nous sommes retrouvés ensuite, toutes et tous ensemble, dans de multiples luttes, face à la droite au pouvoir et l’extrême droite. Les jeunes ont gagné le retrait du CPE.
Après les échecs de la gauche plurielle, avec les hommes et les femmes qui ne voulaient plus subir et qui voulaient combattre, nous avons décidé de construire une nouvelle majorité à gauche qui réponde enfin aux attentes populaires.
Quel défi formidable ! Mettre fin aux alternances où l’on sort les sortants sans que jamais notre vie s’améliore. Battre la droite durablement. Sortir du choix des renoncements à gauche. Celui qui une fois au pouvoir sacrifie les besoins populaires aux tenants de l’ordre établi, aux multinationales, à l’OMC, à la Bourse ou à la Banque centrale européenne. Et celui qui ne vise qu’à contester, à appeler les salariés à lutter sans jamais agir pour leur donner le pouvoir.
Oui, nous voulons proposer ensemble une autre voie à gauche.
Celle du courage et du combat. Parce que pour que chacun et chacune puisse bien vivre et non survivre, pour garantir des droits réels, un toit, un emploi, un revenu, une école de la réussite, la culture pour tous et toutes, il faudra un gouvernement porté par la mobilisation populaire qui affronte, affronte les actionnaires, affronte la commission de Bruxelles, affronte le capitalisme mondialisé.
On nous dit que ce n’est pas possible. Et pourtant les peuples d’Amérique latine montrent que l’espoir peut se lever. Notre peuple peut aussi, une nouvelle fois, bousculer les pronostics, comme avec le référendum, lors des prochaines élections présidentielles et législatives.
Tout cela est possible. Mais jusqu’à présent nous sommes absents.
Les hommes et les femmes qui souffrent au quotidien ne savent plus s’ils doivent attendre quelque chose de la politique.
Les garde-fous peuvent sauter ; le populisme avance, l’extrême droite se rassemble. La droite accélère son travail de casse.
Et le rassemblement antilibéral est lui bloqué par un débat de sommet sur la candidature.
Les salariés menacés de licenciement ou de délocalisation, les femmes qui subissent toutes les violences au quotidien, les hommes et les femmes qui craignent, le 15 mars, la reprise des expulsions locatives, ceux et celles qui travaillent et ne peuvent plus joindre les deux bouts, les sans papiers ou logement qui vivent dans la peur et le froid, toutes celles et tous ceux qui croient que peut-être on pourrait changer les choses ne peuvent attendre.
Il faut entrer en lutte. Il faut entrer en campagne. Il faut avec celles et ceux qui le veulent ouvrir un nouveau chemin à gauche.
Il y a urgence, et nous devons sortir de l’impasse.
Aussi, au nom des hommes et des femmes que je rencontre quotidiennement partout en France, au nom de celles et ceux que je reçois comme élue locale, je prends mes responsabilités.
Aucune candidature ne fait le consensus dans le rassemblement antilibéral. Prenons en acte. Ma candidature a été largement partagée par les collectifs locaux. Prenons en acte.Je rentre en campagne.
Pas seule, pas pour ma personne ou par intérêt de boutique. J’appelle toutes les composantes de ce rassemblement, mais aussi toutes celles et ceux qui voudraient s’y associer, à construire une campagne collective, respectueuse de toutes les sensibilités. Je rentre en campagne en suspendant mes fonctions de secrétaire nationale du Parti communiste français, comme je m’y étais engagée. Certaine de l’engagement des militantes et militants communistes, confiante dans leur unité.
Je rentre en campagne et j’appelle toutes celles et ceux qui le souhaitent, dans les collectifs locaux, et au-delà, à faire de même pour que se lève une dynamique populaire et citoyenne.
Je rentre en campagne avec vous pour battre la droite et gagner. Et porter vos colères, vos paroles, vos exigences. Pour gagner une sécurité d’emploi et de formation. Pour gagner un toit, un espace pour vivre. Pour gagner des salaires dignes et le temps de vivre. Pour gagner une loi cadre contre les violences faites aux femmes. Pour gagner le droit de vivre ensemble dans la tranquillité. Pour gagner une protection sociale assurant à chacun et chacune le bien-être. Pour gagner une école qui fasse que chacun et chacune exprime le meilleur de lui-même.
Bien sûr, les tenants de la pensée unique, nous diront, comme en 2005, que tout cela n’est pas possible. Et bien moi, je rentre en campagne avec vous pour affronter l’Europe libérale et construire l’Europe du progrès social et de la démocratie, pour faire respecter notre bien commun, les services publics. Je rentre en campagne pour affronter la tyrannie des actionnaires, des marchés, des banques, et pour rendre, par une réforme de la fiscalité, l’argent utile aux hommes et aux femmes de ce pays. Je rentre en campagne pour affronter le silence dans lequel tant d’hommes et de femmes sont réduits, avec une Vième République qui donne de vrais pouvoirs aux salariés dans l’entreprise, aux citoyens et citoyennes dans la vie publique, et le droit de vote aux résidents étrangers.
Je rentre en campagne pour affronter les mentalités rétrogrades qui refusent l’égalité entre les hommes et les femmes, qui entretiennent toutes les dominations, les discriminations.
Oui, je rentre en campagne comme féministe.
Je rentre en campagne pour offrir une autre vie à la jeunesse que celle de la précarité et du mal logement.
Je rentre en campagne pour affronter les logiques productivistes qui détruisent la planète.
Je rentre en campagne pour affronter tous les fauteurs de guerre, pour promouvoir la paix, le désarmement et une nouvelle organisation du monde ; pour soutenir de grandes causes humanitaires, le droit des enfants. Et pas seulement par souci de justice, de solidarité ou de développement mais parce que nous avons « besoin » d’Afrique, d’Asie, d’Amériques et d’Europe pour résoudre nos propres difficultés et développer une mondialité nouvelle.
Oui, rentrons en campagne collectivement. Il y a urgence. Chaque jour tous mes actes viseront le plus large rassemblement pour aujourd’hui et pour demain.
Avec ce geste, mon geste, je vise à dépasser les blocages, relancer la dynamique populaire pour que l’espoir revive. En ces temps de fêtes de fin d’année, j’ai envie de lancer un message d’espoir.
Aux hommes et aux femmes qui pensent qu’une gauche populaire antilibérale peut vraiment changer la vie, aux hommes et aux femmes qui en ont assez d’être gommés de la vie publique, aux hommes et aux femmes militantes et militants des collectifs locaux unitaires, aux hommes et aux femmes militantes et militants du Parti communiste français, je veux dire que tous et toutes ensemble nous pourrons tout bousculer. Notre peuple peut gagner. C’est le sens de mon engagement.
C’est le sens de ma candidature à l’élection présidentielle.
Marie-George Buffet
PCF Salon de Provence
Rédigé par PCF Salon de Provence le Mercredi 3 Janvier 2007 à 09:38
Parti Communiste Français
PCF Salon de Provence
Section du Parti communiste français Salon de Provence (Bouches Du Rhône 13)
143 Rue La Fayette 13300 Salon de Provence
Actions citoyennes à Salon de Provence
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