Dans son discours, Barack Obama, revenant sur six mois de mobilisations dans le monde arabe, affirmait pour la première fois la nécessité du « retrait complet et graduel des forces militaires israéliennes [qui] devrait être coordonné dans l’idée d’une responsabilité de la sécurité palestinienne dans un État souverain et non-militarisé » dans les frontières de 1967.

Le MJCF salue le discours du président des États-Unis qui enfin reconnaît la légitimité du droit international pour résoudre le conflit israélo-palestinien. Néanmoins, il ne suffit pas de belles paroles, aujourd’hui ce dont les Palestiniens ont besoin, c’est d’actes ! Nous pouvons le voir dans la réaction du gouvernement israélien et le refus catégorique de Benyamin Netanyahu de répondre favorablement à l’appel de Barack Obama.

Les États-Unis sont aujourd’hui devant un choix décisif : continuer à défendre coûte que coûte des dictateurs comme ils l’ont fait hier en Tunisie ou en Égypte, comme ils continuent de le faire aujourd’hui en Arabie Saoudite, ou changer radicalement de politique et œuvrer réellement à la paix.

Dans ce cadre, on ne peut pas ne pas noter le deux poids deux mesures de ce discours : comment vouloir une résolution du conflit et un État palestinien si, en même temps, on s’oppose à la reconnaissance d’un État indépendant dès cette année au niveau de l’ONU ? Le peuple palestinien n’a-t-il pas encore assez souffert de ces années de terreur et de colonisation ? Pour notre part, nous, Mouvement Jeunes Communistes de France, nous sommes déterminer à lutter jusqu’à la création d’un véritable État palestinien.

Cela commence par l’arrêt immédiat de la colonisation illégale israélienne, la levée du blocus sur Gaza et la libération des 11 000 prisonniers politiques palestiniens enfermés dans les geôles d’Israël.