Fernandez a expliqué que les sites ont subi 4 modalités d'attaques cybernétiques, provenant, principalement, de l'extérieur et que les plus atteints ont été ceux des mairies, des ministères, des corps de sécurité, de la vice-présidence, entre autres.

La plus connue de ces agressions est la déformation qui a été dénoncée sur 16 sites vénézuéliens. Il a expliqué que quand l'usager entre sur un site qui a été attaqué, il ne voit pas ce qu'il voit habituellement mais il trouve une image avec un message des agresseurs pour déformer le contenu réel.

De la même façon, il a fait savoir que dans les dernières heures, 27 sites publics ont été violés sous la forme de mise hors service. Dans ce cas, a-t-il dit, quand il y a un serveur où on va faire une démarche, on simule artificiellement qu'il y a beaucoup d'usagers qui veulent accéder à la page et il se met hors service, ce qui rend impossible que l'internaute puisse entrer.

Il a indiqué que de façon, l'attaque la plus agressive a eu lieu dans la nuit de ce vendredi car les pirates ont essayé de faire 500 000 visites par minute sur la page de démarches avec des devises de CADIVI, une action qui coïncide avec la guerre économique contre le peuple vénézuélien, qui est aussi cybernétique.

Une autre des actions de ces groupes déstabilisateurs est celle connue comme Cross-Site, qui survient quand il existe une vulnérabilité et profite d'un manque de filtre pour permettre l'entrée et l'envoi de données non validées, ce qui peut occasionner la destruction des pages et des dégâts dans les équipements des usagers.

Le ministre a signalé que ces sites ont aussi subi des attaques qui ont fait qu'en transmettant des données, celles-ci soient retardées ou dupliquées par des tiers qui peuvent aussi accéder au ot de passe et aux données de l'utilisateur.

Il a rappelé que des groupes anti-chavistes ont déclaré récemment qu'ils déclaraient la guerre cybernétique au Venezuela.

Il a ajouté que ces attaques cybernétiques aussi portent atteinte à la paix et à la tranquillité du peuple vénézuélien étant donné qu'elles génèrent l'angoisse et le mécontentement dans la population, qui selon ce qu'il a rappelé, a augmenté son accès à internet de plus de 1 000% depuis que Cantv a été nationalisé, il y a 7 ans.

AVN 15/02/2014
(traduction Françoise Lopez)