Le Venezuela a gagné contre les Etats-Unis, l'Union européenne et la France à l'ONU. Le Conseil de sécurité de l'ONU a choisi de respecter la du Venezuela en rejetant une résolution des Etats-Unis visant à promouvoir une intervention impérialiste. 19 pays membres du Conseil de sécurité ont soutenu la légitimité du Président Maduro contre 16 pour l'ingérence étrangère.

"Nous avons remporté une grande victoire à l'ONU avec le soutien de la majorité des pays, c'est une victoire de la vérité", a déclaré le président Nicolas Maduro.

"Devant la Maison Blanche, le peuple des États-Unis proteste contre le coup d'État ", et le président constitutionnel du Venezuela a remercié les manifestations de solidarité avec la révolution bolivarienne dans différents pays. "Dans le monde entier, tout le monde sait qu'il s'agit d'un coup d'État préparé, dirigé et financé par les États-Unis".

L'ultimatum de l'Union européenne rejeté

En outre, le ministre des Affaires étrangères, Jorge Arreaza, a rejeté les déclarations de trois des 28 membres de l'Union européenne : l'Espagne, l'Allemagne et la France, qui ont annoncé samedi que si le chef de l'Etat n'organisait pas de nouvelles élections présidentielles dans les huit jours à venir, leurs gouvernements reconnaîtront Juan Guaidó comme "président en charge" du venezuela.

"D'où vous imposez votre pouvoir sur un peuple souverain, pour nous donner un délai ou un ultimatum?" Arreaza a assuré que les actions prises par ces nations étaient puériles, et les a invités à prendre le temps de réfléchir.

Il rappelle que l'opposition soutenue par l'impérialisme, dans des manifestations non pacifiques "vise à renverser le gouvernement légitime". Le ministre a remercié les pays qui ont soutenu les initiatives de dialogue, tels que le Mexique, l'Uruguay et la Communauté des Caraïbes. "Ils ne imposeront pas une guerre civile au Venezuela" rajoute t-il.

"Notre intention de dialoguer avec le président Trump est toujours ouverte, ils ont toujours réagi par des blocus, des sanctions, des insultes, des interventions, mais on reste ouvert au dialogue et l'on demande que l'on nous traite de manière civilisée."

"Nous nous levons pour défendre notre souveraineté et notre dignité (...) le Venezuela est irrévocablement libre!".