"Le KPRF dans son ensemble est satisfait des tendances observées lors du vote. Aujourd'hui, les médias présente des chiffres très différents, mais parfois de manière sélective, et parlent très mal des tendances. Et l'un des principaux résultats de cette campagne est le haut niveau de concurrence que nous avons proposé au parti du pouvoir. Et ce n'est pas récent.

Nous ne sommes pas les premiers parmi les partis parlementaires et non parlementaires, nous tenons fermement la position du pouvoir alternatif du centre du pouvoir, mais nous concurrençons directement Russie Unie dans plusieurs régions importantes.

Cela est particulièrement évident lors des élections très importantes aux assemblées législatives des entités constituantes de la Fédération de Russie. Parmi les 16 campagnes, nous avons remportés 3 victoires avec un résultat supérieur à 30%! La dernière fois que le Parti communiste a remporté les élections dans une Assemblée législative régionale remonte à 2005.

Dans la région d'Oulianovsk, nos camarades ont obtenu 36,3% , "Russie unie" environ 34%. Notre pourcentage est 2,5 fois supérieur à celui des élections de 2013 et presque 2 fois supérieur à celui des élections à la Douma d’État en 2016! Dans la région d'Irkoutsk, le Parti communiste a gagné 34% , Russie unie environ 28%. Le résultat est 15% plus élevé que lors des élections de 2013 et 10% plus élevé que lors des élections à la Douma en 2016! En République de Khakassie, nous avons recueilli 31% , Russie Unie 25,5%. Nos camarades ont marqué 17% de plus que lors des élections en 2013 et 10% de plus qu'à la Douma en 2016. Dans les régions restantes, nous avons 11 secondes places incontestables.

Parmi celles-ci, dans 7 régions, les résultats vont de 23% à 27%:

- La région d'Ivanovo - 26,9% (en 2013 - 14,5% en 2016 - 18%),
- La République de Bouriatie - 25,7% (en 2013 - 19,3% en 2016 - 20,6%),
- Territoire Trans-Baïkal - 24,6% (en 2013 - 14,1% en 2016 - 15,9%),
- Dans la région de Yaroslavl - 24% (en 2013 11% en 2016 - 16%),
- Dans la région autonome des Nenets - 23,8% (en 2013 - 19,2% en 2016 - 23,9%),
- La région de Vladimir - 23,7% (en 2013 - 13,5% en 2016 - 13%),
- Région de Smolensk - 23% (en 2013 - 15% en 2016 - environ 16%).

Dans trois régions, les résultats vont de 17 à 20%:

- La République de Sakha - 19,4%,
- La République du Bachkortostan - 18,76%,
- La région de Rostov - 17,1%.

Ici, partout aussi, les chiffres sont supérieurs à ceux de 2013 et 2016. À Kalmykia, les communistes ont recueilli plus de 13%, ce qui constitue également une tendance positive: en 2013, elle était de 11,4%, en 2016 de 11,7% et aux élections présidentielles de 11,6%.

Séparément, la région de Kemerovo: nos camarades remportent un peu plus de 10% des voix, comme le LDPR. Nous sommes divisés par quelques centièmes de pourcentages, et il est difficile de nous classer strictement à la deuxième ou à la troisième place. Ce qui est plus important ici, c'est le fait que nous n'avons jamais eu de sous-ministres dans ce domaine auparavant, mais maintenant la situation a changé.

La troisième place nette parmi les 16 campagnes que nous avons une seule: dans la région d’Arkhangelsk. Mais c'est la troisième place avec près de 19%, alors que ni en 2013 ni en 2016, le parti n'a reçu plus de 13% ici.

Ainsi, si nous regardons les résultats, notre parti marque des points, nous pouvons dire que nous sommes sortis du gouffre électoral pour être dans une domination totale du parti du pouvoir. Nous avons retrouvé un haut niveau de compétition électorale, ce qui permet de renforcer la lutte parlementaire, car il est plus fiable de compter sur le soutien du public.

Si nous traduisons les pourcentages en mandats et que nous examinons la situation dans son ensemble, nous avons doublé nos forces. Auparavant, dans 16 assemblées législatives où des élections avaient eu lieu, nous avions 76 mandats, contre 160 aujourd'hui. Par ailleurs, nous devrions souligner le succès des élections dans les circonscriptions uninominales. Dans les districts de ces régions, nous n'avions que 13 élus à mandat unique. Et maintenant 60! Parmi ceux-ci, 9 ont été remportés dans la région d'Irkoutsk, 8 dans la région de Khakassia, 7 dans le territoire trans-Baïkal, 6 dans les régions d'Oulianovsk et de Smolensk. Ce succès est démontrée à la fois par notre bon potentiel militant et par le caractère fédéral des sentiments des électeurs.

Les mêmes tendances ne se sont pas manifestées de manière frappante dans l’élection des gouverneurs. Outre le brillant résultat de notre candidat Andreï Klychkov dans la région d’Orel, notre victoire au premier tour des élections du gouverneur à Khakassia et la sortie de notre candidat au second tour dans le territoire de Primorsky.

À Khakassia, notre premier secrétaire de 30 ans, Valentin Konovalov, a remporté près de 45% des voix contre 32,4% du gouverneur actuel, Viktor Zimin. En Primorye, notre candidat Andrei Ishchenko a remporté près de 25% des voix contre 46,5% du gouverneur sortant Andrei Tarasenko.

Au total, sur 22 campagnes électorales pour l'élection des chefs de régions, il y aura 4 seconds tours. Dans deux régions,Vladimir et le territoire de Khabarovsk, les représentants du LDPR rivaliseront avec les candidats du pouvoir. Il est bien évident que le deuxième tour dans la région de Vladimir est largement dû à la fraude inadmissible contre le candidat du Parti communiste Maxim Shevchenko.

Le parti a participé aux élections dans les parlements des capitales. Nous avons eu 12 campagnes de ce type. Nous avons gagné à Veliky Novgorod avec le résultat de 30,6%! 8 autres places occupent la deuxième place avec 20-25% des voix dans 20 capitales: Belgorod (25%), Abakan et Maykop (près de 24%), Ekaterinbourg (23%), Yakoutsk (22,5%), Ryazan (20,6%). À ce niveau des élections également, nous mettons en place une campagne réussie pour les circonscriptions à mandat unique. Auparavant, dans ces 12 capitales, nous avions 2 mandats de ce type, maintenant 22, et le nombre total de mandats est passé de 37 à 64.

Pour les élections dans les circonscriptions législatives de la Douma d’État. Il y a eu 7 campagnes de ce type, dont 6 ont eu lieu. En plus de la victoire dans l'un des districts de la région de Saratov, Olga Alimova, avec un résultat de plus de 45%, nos candidats ont pris la deuxième place dans cinq districts, tandis que Tatiana Rakutina dans la région d'Amour n'a perdu que 2%.

Ainsi, nous constatons que les résultats positifs ne peuvent être corrélés qu’avec certaines spécificités régionales et géographiques, des décisions du personnel plus ou moins réussies ou certaines caractéristiques particulières du système électoral. Le KPRF dans son ensemble, à l'échelle fédérale, a bien progressé. C'est une percée politique. Les citoyens ont apprécié notre programme et notre position ferme sur un certain nombre de problèmes sociaux urgents, est pas seulement sur la "réforme des retraites". C'est difficile, mais ce ne sera pas la seule et dernière des manifestations douloureuses. Les élections ont montré que la société en est de plus en plus consciente.

En même temps, on ne peut ignorer le fait que, dans certaines régions spécifiques, les mécanismes du pouvoir ont contribué à freiner la croissance de l’influence du KPRF. Notamment avec les partis fantoches à la solde du pouvoir. Au total, le PCUS, les communistes de Russie, les partis de retraités, les patriotes et autres, ont reçu cette fois plus que d'habitude. Ils ont "croqué" le vote en faveur du Parti communiste plus que d'habitude.

Cependant, dans les conditions actuelles de fragmentation du champ politique, c'est une arme à double tranchant pour le gouvernement. Les électeurs de "Russie unie" en signe de protestation se précipitent discrètement "à gauche" (communiste), ainsi qu'au LDPR et à la "juste Russie". Dans ce contexte, notre électorat était le plus conscient et nous sommes très reconnaissants à tous ceux qui nous ont soutenus. "

KPRF