"L'accord d'échange de prisonniers doit être le début de la fin de la guerre. Les accords doivent se poursuivre jusqu'à ce que tous les otages, les captifs et les prisonniers soient libérés et avant un cessez-le-feu durable". "La fin de la guerre doit s'accompagner du renversement du gouvernement fasciste et de l'ouverture d'un véritable processus de discussion politique avec les dirigeants palestiniens sous les auspices de la communauté internationale. "

L'échange de prisonnier, la fin des combats et une solution politique sont au centre de la manifestation organisée par Hadash hier soir à Tel Aviv avec la participation de centaines de juifs et d'arabes.

Cette manifestation, la première du genre depuis le 7 octobre, a été rendue possible grâce à une requête déposée auprès de la Haute Cour, à la suite de laquelle la police a dû revenir sur son refus d'approuver la manifestation.

La députée Toma-Soliman a ouvert le rassemblement en déclarant : "Nous ne serons pas réduits au silence. Aucune voix contre la guerre ne peut être entendue. Alors ici, nous disons : nous sommes contre la guerre. Dès le premier jour, nous avons déclaré notre opposition aux atrocités et aux crimes commis contre les civils. Et lorsque des civils à Gaza mourront à cause des bombes, nous condamnerons également ces crimes. Vous ne pourrez pas gagner. Gaza a aussi un peuple, et Gaza a aussi des citoyens et des enfants".

Maoz Yanon, dont les parents ont été assassinés le 7 octobre à Netiv Ha'Tara, a déclaré : "Quand vous marchez dans le désert, que vous avez chaud et que vous êtes sur le point de vous effondrer, vous criez pour avoir de l'eau. C'est le bon moment pour crier pour avoir de l'eau. La paix et l'égalité, c'est le bon moment pour manifester pour la paix et l'égalité et pour arrêter la guerre. Il n'y a plus de temps. Les personnes enlevées doivent être libérées en échange de tous les prisonniers palestiniens ; la guerre qui sert le gouvernement malveillant et l'organisation terroriste Hamas doit être arrêtée ; Netanyahu doit être renversé le plus rapidement possible ; et la tâche la plus difficile est de créer un espoir d'égalité, de solidarité, de justice et de sécurité pour les deux nations."

Pour le député communiste Yosef Atauna (Hadash), il y a "14 millions de Juifs et d'Arabes qui vivent entre le fleuve et la mer, ils n'ont d'autre choix que celui de la paix. C'est pourquoi nous soutenons l'accord d'échange de prisonniers".

Le dernier des orateurs était le président du comité de surveillance, Muhammad Baraka (Hadash), qui a été arrêté la semaine dernière parce qu'il prévoyait d'organiser une manifestation de protestation pour la paix à Nazareth : "Cette manifestation est une étape importante dans la guerre contre la guerre. Cette manifestation constitue une grave fissure dans la politique de répression, qui se garde bien de montrer ce qui se fait au nom des Israéliens à Gaza. De 1948 jusqu'au début octobre 2023, plus de 100.000 Palestiniens ont été tués dans ce conflit sanglant. Mais cela ne justifie pas les attaques, ne serait-ce contre un seul enfant israélien, ni les 1400 morts dans l’attaque criminelle du Hamas et cela ne justifient pas que l’on fasse du mal à un seul enfant palestinien".