La situation en Syrie est de plus en plus tendue. Les déclarations portent sur intervention par la sensibilisation et l'intervention ouverte des Etats-Unis et leurs alliés dans les affaires intérieures de la Syrie. Les représentants officiels de ces pays sont ouvertement, dans leurs discours, appelé les extrémistes à prendre les armes et appelé l'opposition à abandonner tous les contacts avec les autorités. Le président Bachar al-Assad, a annoncé des réformes politiques majeures, cohérente entre elles, des travaux pour la rédaction de la nouvelle constitution, dans l’immédiat des élections locales sur une nouvelle base légale et des élections législatives de l'an prochain.

Une pression constante sur la Syrie et l'ingérence dans ses affaires intérieures sont des prétextes hypocrites et cyniques camouflé au nom des droits de l’homme et de la démocratie.

Les appels, la protestation anti-syrienne ne sont qu’un leurre de la Ligue des États Arabes. Créé pour renforcer les relations entre les membres, coordonner l'activité politique et protéger leurs intérêts, la Ligue est devenue un outil d'intervention dans les affaires intérieures d'autres États, un instrument d'une politique agressive des Etats-Unis. Le pacte de la ligue devrait être respecté dans les pays adhérents, sachant que les systèmes politiques ont échoué dans leurs tentatives de les changer. Tous les régimes monarchiques dans ces pays sont fondamentalement contraires aux objectifs nobles proclamés par les fondateurs de la Ligue. L’Irak, la Libye et maintenant la Syrie, voici le visage de la trahison des soi-disant champions de l'unité des pays arabes.

L'histoire a montré qu’une ligue du même type, La Société des Nations, qui a terminé sa vie par la trahison des intérêts des peuples.

L’un des organisateurs d'activités subversives contre la Syrie est la Turquie, qui a réveillé ses ambitions impérialistes. Nous assistons à une volonté de la Turquie à devenir une puissance régionale, en subordonnant à lui les pays arabes. Pour atteindre les objectifs de ses dirigeants, la Turquie a ouvertement menacé la Syrie d’incursion armée dans son territoire.

Nous condamnons fermement ces actes et demandons l'arrêt immédiat des interventions dans les affaires intérieures de la Syrie. Le peuple syrien doit décider de son sort.

Une fois de plus nous exprimons notre solidarité et notre confiance avec le peuple syrien et nous sommes confiants que ce dernier trouvera la bonne solution pour la paix et la tranquillité.

Guennadi Ziouganov
Président du Comité Central du Parti Communiste