Estimados camaradas : la forme poético-politique choisie pour l’article ne pouvait qu’être incomplète, voire arbitraire, au fil des idées accouchées... Un peu, en toute modestie, de « réalisme merveilleux » !! L’exhaustivité n’était vraiment pas le but recherché !!

Et dans ce chaos coutumier, « j’ai oublié la Catalogne ». La répression y prend la forme d’un harcèlement quasi permanent contre les militants de l’autodétermination, la forme d’une domestication de l’info, d’un chantage quotidien...

Plusieurs « leaders indépendantistes » restent emprisonnés arbitrairement depuis un an. De la « prison préventive » !!! Pour leur bien sans doute.... Ces élus et dirigeants, neuf, sont en fait devenus des otages de l’Etat. Le roi , le chef du nouveau gouvernement, Pedro Sanchez, qui déçoit, et toutes « les huiles », le roi si impliqué avec la droite la plus dure et qui devrait là aussi se contenter d’inaugurer les hellébores, doivent décider de libérer immédiatement, sans conditions, tous les prisonniers politiques.

Or, la décision relève bien du politique. Comme celle d’arrêter la répression, de suspendre les poursuites contre tous ceux qui avaient « choisi » l’exil, suite aux dures vagues du « procés », celle de mettre un terme aux causes profondes de la crise du « modèle » agonique issu de « la transition ». Seul un Etat fédéral, pensent nos camarades, peut être inclusif. Aucune solution démocratique ne passe par l’armée... (« garante de l’unité » de l’Etat selon la constitution de 1978) . Seul le tapis vert, seul le droit du peuple à décider de son sort, seule une nouvelle constitution, peuvent éviter un bain de sang... et permettre l’avènement d’une République catalane dans une Espagne de toutes les Espagne, républicaine, fédérale, sociale...

L'Humanité