Le 28 mai les ministres des Affaires étrangères des pays de l'UE n'ont pas réussi à étendre l'embargo sur les armes contre les forces menant la lutte contre le gouvernement légitime de la Syrie. Face à ce problème il a été décidé de revenir négocier le 1 Août. La décision pour fournir des armes aux groupes anti-gouvernement seront de la responsabilité des Etats membres de l'UE. Dans le même temps, les sanctions économiques contre Damas seront prolongées pour au moins une autre année.

L'action de l'UE est une attaque contre le droit international, notamment contre le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des États. L'Union européenne à la fin des années 90 a adopté adopté un code de conduite sur les exportations d'armes, dans lequel la fourniture d'armes à des acteurs non étatiques sont interdits. La levée de l'interdiction viole également un traité international sur le commerce, qui sera ouverte à la signature le 3 Juin, impliquant la fourniture d'armes aux gouvernements. Ainsi, les Etats membre de l'UE doivent entretenir des relations diplomatiques avec Damas, ce qui signifie en reconnaissant la légitimité du gouvernement de la Syrie, et non ouvertement s'engager dans des tentatives de renversement du gouvernement.

Cette décision a été précédé par une explosion d'indignation des médias occidentaux au sujet de l'intention de la Russie de mettre en place des systèmes défensifs à la Syrie. On pourrait également supposer que cette affaire de levée d'embargo est liée à la question des armes chimiques, qui aurait été utilisé par les forces gouvernementales contre les «insurgés». Après le fiasco des agences de renseignement occidentales en Irak où les armes de destruction massive n'ont pas été trouvées, les déclarations des pays de l'OTAN ne sont pas à prendre aux sérieux. Il est inutile de dire que, la source la plus fiable pour prendre de telles décisions importantes ne reviens pas aux journalistes !

La duplicité de l'Ouest n'est plus à démasquer, dans sa volonté de se battre pour la démocratie, pour la primauté du droit et droits de l'homme. Les pays qui se nomment "Amis de la Syrie" réclament la démission de Bachar al-Assad, comme préalable à la fin à la violence dans le pays. Mais pourquoi les puissances étrangères veulent-elles décider pour le peuple syrien, qui devraient être à la tête de l'Etat?

Il est également intéressant de noter que les pays de l'Ouest, ont du mal à lutter contre le terrorisme international, notamment avec des organisations ouvertement terroristes tels que "Al-Qaïda" et "Al-Nusra Dzhabhat." Tout cela confirme notre conviction de longue date,que les soi-disant rebelles sont effectivement soutenu par les troupes de l'OTAN et ses alliés.

La vraie raison de la décision controversée de l'UE est que leurs forces auxiliaires, qui sont plutôt des groupes armés composés d'une racaille terroriste venu du Moyen-Orient et d'Europe, sont clairement défaits. Les troupes gouvernementales écrasant les groupes terroristes les uns après l'autre, le moral s'effondre rapidement chez ces mercenaires.

Pendant ce temps, les pays occidentaux comprennent que leurs armes sont transférées aux «rebelles», elles pourraient bientôt se retrouver dans les mains des factions les plus radicales, les plus anti-occidentales, avec des conséquences pour la sécurité des pays membres de l'OTAN.

La décision de l'UE n'est pas un pas vers la paix, mais un encouragement aux effusions de sang. Dans le même temps, il s'agit d'un acte qui vise à torpiller la conférence, initiée par la Russie et les États-Unis, sur la Syrie.

Il est clair que l'UE n'a pas pris une telle décision sans consulter Washington, qui a immédiatement exprimé leur approbation. Ainsi, d'une part, l'Amérique offre des initiatives de paix, et en même temps elle soutient les efforts visant à renverser le gouvernement légitime de la Syrie.

Le Parti communiste condamne fermement tous les actes de l'Ouest qui renforce l'effusion de sang et conduisent au renversement du gouvernement légitime de la Syrie..

La Syrie est le seul allié de la Russie au Moyen-Orient. À cet égard, la Russie doit poursuivre et renforcer la fourniture de tous les types de soutien, politique, diplomatique, militaire et autre à la Syrie. En outre, conformément au traité d'amitié et de coopération entre l'URSS et la République arabe syrienne du 8 Octobre 1980, toujours en vigueur, notre pays a le droit de prendre les mesures nécessaires pour protéger l'intégrité et la souveraineté de son allié.

Il faut protéger la Syrie. La Russie doit apporter sa protection sur ces frontières lointaines. Nous devons être conscient de cette réalité géopolitique.