Les Communistes de Catalogne ne seront pas engagés dans la coalition Sumar de Yolanda Díaz, mais avec la Gauche Républicaine de Catalogne (ERC) conduite par Gabriel Rufián et Teresa Jordà.

Dans un communiqué, les Communistes de Catalogne font l'analyse du scrutin municipal et régional, et constatent que le Parti Populaire (droite) s'impose partout "sauf, encore une fois, dans les périphéries". "Malgré le revers des indépendantistes en Catalogne, l'élan de forces comme EH Bildu ou le BNG, qui ont eu de bons résultats aux élections municipales, doivent ouvrir la voie à la nouvelle victoire de la souveraineté pour les élections du 23 juillet 2023."

"Les forces de la gauche souverainiste, issues de la périphérie de l'État, sont les mieux placées pour faire face aux défis de la prochaine législature, Quelle que soit la couleur du gouvernement".

L'alternative ne peut ni venir du PSOE, dont le but est de sauver le Régime de 78 et à préserver le bipartisme. Ni de la "gauche de changement" incarnée par Yolanda Díaz et Sumar. Les affrontements internes de cette gauche, les accusations, l'usure de la participation gouvernementale rendront difficile l'obtention de bons résultats aux élections.

Les Communistes de Catalogne appellent à la création d'un Front démocratique et social en Catalogne, destiné à "protéger les groupes vulnérables, la classe ouvrière et l'ensemble du peuple catalan et de ses institutions". C'est pour cela, les Communistes de Catalogne renouvellent l'accord électoral avec la Gauche républicaine. Cette union "défendra véritablement la Catalogne, tant sur le plan des institutions, que de la langue, et de l'ensemble du peuple catalan, sa diversité, pour faire avancer les droits de la majorité sociale et pour faire face au fascisme et à l'avancée de l'extrême droite".

Pour les élections sénatoriales, une liste unique nommée "Esquerres per la independencia" a été conclue entre l'ERC et EH Bildu.

De son côté, la CUP sera aussi engagé pour les élections pour défendre l'autodétermination dans n'importe quel scénario et mener "une bataille d'idées" dans un contexte de vague réactionnaire. Les militants de la CUP ont décidé, par 61% des voix, de se présenter aux élections espagnoles, avec Albert Botran et Mireia Vehí comme têtes de liste.