Ces élections, à la différence de celles du mois de mai, sont marquées par la réintroduction de la prime majoritaire de 25% des sièges attribués au parti arrivant en tête. Pour les 75% des sièges restants, les partis réalisant plus de 3% des voix, se répartissent les sièges à la proportionnelle dans des circonscriptions régionales.

Ces élections sont aussi marquées par une chute importante de la participation : 52,78 % (-8,2).

La droite conservatrice termine le scrutin en tête avec 40,55% des voix (-0,24). Un score qui lui permet d'obtenir 158 sièges (prime majoritaire inclus) et donc une majorité à la Vouli (300 sièges).

Dans le camp des sociaux-démocrates, SYRIZA continue sa chute avec 17,87% des voix (-2,2) et 48 sièges (-23). Du côté du PASOK, le score est en légère progression avec 11,84% des voix (+0,4) et 32 sièges (-9).

Le Parti Communiste de Grèce continue sa dynamique sur le terrain. Le KKE remporte 7,69% des voix (+0,46) et remporte 20 sièges (-6 du fait de la prime majoritaire).

Le KKE remporte des sièges dans les régions du secteur nord d'Athènes et du secteur sud d'Athènes, le secteur ouest d'Athènes, A 'Athènes, Le Pirée, B' Le Pirée, I'Attique orientale, B' Attique occidentale, Aetoloakarnania, Achaia, Evia, Héraklion, A 'Thessalonique, B' Thessalonique, Lesvos, Larissa, Magnésie.

Le soutien au Parti communiste s'est accru lors de ces élections. Dans le nord d'Eubée, dans la commune de Mantoudi - Limni - Agia Anna, le KKE remporte 12,64% des voix et dans la commune d'Istiaea - Edipsos, il a atteint 10%. Le Parti communiste s'impose comme la première ou la deuxième force d'une série communes, notamment à Tsapournia avec 40%, à Skepasti avec 23%, à Spathari avec 29,36%, à Kirinthos avec 21,1%, à Oreus avec 16%, à Kokkinomelia avec 18,6%. Dans tous ces villages du nord d'Eubée, le KKE enregistre des scores élevés, là où les conservateurs remportent des scores inférieurs à 30 %.

Le Parti communiste maintient ses taux élevés dans les centres urbains de la Grèce centrale et d'Eubée. Dans la ville de Livadeia (13,5%), à Amfissa (10,5%). À Ikaria, le Parti communiste reste la 1ʳᵉ force politique. Il est second à Aspropyrgos, 3ᵉ dans l'Attique, mais aussi à Lesbos, où le siège parlementaire perdu en mai a été repris.

Les spartiates, une formation d'extrême droite nationaliste, entre à la Vouli avec 12 sièges et 4,64% des voix. Aux élections de mai, ils n'avaient pas présenté de listes.

La Solution grecque, une autre formation d'extrême droite nationaliste, conserve 12 sièges (-4) et remporte 4,44% des voix (-0,01).

Le Mouvement Patriotique Démocratique – Victoire (NIKI), une autre formation d'extrême droite nationaliste, remporte 3,69% des voix (+077) et entre au parlement avec 10 sièges.

Enfin, Plefsi Eleftherias, une formation populiste de gauche dirigée par Zoé Konstantopoúlou, scission d'Unité populaire (scission de gauche de SYRIZA), entre au parlement avec 3,17% (+0,28) et 8 sièges.

Aucune autre formation n'entre à la Vouli. Les formations gauchistes restent inexistantes, Antarsya remporte 0,31% (-0,23), le KKE (m-l) remporte 0,18% (-0,04), le M-L KKE remporte 0,08% (+0,01) et enfin l'Organisation des communistes internationalistes remporte 0,03% des voix.