Le XIIIème congrès du Parti Communiste du Belas (45ème congrès selon la numérotation soviétique) s'est déroulé à Minsk avec 250 délégué.e.s représentants les différentes structures du Parti.

Le Congrès a été inauguré par le rapport politique du Premier secrétaire du Comité central, Alexei Sokol. "Les communistes notent que la Biélorussie en tant qu'État souverain est précieuse pour son caractère social, son degré préservation de son système de santé et d'éducation. La crise mondiale actuelle prouve qu'en l'absence de ressources en gaz et en pétrole, seule une redistribution compétente des dépenses pour les besoins sociaux (c'est-à-dire notre modèle social ) est en mesure de garantir la stabilité de l'État".

Faire face à l'ingérence et aux anticommunistes

Dans son rapport introductif, le dirigeant du Parti communiste condamne "l'agression croissante des pays de l'OTAN, l'ingérence dans les affaires intérieures des États souverains en finançant des agents infiltrés et en introduisant les techniques de «révolutions de couleur» et de «Maidan», déclenchant une psychose anticommuniste, introduisant des sanctions économiques et, enfin, en déclenchant des conflits militaires locaux. "

Alexei Sokol souligne dans son rapport que "les dirigeant.e.s et le gouvernement prennent des mesures concrètes. Contrairement aux personnes qui diffusent via des canaux de type Telegram des fausses informations. Ces gens ne travaillaient pas dans de vrais secteurs de l'économie, ils dépendent des banques étrangères, ils ne versent pas un seul rouble dans notre économie".

Le Premier secrétaire du Comité central du KPB a ajouté que dans la situation actuelle, il est nécessaire de mobiliser toutes les forces progressistes afin de maintenir une situation stable dans le pays. "Les communistes ne sont pas indifférents aux processus qui se déroulent aujourd'hui au Bélarus. Et nous ne laisserons pas les forces destructrices déstabiliser la situation. Les communistes représentent la prospérité, le développement, la dynamique, la paix, la stabilité et, bien sûr, l'indépendance de notre pays", a-t-il résumé.

Le KPB accuse ainsi les sociaux-démocrates, communistes européens (coucou le PGE), les trotskystes, les anarchistes de s'allier avec la droite et l'extrême droite pour démanteler les acquis sociaux du pays.

L'opposition veut imposer le modèle néolibéral et capitaliste

Les candidats de l'opposition soutenu par l'occident continuent de parler de la nécessité de développer "les petites et moyennes entreprises". Ce qui signifie en fait privatiser l'économie et en même temps d'importer des produits industriels jugé plus "compétitifs". Toutes les anciennes républiques post-soviétiques ont connu cette situation.

En général, les réformes comprennent:

• l'arrêt du financement public des entreprises non rentables et la réduction de celles employées dans des secteurs économiques «inefficaces»,
• la privatisation des biens publics et la vente de terrains,
• la forte baisse des salaires réels,
• la minimisation de la demande publique et le volume des dépenses générales.

En fait, il s'agit d'une répétition de la thérapie de choc, suivie de la faillite des entreprises, puis de leur rachat et de leur privatisation, suivie de la croissance des revenus d'un nouveau groupe de propriétaires.

Mais le Belarus ne fut jamais réellement touché par cette thérapie de choc. L'élection en 1994 d'Alexandre Loukachenko, en tant que candidat qui adhère aux principes de justice sociale et d'idéologie marxiste, a mis un terme au démantèlement de l'économie soviétique.

Par conséquent, nous déclarons une fois de plus que les soi-disant partis de gauche d'opposition, qui devraient être les chefs de file de l'idéologie marxiste, sont à la périphérie du champ politique du Bélarus.

Le Parti Communiste soutiendra Alexander Loukachenko pour les élections présidentielles

Le Parti Communiste du Bélarus est le seul parti marxiste-léniniste et il soutient pleinement le cours de développement politique et socio-économique du pays. Ce soutien est basé sur le fait que l'État développe des valeurs de justice sociale, le travail, de partage. Le pays dispose d'un système de garanties sociales fortes pour les enfants, les jeunes familles, les handicapés, les vétérans et les personnes à faible revenu.

Le Parti communiste du Bélarus est l'un des rares partis dans l'espace politique à soutenir Loukachenko pour la présidentielle du le 9 août 2020. Ce soutien est basé sur une politique sociale et un renforcement des droits pour le peuple.

Le Parti Communiste est représenté au Parlement, au gouvernement, dans les gouvernements locaux et les exécutifs locaux.

Face aux opposants qui veulent imposer la destruction de l'état social comme dans les pays d'ex-URSS dans les années 90, les communistes du Bélarus ont toutes les raisons de dire aux électeurs que le pays est une "l'île de paix et de tranquillité", qui est en fait notre pays, résultat de 25 ans de travail efficace d'un pouvoir présidentiel fondé sur la période soviétique du développement de la république.

Sur la base de l'analyse de la situation dans le pays, le Parti communiste du Bélarus considère que c'est la seule manière correcte de maintenir le developpement du Belarus est de soutenir la candidature d'Alexandre Loukachenko.

Le KPB engagera une campagne commune aux côtés de la Ligue de la jeunesse communiste (Komsomol), ainsi que les partis patriotiques de gauche et des syndicats.

A l'issue du Congrès, Alexei Sokol a été réélu comme Premier secrétaire du Comité central du parti Communiste.

Igor Karpenko a été élu Deuxième secrétaire du Comité central. Le secrétaire du Comité central à l'idéologie est Sergey Sarankov, le secrétaire du Comité central pour le travail avec les jeunes est Andrei Belyakov. Alexey Kamai est élu président du Conseil du PBC.