Le choix entre le banquier Macron, candidat de l’ultra-austérité européenne, et l’extrême-droite de Le Pen, candidate du racisme et du nationalisme autoritaire, n’offre aucun espoir aux gens. « Que 19% des Français aient choisi Mélenchon, en dépit d’une énorme diabolisation par l’establishment, est un signe d’espoir. Presque un Français sur cinq a voté pour Mélenchon et créé ainsi une base populaire importante pour continuer à construire l’alternative à gauche et donner forme à la future résistance. Nous aurons besoin de tout cet enthousiasme pour vaincre tant l’autoritarisme des marchés que le nationalisme d’extrême-droite », souligne Peter Mertens.

« Il est alarmant qu’au coeur de l’Europe une candidate raciste comme Le Pen arrive au deuxième tour des élections présidentielles. Mais Marine Le Pen est aussi le produit du discours haineux de Sarkozy, et de l'austérité européenne sans perspective de Hollande. Le nationalisme extrémiste est l’autre face de la médaille d’une politique extrémiste du marché: nous ne pouvons pas dissocier les deux. »

« Pour ces raisons, il est pénible que face à l’extrême-droite au deuxième tour, il y a un banquier froid libéral, qui veut imposer une politique austéritaire autoritaire. Macron veut abolir les cotisations de maladie et de chômage, sapant ainsi la solidarité et la sécurité sociale, et diluer l’impôt sur la fortune. Il est à craindre que cette politique fera grandir davantage encore l’extrême-droite. C’est la raison pour laquelle Mélenchon n'a eu cesse de souligner durant la campagne que, sans un large mouvement populaire, aucun réel changement n’est possible. Pour construire dans les prochaines années un contre-pouvoir. Les millions de Français mobilisés par la campagne de Mélenchon offrent une très belle base pour ce mouvement », a conclu Peter Mertens.

PTB