"Dès ce soir, nous nous sommes installés en vigile devant le palais de Miraflores, comme nous l'avons fait le 11 avril. Je donne des instructions au PSUV, au JPSUV, pour que nous nous organisions et que nous rassemblions devant le palais", a déclaré Cabello.

Au milieu du rassemblement qui se tenait le 23 janvier, dans les environs de la Plaza O'Leary, dans la ville de Caracas, Diosdado Cabello rappelle que la droite a mis en œuvre une série d'actions violant la Constitution vénézuélienne. Il a appelé à défendre la patrie.

"La révolution bolivarienne n'a pas de date d'expiration parce que la révolution bolivarienne est dirigée par le peuple du Venezuela, l'avant-garde populaire organisée pour défendre notre pays". Il ajoute que même si les secteurs extrémistes de droite avaient l'intention de plonger les Vénézuélien.ne.s dans un piège, les patriotes réaffirmeraient leur engagement envers le commandant Hugo Chávez, en faveur de la défense du pays, jusqu'à la victoire.

"Nous sommes certains de nos convictions, nous nous battrons jusqu'à la victoire, nous ne gouvernerons plus jamais cette patrie avec les enfants de la Quatrième République (régime qui existait avant l'arrivée de Hugo Chavez au pouvoir - ndlr)", a déclaré le chef du PSUV.

L'armée reste fidèle au gouvernement et à la Constitution

Contrairement aux annonces des médias occidentaux, l'armée est restée fidèle au peuple du Venezuela, au gouvernement constitutionnel et à Nicolas Maduro.

Le ministre de la Défense, Vladimir Padrino López, a commenté sur son compte Twitter : "Le désespoir et l'intolérance menacent la paix de la nation. Les soldats de la patrie n'acceptent pas qu'un président imposé à l'ombre d'intérêts obscurs ou auto-proclamé agisse en dehors de la loi". Il rappelle que la FANB (Fuerza Armada Nacional Bolivariana) défend notre Constitution et est garante de la souveraineté nationale.

Lundi dernier, un groupe de soldats a tenté de d'assaut le siège du détachement de la sécurité urbaine situé à Petare, dans la municipalité de Sucre, volant sur place un lot d'armes et enlevant deux officiers et deux membres de la Garde nationale vénézuélienne. Un coup d'état militaire avorté faute de soutien.

Dans les rues de Caracas, les révolutionnaires se mobilisent pour la défense de la paix, de la démocratie et de la souveraineté du pays face aux ingérences et à la déstabilisation de la droite nationale et internationale.