Depuis deux jours les "séparatistes" du Donbass mènent une contre-offensive foudroyante contre l'armée ukrainienne et ses bataillons de néonazis. Les bilans d'opérations sont éloquents et montrent l'effondrement militaire de l'Ukraine.

L'armée ukrainienne à deux doigts de la déroute militaire

7000 soldats sont actuellement piégés dans des poches (les russes appellent ça des "chaudrons"), des unités sont divisées et à Kiev ont parle de plus de 750 soldats ont été capturés par les miliciens (information d'un responsable ukrainien à Ria Novosti) lors des offensives. Hier se sont plus de 90 soldats qui ont déposés les armes et des centaines de militaires ont fuit en Russie pour échapper à ce carnage sans nom. Dans leurs fuites, les soldats abandonnent des stocks d'armes, véhicules et matériels militaires.

Les officiers des milices constatent un délitement des troupes ukrainiennes et de la garde nationale dans son ensemble sur le territoire séparatiste de Donetsk et de la République de Lugansk. Les 50.000 soldats engagés par la junte fasciste de Kiev ont été vaincu par les 15.000 miliciens des Républiques populaires.

Près de Donetsk, à Ilovaïsk, au sud-est de la ville, se sont les unités néonazis de la garde nationale qui sont prises au piège, les sinistres bataillons "Dnepr" et "Azov" se retrouvent coupés de leurs lignes. Selon les informations, le 8ème corps d'armée, les 28e, 30e, 93e brigade mécanisée, la 95e brigade aéromobile, et les bataillons de la garde nationale "Aydar", "Donbass", "Shahtersk", "Kherson", "Svitiaz" et "Peacemaker" sont aussi dans une situation d'encerclement.

De plus selon le journal ukrainien, la "Oukrainskaya Pravda", le bataillon "Carpates" aurait cesser de se battre et plusieurs de ses membres auraient désertés. L'offensive sur Marioupol pourrait mettre à mal les bases logistiques de l'armée ukrainienne. L'hiver approchant, c'est toute l'armée ukrainienne qui est menacée de débandade.

Panique à Kiev, menace d'un coup d'état et appel à l'aide de l'OTAN

A Kiev la panique commence à se faire sentir. Les encerclements des troupes ukrainiennes par les milices populaires provoquent des manifestations à Kiev. Une foule à bloqué les entrées du Ministère de la défense (installé dans l'ancienne résidence du Président déchu Ianoukovitch). Ces personnes, souvent proche des soldats encerclés, réclamaient l'envoi de renfort à l'est et l'envoi de matériels militaires lourds pour les bataillons de la garde nationale.

Митинг под Генштабом: требуют спасти солдат в Иловайске и дать батальонам тяжелое вооружение #ато #донбасс #Иловайск pic.twitter.com/v55AuBKdhL

— Сегодня.ua (@segodnya_online) 28 Août 2014

Du côté des autorités fascistes : «Nous avons besoin d'aide» clament-ils en direction de l'OTAN. "Nous attendons de nos partenaires occidentaux et de l'Alliance une aide pratique et des décisions cruciales au sommet du 4 septembre. Nous avons besoin d'aide" clame le putschiste Arseni Iatseniouk

Washington s'inquiète de la contre-offensive et menace la Russie

Washington peut s'inquiéter, ses "instructeurs militaires" (un millier de soldats US sont présent en Ukraine) et ses mercenaires peuvent se retrouver dans une situation compliquée qui rappellerai le Viet-Nam.

Les Etats-Unis ont mis en garde mercredi la Russie concernant d'apparentes incursions d'unités militaires russes sur le territoire ukrainien, estimant que cela illustrait le lancement d'une contre-offensive orchestrée par Moscou dans les régions disputées par les séparatistes.

La porte-parole du département d'Etat a précisé que Washington avait pris note «de la réticence du gouvernement russe à dire la vérité même lorsque ses soldats sont retrouvés à 30 miles (48 kilomètres) à l'intérieur du territoire ukrainien», en référence à l'explication plus que vague de Poutine.

Le secrétaire général de l'Alliance de l'Atlantique-Nord, Anders Fogh Rasmussen estime que «l'Otan, préoccupée par l'attitude de la Russie dans la crise ukrainienne, veut pouvoir déployer en quelques jours des troupes et des armements d'envergure dans l'est de l'Europe», dans un entretien publié mercredi dans le quotidien britannique «The Guardian». «Cela incluera la pré-installation de fournitures et d'équipements, la préparation d'infrastructures, de bases, de sièges. Ce qui compte, c'est que dans le futur, il y aura une présence plus visible de l'Otan dans l'Est», explique-t-il.