Cette mesure "concerne le parti au niveau national", et lui interdit d'organiser des rassemblements, de participer à des élections ou d'utiliser l'argent disponible sur ses comptes, a-t-il ajouté, précisant que le parti ferait appel de la décision. Les législatives, dont la date exacte n'a pas encore été fixée, doivent en principe se tenir l'été prochain. Il y a un mois, le tribunal a donné une amende au premier secrétaire du Comité régional de Manguistaou du KPK Nuriyash Abdrimovu (5 fois le salaire minimum) juste parce qu'elle a osé prendre la parole devant les travailleurs du pétrole.

La justice kazakhe a prononcé cette interdiction car le PC a rejoint une alliance non autorisée et rassemblant plusieurs mouvements d'opposition, le Front Populaire. Cette coalition a été créée en juin afin de "mobiliser les citoyens actifs et les associations" en vue des législatives de 2012 dans cette république d'Asie centrale, dirigée depuis l'époque soviétique par Noursoultan Nazarbaïev, qui a été réélu en avril avec 95% des voix.

"La suspension du Parti communiste est un nouvel acte de tyrannie flagrante des autorités kazakhes" annonce le premier vice-président de l'UPC-PCUS, Taysaev Kazbek. "Le régime ploutocratique de Nursultan Nazarbaïev a longtemps hanté les seule force d'opposition dans le pays. Le KPK a maintenu la conscience de classe, a courageusement lutter contre la pauvreté et des licenciements massifs de travailleurs. Les communistes ont maintenu l'amitié des peuples, ont protégé les droits de la population russophone. En outre, le Parti communiste est un témoignage vivant du passé une grande République Kazakh laïque, héroïque, avec tous les ouvriers des chantiers, de la construction, des terres vierges.

La décision du tribunal aujourd'hui, à la demande de M. Nazarbaïev, est très similaire à celle publié il y a 18 ans avec le décret d'Eltsine sur l'interdiction d'un certain nombre d'associations de gauche patriotique. Le calcul est simple l'anticommuniste a pour but d'ntimider la société, de maintenir l'opposition isolée et clandestine. Mais aujourd'hui, et comme en 1993. Nous ne laisserons pas les camarades des Partis Communistes de l'UPC-PCUS en difficulté ! La Dictature de la bourgeoisie ne fonctionnera pas! ".