La situation istréenne n'est plus tenable pour la majorité municipale.

Désormais l'opinion semble avoir changé de camps laissant les dirigeants de la ville face à une gestion plus que mauvaise de la cité. Loin sont les ambitions du Grand Istres qui pouvait compter sur 53,80% des voix. Loin sont les promesses alors que la crise frappe violemment les travailleurs, les jeunes, que le chômage explose, que la précarité devient une norme honteuse chez les jeunes et les femmes (46.68% bénéficient d'une ou plusieurs aides de la CAF +17,44%).

Se de dire de "gauche" est une chose, l'être réellement en est un autre, et la majorité municipale, unie et atone derrière son maire, François Bernardini, a choisi l'écrasement fiscal des istréens. Les impôts locaux sont dignes de la fiscalité d'un Louis XIV recherchant par tous les moyens des fonds pour les guerres et pour la cour à Versailles (voir le graphique). Pourquoi ces sommes sont-elles si lourdes ?

Pour financer des grands travaux inutiles, ou les amateurismes de cette municipalité :

-190.000€ pour un jet d'eau inutile soit disant pour rénover l'image d'Istres et inaugurer les grands travaux.

-Des millions d'euros pour un palais municipal construit sur quatre lieux phares pour les istréens : La pente verte, rendez-vous estival de la jeunesse de notre ville, sur des courts de tennis, un gymnase et un site archéologique riche de notre passé antique. Mais adieux pente verte, sport et Histoire, la place est laissée pour une énième mairie, que dis-je un palais digne de la Byzance des Basiléus.

-Un cumul de 17 500 000 euros d'emprunts depuis le début de la mandature en cours (2008/2014), endettement mis en évidence sur un blog istréen (dont la réputation n'est plus à faire).

-Privatisation des repas pour les crèches au profit d'une société de restauration industrielle, demain ceux pour les écoles primaires ?

-Un plan d'urbanisme complètement farfelu qui voit la construction de nouveaux ensembles immobiliers sans prévoir de solutions pour délester le trafic automobile (il n'y a qu'a voir sur le nord d'Istres la saturation de ce dernier) et sans prévoir un renforcement des services publiques (notamment scolaire).

-L'échec du Forum des Carmes qui a une conséquence direct sur le centre ville : Les travaux permanents et la destruction de zones de stationnements qui asphyxient les commerçants. Le centre ville se meurt.

-La jeunesse des quartiers sud (Prépaou et Prédina) se rebelle, lassé des promesses non tenues et justement résumée dans le clip « Tous à la Murette » qui dit : « Tous solidaires pour faire sauter le maire / C’est sûr personne nous aide / Encore moins la mairie. Répondez à nos besoins / Avant que la ville soit fleurie. » ( http://www.leravi.org/spip.php?article1463). Déjà depuis 2008 François Bernardini a perdu ses soutiens dans la jeunesse istréenne, les derniers soutiens étant ceux qui aujourd'hui prennent position ouvertement contre lui.

Nous assistons à la fin d'un règne, les communistes n'ont rien à faire dans la majorité municipale !

Les communistes ont un rôle, celui de se battre pour la Démocratie locale et non pour appuyer un potentat local, pour la réforme des finances publiques et la juste utilisation des deniers publics et non pour un écrasement fiscal des citoyens, pour des intercommunalités au service des citoyens et des intérêts de la mafia socialiste...

Mais la section locale du Parti Communiste Français est totalement atone, totalement absente.Les votes ne sont plus organisés, les camarades doivent aller voter dans les secctions voisines, des camarades sont « oubliés » des convocations des AG pour ne pas contrarier les intérêts de certains camarades. Ainsi le coup de force antidémocratique de mars 2008 est devenu permanent.

La démocratie doit être au cœur de notre mode de fonctionnement, cette dernière est la clé de la crédibilité de notre organisation. La section a reculé, c'est effondrée politiquement et est aujourd'hui incapable de mener a bien une initiative simple comme une diffusion de tracts, ses militants sont partis pour d'autres sections.

Les communistes istréens ne doivent plus cautionner cette politique ! Il est temps d'affirmer notre vision progressiste de la ville

Les transports : Essentiel à la vie sociale, culturelle et économique de la Cité, il est nécessaire de développer les déplacements des citoyens à l’intérieur de la ville et vers les lieux d’attractivité de l’agglomération alors que celle-ci croît et se densifie. Un décloisonnement des quartiers avec des dessertes de proximité, régulières et rapides. Démocratiser les transports : participation aux décisions des habitants, baisse des prix tendant vers la gratuité.

Cadre de vie et démocratie locale : Le Vivre Ensemble est primordial pour créer du lien social et cela passe par un juste équilibre entre les réponses aux besoins de logement des citoyens et la création de lieux de vie et de convivialité :
Equiper la ville de nouvelles infrastructures car nous sommes plus nombreux : gymnases, piscines, écoles et crèches supplémentaires. Développer de vraies pistes cyclables sécurisées pour tous : piétons, cyclistes, transports en commun et automobilistes. Doter de budgets votés par les conseils de quartiers, car il ne peut y avoir de démocratie sans participation.

Logement : Construire des logements de qualité et abordables pour tous car ce loger est devenu cher ! Repenser l’urbanisation dans un cadre de vie harmonieux prônant le « Vivre Ensemble »

Penser aux grands thèmes comme la petite enfance (crèches, écoles, jardins d’enfants), la vie Associative (sport, culture…) , la propreté, la Sécurité et prévention, la jeunesse et l'emploi ...

Ensemble construisons Istres de demain

Construisons une majorité de gauche tournée vers les citoyens et au service des citoyens

Ni la droite, le Parti socialiste, le retour de Michel Caillat (ancien maire PS battu en 2006), où le FN ne peuvent incarner une rupture avec le passé Les communistes ont le devoir d'incarner l'alternative et d'être présent en 2014, sinon c'est qu'ils ne sont plus communistes.

En 2014, l'alternative doit être celle des communistes et des citoyens engagés pour une véritable rupture après 36 ans de gestion social-démocrate de la ville.