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Israël et Palestine

L'union de la droite formée par le Likoud de Benyamin Netanyahou et le parti Beiteinou a remporté, avec une faible majorité, les élections parlementaires de mardi, selon les résultats officiels publiés mercredi


Israël : Victoire à la Pyrrhus de Netanyahou aux législatives
Avec 99% des votes exprimés, le Likoud-Beiteinou a remporté 31 sièges sur 120 au Parlement dans les élections législatives de mardi, suivis par le parti centriste Yesh Atid (19 sièges) et le parti travailliste (15 sièges), a indiqué le Comité électoral israélien.

Bien que Netanyahou soit la personne la plus susceptible de constituer une coalition au pouvoir, il a encore besoin du soutien de Yaïr Lapid et ne sera pas en mesure de créer un gouvernement strictement de droite en raison de l'égalité entre les blocs de droite et de gauche au Parlement. Le parti ultra-orthodoxe Shass et le parti de l'extrême droite Habayit Hayehudi (la Maison juive), ont remporté chacun onze sièges.

Le Mouvement, parti mené par l'ancien ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, a remporté six sièges, tandis que le Judaïsme unifié de la Torah a obtenu sept sièges, et le Meretz, six. Les trois partis arabes ont obtenu douze sièges au total, alors que le parti Kadima, n'ayant pas dépassé le seuil minimal de 2% dans les sondages des votants, a empoché deux sièges et restera au parlement.

Israël : Victoire à la Pyrrhus de Netanyahou aux législatives
Les résultats définitifs indiquent que la coalition du Likoud-Yisrael Beiteinu dirigé par Benyamin Netanyahou obtient 23.25% des voix (21.61% pour le Likoud et 11.70% pour Yisrael Beiteinu en 2009) et perd 11 députés. Ces partis de droites sionistes et nationalistes subissent une claque assez forte puisque seulement 832.099 électeurs ont soutenus cette coalition sortante.

Le parti libéral et laïc Yesh Atid (Il y a un futur) , dirigé par le journaliste Yaïr Lapid obtient la seconde place avec 14.19% des voix (507.879 électeurs), il entre pour la première fois à la Knesset avec 19 députés.

Le parti Travailliste (social-libéral sioniste, membre observateur de l'Internationale socialiste) revient sur le devant de la scène, il obtient 11,45% des voix (9,93% en 2009) et 15 députés (+2). Il a bénéficié des mobilisations sociales importantes contre la vie chère et la crise en Israël. Avec 409,685 électeurs il obtient la 4ème place.

Le parti juif ultra-orthodoxe Shas (clairement conservateur et théologique) obtient 8.83% des voix (8.49% en 2009), il conserve ses 11 députés.

Le parti HaBayit (La Maison juive), parti d’extrême droite représentant les intérêts des colons en Palestine illégalement occupée, fait une percée avec 8.76% des voix (2.87% en 2009) et obtient 11 députés (+8).

La coalition composée des partis orthodoxes ashkénazes, Yahadut HaTorah (Judaïsme unifié de la Torah) obtient 5.31% des voix (4.39% en 2009) il gagne 7 députés (+2).

Le parti Hatnuah, scission de Kadima, dirigé par l'ancienne premier ministre, Tzipi Livni, obtient 5.02% et 6 députés. Le parti Kadima lui ne conserve plus que 2,09% des voix, et parvient a faire élire encore 2 députés, il en perd 26 députés. Ces deux partis du centre, qui ont incarné mollement l'opposition à Neytanyahou subissent de plein fouet un revers électoral important. En 2009, Kadima, mené par Tzipi Livni obtenait la première place avec 22.47% des voix et 28 députés.

Le Meretz, parti social-démocrate sioniste (membre de l'internationale socialiste), obtient 4.59% (2,95% en 2009) des voix et 6 députés (+3). Il bénéficie des fortes mobilisation israélienne contre la crise d'autant plus que dans son programme, le Meretz, veut établir un état providence, la reconnaissance des droits des minorités en Israël, la reconnaissance d'un Etat Palestinien dans ses frontières de 1967, le droit au retour des réfugiers palestiniens...

La coalition entre la Liste Arabe Unifiée et le Ta'al, partis anti-sioniste représentant la communauté arabe et bédouine, obtiennent 3.80% (3.38% en 2009) des voix et 5 députés (+1).

Le Hadash, Front démocratique pour la Paix et l’Égalité, dirigé par Mohammad Barakeh, est une alliance parlementaire socialiste, communiste, israélienne juive et arabe de diverses organisations (dont le Parti Communiste qui en est le moteur) obtient 3.12% des voix (3.32% en 2009) il conserve ses 4 députés.

Le Balad, Ligue démocratique nationale, parti arabe et socialiste, obtient 2,66% des voix (2,48% en 2009) et conserve ses 3 députés.

Quel avenir pour les palestiniens ? Les partis de droite sionistes obtiennent 60 députés, les partis du centre et de "gauche" sionistes obtiennent 42 députés. Seulement 18 députés se prononcent pour une vraie solution pour les palestiniens, a savoir :

-Le respect des résolutions de l'ONU et la création d'un Etat Palestinien sur les frontières de 1967 avec Jérusalèm Est comme capitale
-La levée immédiate du blocus de Gaza
-L'arrêt de la colonisation israélienne et le retour des réfugiés palestiniens
-La libération des prisonniers palestiniens

Israël : Victoire à la Pyrrhus de Netanyahou aux législatives
Le système électoral israélien

En Israël, les 120 sièges du Parlement, appelé la Knesset, sont attribués selon un mode de scrutin proportionnel intégral. Dans un tel système, il n'y a pas de circonscriptions électorales. Le territoire national constitue la seule et unique circonscription.

Lors de l'élection, les citoyens ne votent pas pour un candidat, mais plutôt pour une liste de candidats que propose chacun des partis. Cette année, 32 partis politiques ont présenté des listes aux législatives.

Chaque parti en lice reçoit ensuite un nombre de sièges proportionnel au pourcentage de votes qu'il a recueilli lors du scrutin. Pour siéger à la Knesset, un parti doit obtenir au moins 2 % des voix. Dans le Parlement sortant, douze partis étaient représentés.

Pour former le gouvernement, le président du pays organise des consultations avec les chefs des partis représentés à la Knesset pour former une coalition majoritaire. C'est traditionnellement au chef du parti qui a obtenu le plus de sièges à la Knesset (le premier ministre) que le président demande de former le gouvernement. Le premier ministre dispose alors de 42 jours pour former un gouvernement de coalition stable et majoritaire.

Israël : Victoire à la Pyrrhus de Netanyahou aux législatives
Une voix contre l’occupation existe

Dans le paysage politique israélien, le parti Hadash fait figure d’exception. Cette coalition compte aujourd’hui 4 sièges sur 210 à la Knesset. Hadash, composé d’Israéliens et de Palestiniens vivant en Israël, de musulmans, de chrétiens et de juifs, est en fait la seule alternative politique face à l’unanimité entre la droite et les sociaux-démocrates. Formé autour du Parti communiste israélien, Hadash a été très présent lors des dernières contestations populaires qui ont secoué Israël. Ses militants battaient le pavé, proposant des solutions de gauche à une crise qui s’approfondit.

Ce parti de gauche propose la fin totale de l’occupation. Il défend la création de deux états, un État israélien vivant au côté d’un État palestinien, qu’il considère comme une condition nécessaire à l’établissement d’une paix juste entre les deux peuples.

Au niveau économique, Hadash propose une économie basée sur les besoins des gens, une économie forte où les secteurs publics importants, notamment les banques, doivent être nationalisés.

Le parti Balad est également présent dans la course électorale. Ce parti arabe se mobilise contre la politique d’occupation et de guerres de Tel Aviv, mais aussi contre les discriminations dont sont victimes les Palestiniens vivant en Israël. Balad est connu grâce à la force de caractère d’une de ses membres, l’avocate palestinienne Haneen Zoabi, qui a participé à la flottille pour la paix en 2010.

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[Fr] Perspective communiste, blog francophone ayant pour vocation le partage d’informations nationales et internationales. De proposer des analyses marxistes de l’actualité et du débat d’idée. Ainsi que de parler de l’actualité du Parti Communiste Français et du Mouvement des Jeunes Communistes de France.

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