A l’occasion de la conférence sociale qui vient de se tenir, la TVA dite « sociale » voulue par Nicolas Sarkozy vient d’être abrogée avant même son entrée en vigueur.

C’est une très bonne nouvelle car cela évitera une hausse de 1,6 point du taux de TVA qui aurait dû frapper notamment les foyers modestes dépensant une part élevée de leurs ressources en consommation, a contrario des foyers aisés détenant la capacité d’épargne.

Or, lors de cette même conférence, le gouvernement hollande a annoncé une hausse significative de la CSG et tout cela, au nom de la compétitivité et de la baisse réclamée du coût du travail. Autre argument invoqué : « tous les revenus seraient sollicités, ceux des actifs et des retraités comme ceux du capital ».

Cependant, à y regarder de plus près, les entreprises verront leurs charges patronales allégées. Autrement dit, ce sont les salariés qui vont devoir, encore une fois, passer à la caisse.

Quid des 172 milliards d’exonération de cotisations sociales accordées au patronat : la Cour des comptes relève constamment son inutilité pour l’emploi et le pouvoir d’achat ?

Quid des dividendes versés aux actionnaires qui représentaient en 2010 quelques 318 milliards d’euros ?

La CSG est une véritable escroquerie car 88 % de ses ressources proviennent des revenus du travail, des salariés, des retraites ou des indemnisations chômage, et donc pas du capital.

Son augmentation va conduire inéluctablement à une baisse généralisée du pouvoir d’achat et ce sont, encore une fois, les plus modestes qui vont pâtir de cette politique gouvernementale socialement injuste.

C’est une véritable politique de droite qui nous est servie et c’est inadmissible !