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Un nouveau pape est nommé, l'Argentin Jorge Mario Bergoglio devenu François après son ascension sur le Saint Siège


"Habemus Papam Franciscum" ASESINO !
L'Argentin Jorge Mario Bergoglio, archevêque de Buenos Aires, a été choisi mercredi à la surprise général pour prendre la tête de l'église catholique en crise sous le nom de François. Qui, étant le premier du nom, restera certainement François jusqu'au deuxième. Le pape, qui est âgé de 76 ans, s'est montré au balcon central de la basilique Saint-Pierre une heure après l'apparition d'une fumée blanche sur le toit de la chapelle Sixtine, signe de son élection. Son élection est prise comme une surprise, notamment du fait que c'est le plus âgés des candidats en lice. Un beau succès toutefois, puisque le pape est élu à la majorité des deux tiers par les 115 cardinaux électeurs, ce qui suppose de réunir 77 voix. Ce seuil a donc été atteint au cinquième tour de scrutin.

Le nouveau Pape, Jorge Bergoglio (François I) collabo du général Videla et la dictature militaire génocide de la République Argentine; complice de cas de disparitions de personnes, même de membres de l'ordre des Jésuites à laquelle il appartient, et ennemi déclaré des libertés civiques... Sur la photo avec le général Videla en 1976
Le nouveau Pape, Jorge Bergoglio (François I) collabo du général Videla et la dictature militaire génocide de la République Argentine; complice de cas de disparitions de personnes, même de membres de l'ordre des Jésuites à laquelle il appartient, et ennemi déclaré des libertés civiques... Sur la photo avec le général Videla en 1976
L’Eglise d'Argentine, dont Bergoglio était le primat avant de devenir le nouveau pape, est une des plus contestées d’Amérique latine pour sa passivité, voire sa complicité, à l’égard de la dernière dictature militaire (1976-1983). Le national-catholicisme était l’idéologie dominante des forces armées, qui comptaient avec la bénédiction de la hiérarchie de l’Eglise.

Contrairement aux Eglises du Brésil et du Chili, qui ont joué un rôle capital dans la défense des victimes de la répression et dans la lutte pour les libertés, la hiérarchie argentine a montré une indifférence coupable face aux horreurs commises. Elle fermait la porte aux proches des victimes et refusait de s’impliquer dans des démarches humanitaires. Les religieux et religieuses solidaires des Mères de la place de Mai étaient des francs-tireurs, qui n’étaient pas soutenus par leurs supérieurs, et qui ont payé parfois avec leur vie leur compassion et leur fraternité.

Deux fois président de la Conférence des évêques d’Amérique latine (CELAM), Jorge Mario Bergoglio, lui, n’a pas été personnellement mis en cause dans les crimes commis par les militaires argentins. A l’époque, il était le provincial des jésuites, c'est-à-dire le responsable d'un ordre dont la priorité a toujours été l’éducation, qui est très respecté pour ses lycées et universités.

Bergoglio est reconnu pour fuir les politiciens tout comme les médias. Malgré cela, il incarne l'opposition au clan Kirchner, dont il dénonce l'autoritarisme, et qui dirige l'État argentin depuis 2003. La présidente féministe Cristina Kirchner, quant à elle, a déjà associé au Moyen-Âge et à l'Inquisition les positions de Bergoglio, notamment sur la place des femmes et la contraception. Bien qu'il n'ait pas été directement accusé d'avoir commis de crimes, des militants ont diffusé en 2005 une histoire mettant Bergoglio en cause. Selon leur version, il aurait dénoncé deux de ses confrères enlevés et torturés par les militaires. La polémique s'est poursuivie en 2007, après qu'un prêtre argentin soit condamné pour torture et complicité de torture avec la dictature.


"Habemus Papam Franciscum" ASESINO !

"Habemus Papam Franciscum" ASESINO !
Des médias internationaux ont fait état de soupçons quant à l'attitude du cardinal Jorge Mario Bergoglio, devenu le pape François, durant les années de la dictature en Argentine (1976-1983).

Le journal britannique The Guardian rapporte qu'un livre, Le silence, écrit en 2005 par le journaliste argentin Horacio Verbitsky, a mis en lumière un rôle qui pourrait être qualifié de trouble joué par le cardinal Bergoglio dans l'emprisonnement de deux prêtres qui œuvraient auprès des démunis dans les bidonvilles.

Le cardinal Bergoglio n'aurait pas protégé les deux hommes après qu'ils eurent refusé d'arrêter de travailler dans les bidonvilles.

L'auteur du livre s'est basé sur le témoignage de l'un des prêtres, Orlando Yoro, qui est décédé en 2000.

Par ailleurs, le livre avance que les autorités cléricales de Buenos Aires ont aidé la dictature à dissimuler les prisonniers politiques aux enquêteurs des droits de l'homme.

Le cardinal Bergoglio a démenti ces accusations et a affirmé qu'il avait aidé plusieurs opposants durant la dictature des militaires.

Les évêques argentins ont toutefois présenté leurs excuses l'année dernière pour avoir échoué à protéger la population contre la dictature.

Dans un jugement du 7 décembre dernier contre trois militaires, le tribunal de La Rioja, dans le nord-ouest de l'Argentine, a souligné « l'indifférence » et aussi « la complicité » de l'Église avec l'appareil répressif des généraux argentins.

Le tribunal a affirmé également que la hiérarchie catholique argentine faisait la sourde oreille aux rapports faisant état de persécution des membres du Mouvement des prêtres pour le tiers-monde, une des bêtes noires du régime.

Par ailleurs, le quotidien français La Croix a rapporté sur son site Internet qu'une juge française souhaiterait entendre le cardinal Bergoglio au sujet de l'assassinat du prêtre français Gabriel Longueville, survenu au début de la dictature.

La juge voudrait savoir s'il existe à l'archevêché de Buenos Aires ou au Vatican des archives sur le dossier.

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