Dans le département de la Haute-Vienne (87) les communistes s'affronteront notamment sur la 3ème circonscription ( Bellac, Bessines-sur-Gartempe, Châteauponsac, Laurière, Le Dorat, Limoges-Beaupuy, Limoges-Corgnac, Limoges-Couzeix, Limoges-Isle, Limoges-Landouge, Limoges-Puy-las-Rodas, Magnac-Laval, Mézières-sur-Issoire, Nantiat, Nieul, Saint-Sulpice-les-Feuilles). Les 2 autres circonscriptions du département étant réservée à des candidats du Parti de gauche (déjà désignés).

Les communistes dit (in)soumis sont clairement une belle bande d'opportunistes politiques et ceux qui incarnent ce mouvement l'ont prouvé à maintes reprises. Entre Francis Parny qui négociait son poste de Vice-président à la région Île de France en douce directement auprès du Parti socialiste (qu'il vomi aujourd'hui), Brigitte Dionnet qui liquidait tranquillement le PCF lorsqu'elle siégeait au CEN, on trouve parmi eux de beaux spécimens du louvoiement politique.

Dans la Haute-Vienne même situation

L' (in)soumis Pierre-Edouard Pialat (dissident du PCF) est présenté par le parti de Mélenchon dans la 3ème circonscription. Il sera face à ses anciens camarades issues du rassemblement du Parti Communiste Français et de l'ADS (Alternative démocratie socialisme). Par opportunisme, il se place lui-même hors du PCF pour 2 raisons :

1- Non respect du vote des militants du PCF et du cadre "autonome" de la campagne. La fameuse (ou fumeuse) option 1.

2- Et violation des statuts du PCF avec une adhésion à un autre parti politique. La charte des (in)soumis est très claire, il s'agit ni plus, ni moins qu'une adhésion à un nouveau parti politique, avec sa discipline interne, son programme, son reversement d'indemnité et son financement public à 1,60€ la voix.

Ce que Pierre-Edouard Pialat ne sais peut-être pas : La France insoumise a formellement interdit, dans un mail interne, toutes discussions avec le PCF et Ensemble!. Voici un extrait de ce dernier :

Certain.e.s parmi vous sont sollicité.e.s par d’autres forces politiques pour des rencontres locales ou départementales à propos des élections législatives. Or, comme nous l'avons initié a Lille, nous souhaitons faire des élections présidentielles et législatives une seule et même campagne nationale avec des candidat.e.s portant partout le même programme et autour d'une même identification. C'est notamment le sens de la charte des candidat.e.s de la France insoumise. De plus, notre mouvement ne dispose pas, à ce jour, de structures locales. Pour toutes ces raisons, il n'est pas prévu de répondre à ces demandes.

Maintenant, place au ménage !

Chapitre VII - LES DIFFÉRENDS ET LES CONFLITS

23. Leur règlement

Le fonctionnement démocratique du PCF doit être le garant de la résolution des différends qui peuvent surgir. La commission nationale de médiation et de règlement des conflits peut contribuer à la recherche de solutions en formulant en amont des propositions visant à aplanir les différends. En toutes circonstances, la primauté doit être donnée au débat politique, dans le respect de la souveraineté des adhérent-e-s, et de leur diversité.

25. La suspension de droits et l'exclusion

Les motifs d'exclusion du Parti communiste français sont la mise en cause délibérée des valeurs fondamentales d'intégrité et de dignité humaine, la corruption, ainsi que l'appartenance à un autre parti politique.

Cette mesure exceptionnelle d'exclusion est proposée par l'instance à laquelle appartient l'adhérent-e ou par toute autre instance concernée.

Pas de mannequins dans le parti !