Dans l'enseignement primaire (de 3 à 12 ans) il y avait 1 enseignant.e pour 6 salles de classe. Dans l'éducation spéciale (âgés de 3 à 16 ans), il y avait 1 enseignant.e pour 4 salles de classe. Un tiers du personnel était réquisitionné pour le service minimum. Le syndicat des enseignants d'Ustec-Stes note une participation à la grève de 20% des personnels (avec des à 80% dans certaines écoles).

Le Rodalies de Catalunya a fourni lui aussi sont service minimum et 33% de ses trains locaux et régionaux ont roulés. Pour les trains à longue distance et à grande vitesse 72% circulaient. Le métro de Barcelone et les bus ont maintenu le service minimum de 50% aux heures de pointe et 25% en heure creuse.

Dans les universités, la grèves a été irrégulièrement suivit. A l'UAB, il y avait entre 15% et 65% de grévistes en fonction des facultés, et à Lleida 35% des cours ont été suspendus en raison du manque d'étudiant.e.s et de personnel enseignant.

L'usine de Seat s'est arrêtée pendant une heure et a produit 100 voitures sur les 2 300 effectuées quotidiennement, tandis que l'employeur Cecot a constaté un faible niveau de gréviste parmi les sociétés affiliées.

La journée a commencé avec des coupures sur certaines routes et par le blocage de l'accès à Barcelone, le trafic de la Generalitat Railways (FGC) a également été interrompu . Les routes qui ont été les plus touchées furent la C-55 à Manrèse, Terrassa C-58 et N-II, tandis qu'un groupe d'étudiant.e.s de l'Université Autonome (UAB) ont tenté (en vain) d'interrompre le trafic sur l'autoroute AP-7.

Dans la capitale catalane, il y a eu des coupures sur les avenues de la Meridiana, Diagonal et Gran Vía, où les Mossos ont également levé les bocages.

Enfin le soir des manifestations étaient organisées dans toutes les villes de Catalogne. Selon la Guardia Urbana de la capitale, 200.000 manifestantes étaient rassemblées (7500 dans un premier rassemblement place Sant Jaume le matin). 3500 manifestantes étaient mobilisées à Tarragone, 800 à Vic

Les femmes étaient majoritaires dans les rassemblements et peu importe le genre, c'était la première fois que toutes et tous participaient à un 8 mars hautement revendicatif.