En temps utile, les chefs de file de l’impérialisme – l’UE d’une part et, le président Obama de l’autre – ont voulu imposer, sans plus d’attente,les diktats du capital. Et le gouvernement chaotique du PSOE docilement obéit, sachant qu’il n’y a plus de délais et qu’il n’y a plus d’échapatoir, comme il a fait jusqu’ici. Si vous gouvernez dans ce système vous devez obéir à ses maîtres.
Les mesures annoncées par Zapatero sont une attaque directe contre la grande majorité des travailleurs ouvriers et un soutien aux intérêts de l’oligarchie, du capital financier et du grand patronat . Et personne dans le Parlement ne s’est clairement opposé à cette stratégie. Le PP, tout en critiquant applaudit cette politique parce que c’est sa propre politique qui avance. Une fois de plus dans ce parlement on n’a pas entendu la voix du peuple des travailleurs.
Les attaques maintenant sur les salaires des fonctionnaires et les diminutions de retraite sont un prélude à l’annonce et à la contreréforme imminente du travail cela réduira les droits de la grande majorité de la classe ouvrière.
Ces mesures gouvernementales ne touchent pas le secteur financier, ou les grandes fortunes, ou les profits des grandes entreprise. C’est un plan façonné par l’oligarchie, pour poursuivre son pillage sur tout le pays et son peuple. Le CEOE est de nouveau le grand gagnant.
Les pressions pour réaliser “un Pacte Social” sont intensifiées et la monarchie elle-même, il y a quelques jours, est intervenue pour lancer des appels à la soumission, comme toujours.
Au milieu de l’aiguisement de la crise, l’UE dévoile son caractère impérialiste et la domination de l’axe de Berlin-Paris. La souveraineté nationale est une pièce de musée pour le capitalisme. Les conditions imposées à la Grèce pour “aider” son économie, est une attaque frontale contre le travail grec. La classe, à qui, comme toujours,il veulent faire payer en exclusivité la situation de faillite économique. Pendant qu’il n’est pas imposé une seule condition au capital financier . La réponse de la classe ouvrière, la Grecque – le PAME et le KKE-, est la résistance à cette stratégie, et se joue une première grande lutte ouvrière et des masses contre le projet impérialiste de l’UE.
Aujourd’hui il est nécessaire de répondre à ces politiques avec une mobilisation puissante avec la large union des forces populaires et révolutionnaires, pour arriver à une grève générale qui conduise à une issue différente à la crise.
Le Comité Exécutif du PCPE appelle la classe ouvrière, et l’ensemble des secteurs populaires, à n’accepter aucune des mesures que l’oligarchie veut en imposer pour essayer de maintenir son hégémonie; puisque toutes vont dans la direction contraire à nos intérêts, et son but n’est rien d’autre que la tentative de nous faire payer la crise à nous qui n’y avons aucune responsabilité.,
Le capitalisme n’a eu rien de positif pour offrir à la grande majorité depuis longtemps et il offre seulement aux oligarchies parasites de chaque pays. Aujourd’hui l’attitude la plus raisonnable pour le peuple est dans la recherche d’un résultat orienté à vers la construction de la société socialiste. C’est de ce côté que se dessine un avenir de liberté et de justice sociale.
Le Comité exécutif de PCPE appelle, d’abord, tous les militants du parti pour donner sens à leur engagement révolutionnaire et tout mobiliser toutes leurs ressources pour organiser les secteurs ouvriers et populaires contre les politiques de l’oligarchie. Le combat est dans la rue, le combat est près de la classe ouvrière la plus militante et le combat est avec le peuple pour jouer notre rôle d’avant-garde dans le combat de chaque jour.
Le Comité exécutif de PCPE appelle les secteurs ouvriers et populaires, des secteurs indépendants et professionnels, pour prendre position dans cette situation. face à la soumission qu’exige le système il faut que se lève la révolte, la défense de nos droits et l’exigence que la sortie de la crise se fasse pour la majorité des travailleurs.
Le Comité Exécutif du PCPE appelle les organisations syndicales, spécialement celles qui ont de plus grandes possibilités, à travailler d’urgence pour la convocation d’une grève générale qui exige une issue à la crise avec d’autres propositions politiques et économiques.
Le Comité Exécutif du PCPE appelle à la coordination des organisations des révolutionnaires dans tout l’État, pour que la lutte anticapitaliste dirige l’action des masses, et offre une issue à cette situation en deça des limites imposées, et en créant un nouveau rassemblement favorable aux forces populaires et aux travailleurs et aux travailleuses.
Le Comité Exécutif du PCPE appelle toutes les forces révolutionnaires et populaires pour construire un grand Front de gauches que, sur une proposition programmatique minimale, appel au développement de la mobilisation et à l’union de toutes les luttes que la classe ouvrière mène dans tout l’état espagnol.
Pour cette unité ample le CE du PCPE propose les points basiques suivants:
-nationalisation des banques
-gel des dettes des familles au chômage
- sécurité du chômage indéfini
-arrêt des privatisations et retour de celles qui ont été réalisées sur les services stratégiques.
- Progressivité fiscale
-Pour la sortie de l’UE
-Retour de toutes les troupes de l’étranger
-Réduction des gaspillages militaires et autres frais parasitaires.
- Droit pour les immigrants, personne ne doit être illégal.
-Processus constituant Républicain
Le Comité Exécutif du PCPE manifeste sa disposition totale à se joindre à n’importe quel appel sur une orientation similaire à celle
exposée dans cette Résolution.
Le Comité Exécutif du PCPE prend l’initiative de convoquer une réunion de coordination à Madrid pour le 7 juin, à toutes les forces politiques, syndicales et sociales intéressées par cette proposition, pour coordonner les mécanismes concrets qui feront grandir un ample processus de mobilisation et de lutte qui se donnerai la grève générale politique comme consigne
Comité central.
Madrid le 12 mai 2010
A côté du parti communiste espagnol, il existe le parti Communiste des peuples d’Espagne qui est né du refus de suivre la politique de Santiago Carillo depuis passé au PSOE, d’approuver la transition monarchique, et de la politique de compromis du PCE en particulier sur l’Europe, mais aussi sur Cuba et l’Amérique latine. Le PCPE est également opposé à la gauche unie, un front dans lequel le PCE s’était confondu. Le PCPE a des relations étroites avec le KKE, alors que le PCE est intégré à la gauche européenne comme le PCF. Cela dit sur bien des points, le PCE est bien plus à gauche que le PCF. En particulier sur l’attitude envers Cuba.