Socialisme et communisme en Amérique LatineCIEGO DE AVILA. – « Notre décision de défendre et de construire le socialisme ne changera jamais ». Telles furent les paroles de José Ramon Machado Ventura, Deuxième secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba et Premier vice-président du Conseil d’État et du Conseil des ministres, dans son discours prononcé lors de la cérémonie nationale qui a marqué le 58e anniversaire de l’attaque des casernes Moncada et Carlos Manuel de Céspedes, où il a transmis également aux habitants de Ciego de Avila, les félicitations de Fidel et de Raul pour avoir obtenu le siège de la célébration du 26 Juillet
Le général d’Armée Raul Castro Ruz, Premier secrétaire du Comité central du Parti et président du Conseil d’État et du Conseil des ministres présidait la cérémonie, en présence d’environ 60 000 personnes, réunies sur la place Maximo Gomez Baez, en représentation de la population de la province de Ciego de Avila. Le meeting a commencé par la lecture d’un émouvant message de félicitations du président Hugo Chavez.
Lecture de poésies et musique cubaines ont démarré la cérémonie, suivi de l’évocation du souvenir des combattants qui ont offert leur vie dans cette geste, et par la confirmation de la volonté inébranlable de résistance des Cubains pendant plus d’un demi-siècle. Raul a remis à Jorge Luis Tapia Fonseca, membre du Comité central et Premier secrétaire du Parti de la province, le drapeau qui récompense les vainqueurs de l’émulation nationale, célébrée pour commémorer l’attaque de la caserne Moncada, pour les résultats obtenus dans diverses sphères de la vie politique, économique et sociale du pays. D’autres récompenses ont été remises aux camarades représentants les villes qui se sont distinguées lors de l’émulation : Julio Lima Corzo, Premier secrétaire du Parti de Villa Clara, et Lidia Esther Brunet Nodarse, Première secrétaire de Cienfuegos, accompagnée de José Ramon Monteagudo Ruiz, son homologue sortant.
Assistaient à la célébration la brigade portoricaine de Solidarité avec Cuba Juan Rius Rivera, et la brigade étasunienne Venceremos, ainsi qu’une représentation des membres de la caravane Pasteurs pour la Paix, d’autres amis de Cuba, des combattants de l’attaque des casernes Moncada et Carlos Manuel de Céspedes, ainsi que des membres de l’expédition du yacht Granma qui ont reçu les salutations de Raul et de Machado.
Participaient également à la cérémonie, les parents des familles des cinq Héros, injustement incarcérés aux États-Unis. Le front décisif de la bataille d'aujourd'hui se trouve dans le combat quotidien et sans relâche contre nos propres erreurs et insuffisances Discours prononcé par le Deuxième secrétaire du Comité central du Parti et Premier vice-président du conseil d’État et du Conseil des ministres, José Ramon Machado Ventura, effectué à Ciego de Avila, à l’occasion du 58º anniversaire de l’attaque des casernes Moncada, à Santiago de Cuba, et Carlos Manuel de Céspedes, à Bayamo CAMARADE Raul; Combattants du 26 Juillet ; Compatriotes de Ciego de Avila et de tout Cuba : Cinquante ans après les actions héroïques du 26 Juillet 1953, je tiens en premier lieu à honorer le souvenir de ceux qui, en ce jour glorieux de 1953, sacrifièrent leurs vies, beaucoup d’entre eux dans les heures qui suivirent ces événements, victimes de la brutale et lâche répression déclenchée par la tyrannie de Batista. Nous exprimons notre gratitude à tous ceux qui ont participé à cette geste, et à notre peuple combattant, dont la volonté de lutte demeure aujourd’hui la principale garantie de la liberté et du droit à rester maîtres de son destin, conquis le 1er janvier 1959. Nous célébrons pour la troisième fois la cérémonie de la Journée de la Rébellion nationale dans cette province de Ciego de Avila. La première eut lieu en 1980, peu après la division politique et administrative qui lui donna sa physionomie actuelle. La deuxième s’est déroulée plus de vingt ans plus tard, en 2002. Et maintenant, comme une juste reconnaissance des progrès réalisés dans de multiples sphères, les habitants de Ciego de Avila ont l’honneur d’accueillir cette fête nationale. Cette terre est une terre de mambises, de combattants pour l’indépendance, comme Gomez Cardoso et le colonel Simon Reyes, de dirigeants ouvriers incorruptibles comme Tomas Grant et Enrique Varona, de jeunes révolutionnaires comme Raul Cervantes, Ricardo Pérez Aleman, Pedro Martinez Brito et Roberto Rodriguez, le « Vaquerito », tous de dignes et glorieux représentants de cette province, et une source d’inspiration pour les nouvelles générations. Il existe aussi à Ciego de Avila de nombreux exemples sur la manière de travailler pour relever les défis qui se posent aujourd’hui au pays, notamment au plan économique, au milieu d’une conjoncture internationale adverse. Les résultats obtenus ces dernières années, en particulier dans l’agriculture – sans omettre les progrès réalisés dans d’autres secteurs – ont eu un poids décisif dans la décision du Bureau politique de lui octroyer le siège de la cérémonie nationale du 26 Juillet. Nous avons le devoir agréable de transmettre les félicitations de Fidel, de Raul et de l’ensemble de notre peuple aux ouvriers, paysans, combattants, écoliers, étudiants, femmes au foyer, retraités, bref, à tous les habitants de Ciego de Avila, protagonistes des progrès obtenus. Cependant, vous n’êtes pas sans savoir que ce qui a été fait est encore loin des potentialités, comme l’a crûment analysé l’Assemblée provinciale du Parti qui s’est tenue il y a quelques jours et qui, soit dit en passant, a consacré peu de temps à parler des succès. Comme l’a exposé ici dans une brève synthèse le camarade Jorge Luis Tapia, Ciego de Avila a de nombreuses tâches décisives qui l’attendent dans la production d’aliments, la récolte sucrière et le développement du tourisme dans les îlots du nord de la province, pour ne mentionner que trois fronts importants. Il y a quelques instants, le général d’armée Raul Castro, président du Conseil d’État et du Conseil des ministres, a remis les diplômes aux provinces de Villa Clara – cette province a gagné l’émulation l’année dernière et figure depuis treize ans dans le peloton de tête –, et Cienfuegos, qui affiche des progrès notables dans des secteurs importants. C’est pourquoi nous aimerions étendre notre reconnaissance aux gens de Villa Clara et Cienfuegos. En toute vérité, il faut dire qu’il n’a pas été facile de déclarer un vainqueur dans ce groupe qui se trouve à l’avant-garde de l’extraordinaire effort consenti par l’ensemble du pays. Ces résultats revêtent une signification spéciale, car ils ont été obtenus en cette année du 6e Congrès du Parti, et où, au terme d’une riche et fructueuse discussion populaire, nous avons adopté le Projet d’orientation de la politique économique et sociale du Parti et de la Révolution, qui constitue une boussole pour l’actualisation de notre modèle économique. Depuis le Congrès jusqu’à ce jour, nous travaillons intensément à l’exécution de ses accords. La Commission permanente du gouvernement pour la mise en œuvre et le développement du Projet d’orientation a entamé ses activités, qui visent à conjuguer harmonieusement les efforts et les actions de tous les organismes et autres institutions impliqués dans cette actualisation, ce qui comporte aussi le perfectionnement fonctionnel et structurel du gouvernement aux différents niveaux, et de l’Administration centrale de l’État, ainsi que l’élaboration et l’approbation des normes juridiques nécessaires au soutien des modifications qui seront introduites. Si les sessions du 6e Congrès du Parti ont été importantes, les actions préalables et ultérieures à la tenue de cette réunion l’ont été également. Elles constituent une puissante démonstration de patriotisme, de maturité politique, d’unité, et de la décision de l’immense majorité des Cubains de préserver le socialisme. Notre peuple a fait sien ce processus, qu’il a accueilli comme l’exposition claire et courageuse des principaux problèmes du pays, et surtout comme une conception réaliste de la manière dont ces problèmes peuvent être résolus. Nous devons exécuter au pied de la lettre la consigne donnée par le camarade Raul, selon laquelle plus jamais ce qui sera décidé ne connaîtra le repos éternel dans les tiroirs d’un bureau. Ce qui a été approuvé par le Congrès du Parti est aussi un engagement pour tous les niveaux, notamment pour tous les centres de production ou de service, où les décisions adoptées sont matérialisées. Il faut rompre définitivement avec la mentalité d’inertie, cette même inertie qui pousse certains à s’asseoir et à regarder vers le haut ; penser d’abord à ce qu’il manque ou à ce qu’il serait bon d’avoir avant d’évaluer objectivement ce qui peut être fait avec les moyens disponibles. La direction du pays continue d’accorder la priorité à l’exécution du plan de l’économie et à la production d’aliments, en dépit des graves conséquences de la hausse des prix sur le marché international. Nous avons avancé dans la remise des terres en friche en usufruit, en vertu du Décret-loi No 259 de 2008, et même si l’on observe un impact positif dans de nombreux endroits dans l’amélioration de la production, il nous faut faire face résolument aux limitations qui entravent ce processus. Il existe des entreprises et d’autres centres de production qui ne déclarent pas toute la terre en friche et mal exploitée qu’elles détiennent, sans parler des retards accumulés dans le traitement des dossiers et les procédures pour distribuer la terre. Par ailleurs, certains bénéficiaires de cette mesure tardent à faire produire la terre, et il nous faut aussi améliorer le travail du ministère de l’Agriculture et de l’Association nationale des petits agriculteurs (ANAP) dans l’accompagnement et la formation des nouveaux usufructuaires. En général, il y a de grandes réserves à exploiter dans la production agricole. On n’ensemence pas toujours au bon moment, ce qui dans nombre de cas n’a rien à voir avec le manque de moyens ou avec les retards dans les approvisionnements. Certaines insuffisances persistent dans la conclusion des contrats et la commercialisation des productions. Ces questions ont été sérieusement discutées aux assemblées provinciales du Parti, et nous attacherons une attention toute particulière à leur suivi. Dans notre travail quotidien, il nous faut transformer en réalité l’idée exposée par le camarade Raul à la clôture du 6e Congrès du Parti : « Pour atteindre le succès dans cette question stratégique et dans les autres, il est nécessaire de nous concentrer immédiatement à faire accomplir les accords de ce Congrès, sous un dénominateur commun dans notre conduite : l’ordre, la discipline et la rigueur ». Nous ne pouvons pas être satisfaits tant que tous les travailleurs et les dirigeants administratifs n’auront pas rejoint le combat pour l’efficacité économique ; l’organisation et la rigueur systématiques ; il faut lutter contre l’indiscipline sociale et professionnelle, les défaillances comptables, le gaspillage des ressources, les attitudes bureaucratiques de routine et d’indolence, et contre des procédures absurdes qui n’ont rien à voir avec le socialisme. Nous n’ignorons pas qu’il nous manque certains moyens et qu’il y a des problèmes d’organisation qui n’ont rien à voir avec les lieux de travail, et qui affectent directement l’effort des travailleurs et des cadres de l’administration. Mais le fait que certains collectifs de travailleurs puissent obtenir des résultats très supérieurs à d’autres bien qu’ils évoluent dans un contexte similaire, prouve qu’il y a beaucoup de réserves encore insuffisamment inexploitées. Dans la bataille économique que nous livrons aujourd’hui, il est indispensable d’éliminer le gaspillage et les dépenses superflues. Économiser, travailler en faisant un usage le plus rationnel possible des forces et des moyens est une nécessité impérieuse dans tous les secteurs. Cela dépend de chacun d’entre nous. Un peuple cultivé, éduqué et organisé comme le nôtre, en butte depuis plus de 50 ans au blocus le plus long de l’histoire, se doit de tirer un maximum de profit des ressources dont il dispose. Parallèlement aux mesures adoptées par le gouvernement, nous œuvrons, depuis les instances du Parti, dans le but de contrôler, d’impulser et d’exiger l’exécution du Projet d’orientation ; de séparer ses fonctions de celles des administrations ; de connaître les problèmes de chaque lieu afin de faire les mises en garde opportunes, avec des arguments solides, et éliminer tout ce qui pourrait entraver la bonne marche du plan de l’économie et l’exécution des accords conclus. Nous avons discuté de tout ceci aux Assemblées provinciales et aux récentes Réunions élargies des comités municipaux du Parti. Ces questions ont également été débattues aux réunions des secrétaires généraux des organisations de base, et elles le sont actuellement dans les cellules des centres de travail. Dans quelques jours, nous réaliserons un Plénum du Comité central qui, comme il a été convenu lors du Congrès, poursuivra l’analyse de ces questions. Nous travaillons aussi à l’élaboration des documents qui seront discutés à la Conférence nationale du Parti, prévue dans à peine six mois. Alors que le Congrès a été consacré à l’analyse de l’économie, la Conférence abordera les changements qu’il nous faut introduire dans les méthodes et le style de travail du Parti, afin de préciser et de consolider son rôle d’avant-garde organisée de la Révolution cubaine, et de force dirigeante supérieure de la société et de l’État, et ainsi renforcer la démocratie interne et rendre son travail plus dynamique et conséquent avec les changements et les transformations en cours dans notre société. Il sera aussi question de la politique des cadres, et nous procéderons à une révision des concepts et des méthodes qui régissent ses rapports avec l’Union des jeunesses communistes (UJC) et les organisations de masse. Cette réunion nous permettra aussi de définir le rôle du Parti dans la direction et le contrôle systématique du processus d’actualisation du modèle économique et de l’évolution de l’économie. À cet égard, les projections du travail de notre organisation politique seront définies de sorte à laisser en arrière les préjugés envers le secteur non étatique de l’économie. Comme il a été décidé pendant le Congrès, les documents qui seront soumis à la Conférence nationale seront préalablement débattus par les militants et les organismes de direction du Parti, et aussi, selon les cas, par les structures de direction de l’UJC et les organisations de masse à leurs différents échelons. Au peuple, nous disons clairement qu’il peut être sûr que nous avançons lentement mais sûrement, qu’on travaille systématiquement, selon les lignes qui ont été tracées, d’une manière intégrale, sans improvisation, afin de trouver des solutions définitives aux vieux problèmes. Avec les pieds et les oreilles sur terre, bien attentifs aux opinions des gens, prêts à rectifier en cours de route, à ajuster le rythme et à adopter de nouvelles décisions. Deux siècles après le début de l’indépendance sur le continent américain, les vents d’autodétermination et de justice sociale soufflent plus fort. L’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA) se renforce et constitue déjà une preuve palpable de ce qui peut être fait en promouvant toutes les choses qui nous unissent dans le respect absolu de la souveraineté de chaque pays. L’avancée des forces progressistes dans l’hémisphère se poursuit. À titre d’exemple : la prochaine investiture, le 28 juillet, d’Ollanta Humala comme président du Pérou, qui arbore un programme nationaliste et en faveur d’une plus grande équité dans la distribution des richesses. Cuba lui exprime ses vœux de succès dans cette mission très importante pour ce peuple frère. Camarades : Le front décisif de la bataille d'aujourd'hui se trouve dans le combat quotidien et sans relâche contre nos propres erreurs et insuffisances Nous comptons sur l’essentiel pour assurer la relance progressive de l’économie nationale : un peuple préparé et disposé, ainsi que les ressources indispensables, en premier lieu la terre, que nous sommes encore loin d’exploiter d’une manière satisfaisante. Nous sommes aussi conscients du fait qu’au-delà des limitations matérielles, il faut du temps pour changer les mentalités des gens, la seule voie pour modifier leur comportement. Les dirigeants politiques ou administratifs doivent être conscients qu’avant de parler, il faut écouter attentivement, et surtout prendre en compte les avis des autres, non seulement pendant les réunions mais dans les conversations avec les camarades, sans que personne ne s’érige en détenteur de la vérité absolue. Avant d’exhorter à accomplir un travail, il faut informer sur tout ce qui à voir avec ce travail et expliquer les raisons qui le rendent nécessaire, jusqu’à convaincre toutes ou la majorité des personnes censées réaliser ce travail. Il y a 11 ans, Fidel nous a appelés à changer tout ce qui devait l’être, et il soulignait dans sa Réflexion du 17 avril l’importance pour les nouvelles générations de révolutionnaires d’observer ce principe, avec la conviction que la seule chose qui ne changera jamais, c’est notre décision de construire et de défendre le socialisme. En d’autres mots, Fidel signalait : « Le socialisme est aussi l’art de l’impossible : avoir édifié et mené à bien la Révolution des humbles, par les humbles et pour les humbles, et l’avoir défendue pendant un demi-siècle contre la nation la plus puissante qui ait jamais existé », fin de la citation. Nous sommes convaincus que le peuple de cette province continuera de combattre, comme le reste des Cubains, avec le même enthousiasme et la même ferveur patriotique qui stupéfia Cuba et le monde le 26 juillet 1953, et unis autour de Fidel, de Raul et du Parti, une fois de plus, nous vaincrons ! Gloire éternelle aux martyrs du 26 Juillet ! Vive la Révolution ! Vive le Socialisme ! Merci beaucoup |
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