Plusieurs personnalités marquantes ont "séché" ce rendez-vous qui ne comportait pas de question décisive à l'agenda, comme Ségolène Royal et Bertrand Delanoë, en déplacement à l'étranger, Arnaud Montebourg, Henri Emmanuelli ou Dominique Strauss-Kahn, quasiment en congé de parti.
D'un commun accord, selon le premier secrétaire François Hollande, il avait été décidé de ne pas débattre à la tribune de la position à prendre sur le Traité de Lisbonne, grosso modo une version expurgée du projet de Constitution européenne, rejeté par le pays par référendum en 2005.
Ce scrutin avait mis le parti à feu et à sang, le plongeant dans une crise dont il n'est toujours pas sorti.
Le sénateur Jean-Luc Mélenchon -absent lui aussi- et ses amis mis à part, les socialistes sont d'accord pour ne pas s'opposer à la ratification du nouveau "règlement intérieur" de l'Union, selon l'expression utilisée par quelques responsables, qui ne voient dans le texte aucune dynamique pour l'Europe.
Si une majorité de responsables défendent le oui, d'autres prônent l'abstention. D'autres encore, comme Laurent Fabius, identifié depuis 2004 au "non de gauche" -et qui a quitté la réunion bien avant la fin- insistent surtout pour réclamer un nouveau référendum.
Le Bureau national doit se prononcer le 6 novembre, soit en dégageant "une position collective", soit par "un vote majoritaire".
En marge du Conseil national, François Hollande est apparu plutôt confiant sur l'issue de ce débat, "largement apaisé". Échaudé par le précédent de 2005, il a fait savoir qu'il n'insisterait pas auprès de Nicolas Sarkozy pour l'organisation d'une consultation populaire. Une position qui a provoqué une réaction immédiate et négative de Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF.
Le spectre d'une nouvelle guerre interne sur ce sujet s'éloignant, M. Hollande, qui n'a pas fait connaître de préférence personnelle, insiste désormais pour une position "lisible" du parti.
Il a noté avec satisfaction le ralliement au oui de l'eurodéputé Vincent Peillon et de ses amis, partisans du non en 2005. M. Peillon, qui a été le seul à parler de l'Europe dans son discours, a fait valoir que "si on ne prend pas Lisbonne, on restera à Nice (le traité de Nice, ndlr) pour très longtemps". Mais il a fait du référendum "une question de principe".
La gauche du parti préconise, elle, de "boycotter le vote au parlement" en l'absence de référendum, selon Pascal Cherki. M. Hollande n'a pas fermé la porte à l'hypothèse, dans ce cas de figure, d'une non-participation au vote sur la réforme de la Constitution qui devra précéder la ratification proprement dite.
Pour le reste, le numéro un socialiste s'est efforcé d'accréditer l'idée d'un parti armé de propositions, qu'il a détaillées (TIPP flottante, chèque transport, etc.), pour relever le pouvoir d'achat au moment où, a-t-il dit, "le climat social devient lourd".
Quant à la rénovation du parti, dont il s'est attaché à prouver qu'elle était en route, elle ne se fera pas par une alliance avec le MoDem au moment des municipales, n'en déplaise à Ségolène Royal et ses partisans. Avec François Bayrou, "nous n'avons pas affaire à un partenaire, nous avons affaire à un concurrent", a lâché François Hollande.
D'un commun accord, selon le premier secrétaire François Hollande, il avait été décidé de ne pas débattre à la tribune de la position à prendre sur le Traité de Lisbonne, grosso modo une version expurgée du projet de Constitution européenne, rejeté par le pays par référendum en 2005.
Ce scrutin avait mis le parti à feu et à sang, le plongeant dans une crise dont il n'est toujours pas sorti.
Le sénateur Jean-Luc Mélenchon -absent lui aussi- et ses amis mis à part, les socialistes sont d'accord pour ne pas s'opposer à la ratification du nouveau "règlement intérieur" de l'Union, selon l'expression utilisée par quelques responsables, qui ne voient dans le texte aucune dynamique pour l'Europe.
Si une majorité de responsables défendent le oui, d'autres prônent l'abstention. D'autres encore, comme Laurent Fabius, identifié depuis 2004 au "non de gauche" -et qui a quitté la réunion bien avant la fin- insistent surtout pour réclamer un nouveau référendum.
Le Bureau national doit se prononcer le 6 novembre, soit en dégageant "une position collective", soit par "un vote majoritaire".
En marge du Conseil national, François Hollande est apparu plutôt confiant sur l'issue de ce débat, "largement apaisé". Échaudé par le précédent de 2005, il a fait savoir qu'il n'insisterait pas auprès de Nicolas Sarkozy pour l'organisation d'une consultation populaire. Une position qui a provoqué une réaction immédiate et négative de Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF.
Le spectre d'une nouvelle guerre interne sur ce sujet s'éloignant, M. Hollande, qui n'a pas fait connaître de préférence personnelle, insiste désormais pour une position "lisible" du parti.
Il a noté avec satisfaction le ralliement au oui de l'eurodéputé Vincent Peillon et de ses amis, partisans du non en 2005. M. Peillon, qui a été le seul à parler de l'Europe dans son discours, a fait valoir que "si on ne prend pas Lisbonne, on restera à Nice (le traité de Nice, ndlr) pour très longtemps". Mais il a fait du référendum "une question de principe".
La gauche du parti préconise, elle, de "boycotter le vote au parlement" en l'absence de référendum, selon Pascal Cherki. M. Hollande n'a pas fermé la porte à l'hypothèse, dans ce cas de figure, d'une non-participation au vote sur la réforme de la Constitution qui devra précéder la ratification proprement dite.
Pour le reste, le numéro un socialiste s'est efforcé d'accréditer l'idée d'un parti armé de propositions, qu'il a détaillées (TIPP flottante, chèque transport, etc.), pour relever le pouvoir d'achat au moment où, a-t-il dit, "le climat social devient lourd".
Quant à la rénovation du parti, dont il s'est attaché à prouver qu'elle était en route, elle ne se fera pas par une alliance avec le MoDem au moment des municipales, n'en déplaise à Ségolène Royal et ses partisans. Avec François Bayrou, "nous n'avons pas affaire à un partenaire, nous avons affaire à un concurrent", a lâché François Hollande.